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C'est de la Folie ! Concert d'ouverture vendredi 20h ODB et Concert de clôture dimanche 16h30 EOD : Complets

Publié le par Jean-Paul Grandclaudon

Place au 10ème anniversaire des Musicales en Folie...

C'était en avril 2013

"Venez tous découvrir ou retrouver Mozart ...les 12, 13 et 14 avril 2013...trois jours de concerts non-stop inaugurés par Anne Queffélec, dont nous sommes fiers qu'elle ait accepté de parrainer notre festival !"

pouvait-on lire en 2013 dans l'éditorial de la brochure présentant ces Folies  "Mozart"

" Mozart, ce porteur de lumière, dont la musique sans pesanteur, même au sommet du tragique, aide à vivre... Ne laissons pas s'éteindre cette flamme vivante et vitale plus que jamais en notre monde présent "  Anne Queffélec

Nous avons pu entendre un récital d'Anne Queffélec, la symphonie 40 par l'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy, le concerto pour piano et orchestre n°19 avec Eve-Melody Salom, le concerto pour violon n°3 avec Nathan Mierdl, etc...

 

 

Article du Bien Public 17 avril 2013, rédigé par Jean-Jacques Goujon.
https://c.bienpublic.com/grand-dijon/2013/04/17/un-week-end-musical-epoustouflant

Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
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Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon
Retour en avril 2013                         Photos JP Grandclaudon

Retour en avril 2013 Photos JP Grandclaudon

                           2023

                               1ère journée des Musicales en Folie

             " Chefs d'œuvre de la musique classique "

Vendredi  31  mars   10h

Répétition de l'Orchestre Dijon Bourgogne  ouverte aux scolaires

Dans le cadre des parcours musicaux et pédagogiques de l’ODB, 230 élèves du CE2 à la 6ème des établissements de Dijon,Fontaine-lès-Dijon et Luzy sont accueillis lors de la répétition générale pour une séance privilégiée. Une première rencontre avec Mozart et l’univers symphonique classique en compagnie d’Anne Queffélec, de Joseph Bastian et de l’Orchestre Dijon Bourgogne.

Vendredi  31  mars   17h30

Inauguration des Musicales en Folie  en présence de notre marraine, Anne Queffélec.

      Cocktail Animation musicale par Daniel François, piano-jazz , qui a mené une carrière complète de professeur de Formation musicale au Conservatoire National de région de Dijon. Son répertoire original  est construit autour de thèmes très divers (Ragtime, standards, mélodies françaises) souvent présentés sous forme d’arrangements personnels avec des clins d’œil à quelques grands compositeurs classiques. Il a eu l'occasion d'accompagner Claude Luter, Claude Bolling...et Barbara.

   entrée gratuite          

Vendredi  31  mars   20h  Complet

L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian...

                       Mozart en Folie !  

Un programme exclusivement mozartien 

 

  • Concerto pour piano et orchestre n°20 en ré mineur K 466                              Anne Queffélec, piano

Composé et crée à Vienne en février 1785, ce concerto, d'une dimension tragique avec ses accents tourmentés, pourrait être perçu comme les prémices du "Romantisme".

Le Concerto pour piano en ré mineur se déploie en trois mouvements : un allegro fougueux et dramatique, une romance lyrique et tendre en cinq parties et un joyeux allegro vivace assai … de quoi profiter de grandes
cadences et de savourer cette écriture pianistique tout en contrastes.

 

  • Symphonie n°40 en sol mineur K.550   (1788)

La célèbre Symphonie en sol mineur offre un pendant à cette page concertante : perfection formelle, inventivité mélodique, dynamiques
rythmiques… Tout y est. Mozart a 32 ans et livre ici une partition sublime et mélancolique, caractérisée par une grâce inégalée.
« Une œuvre dont chaque note est de l’or pur, chaque partie un trésor » avait écrit Robert Schumann, mais qui n’a jamais résonné aussi
puissamment qu’à notre époque. Mozart a en effet ce pouvoir de nous amarrer à cette esthétique classique viennoise, à sa délicatesse, son raffinement et son sens de la rhétorique codifiée, pour nous permettre de nous emmener, sans jamais nous perdre, dans un univers qui dit l’homme, ses angoisses, ses joies et ses aspirations dans toute son
universalité.
 

Anne Queffélec

©  Caroline Doutre

Anne Queffélec figure parmi les pianistes les plus aimés de sa génération. Elle jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale.

 " La musique nous permet d’incarner l’invisible, dans un monde où on est de plus en plus submergé par le visible. Le véritable «homme augmenté» de demain, ce n’est pas l’homme numérique. C’est l’homme artiste"     Anne Queffélec

Elle a débuté sa carrière il y a 55 ans en 1968. Fraîche émoulue du Conservatoire de musique de Paris, Anne Queffélec part à 20 ans se perfectionner à Vienne auprès du maitre du piano autrichien Alfred Brendel. Elle décroche ses premiers lauriers: le concours international de Munich, puis celui de Leeds en 1969...ces succès ne tardent pas à faire d'elle une soliste en vue invitée à travers le monde.

Elle a une affinité passionnée avec l'univers mozartien, en témoigne l'intégrale des sonates de Mozart qu'elle a donnée à la Roque d'Anthéron en 2003 au cours de six concerts diffusés en direct sur France Musique.

Sa riche discographie comporte plus d'une quarantaine d'enregistrements auxquels s'ajoute celui des trois dernières sonates (30-31-32) de Beethoven paru en novembre 2022, qui a rencontré un accueil médiatique enthousiaste.

Joseph Bastian                                 ©  R. Bassenne 

Émergeant rapidement comme l’un des talents les plus passionnants de la jeune génération, le chef d’orchestre franco-suisse Joseph Bastian est largement célébré pour sa « précision totale, et sa manière calme et magistrale », et est réputé pour le remarquable partenariat qu’il
crée avec les musiciens.
La saison 2022/2023 marque le début du mandat de Joseph Bastian en tant que Chef Principal de l’Orchestre Dijon Bourgogne. À Dijon, Bastian explore un répertoire large, dont deux créations mondiales aux côtés de grandes
œuvres symphoniques. Un des moments forts de la saison est la création mondiale de «SAMÂ – la lumière exilée » de Pierre Thilloy :une pièce interculturelle qui réunit musique contemporaine, soufisme et littérature.

2023 marque sa seconde année comme Chef Principal de l’Orchestre des Jeunes d’Asie(« Asian Youth Orchestra »), inspirant cet ensemble de premier plan lors de grandes tournées à travers l’Asie du Sud-Est. L’orchestre est également présent en Europe, avec des performances
dans les grands festivals italiens tels que Bergamo et Ravello ainsi qu’en Allemagne, dont la série Young Euro Classics au Konzerthaus de Berlin.

Il a été récemment nommé Directeur Musical de l’Orchestre Symphonique de Munich (Münchner Symphoniker) à partir de la saison2023/2024.

Lors de la saison 2022/2023, Joseph Bastian est invité aux pupitres de l’Orchestre d’État de Bavière, de l’Orchestre Symphonique National
d’Estonie, de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, de l’Orchestre symphonique du Sichuan, du SWR Symphonieorchester et du WDR Sinfonieorchester. Il jouit d’une notoriété
particulière dans les territoires germanophones, dirigeant entre autres les Bamberger Symphoniker, la Deutsche Kammerphilharmonie
Bremen, les Dresdner Philharmoniker, la DRP Saarbrücken-Kaiserslautern, le DSO Berlin, les Düsseldorfer Symphoniker, le hr-Sinfonieorchester de Francfort et le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks.
Il a également récemment dirigé l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre National
d’Île de France, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, l’Orchestre Symphonique de Barcelone, l’Orchestre Symphonique de la
Radio de Prague et le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra de Tokyo.

En 2022, Joseph Bastian a fait ses débuts à l’Opéra de Zurich,
dirigeant la production d’« Il mondo della Luna » de Joseph Haydn. En 2021, il dirige une série de « Die Bernauerin » au Festival Carl Orff en Allemagne. Il a récemment travaillé en étroite collaboration avec Vladimir Jurowski au Bayerische Staatsoper sur la production des « Diables de Loudun » de Penderecki.
Joseph Bastian a attiré l’attention internationale en 2016 en remplaçant Robin Ticciati au pied levé à la tête du Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. Embrassant un programme exigeant de Brahms, Berg et Elgar,
Bastian a su « transformer ce début inattendu en un triomphe artistique » (Abendzeitung München). L’événement a été largement salué comme un « début sensationnel », et les engagements ultérieurs avec l’orchestre ont également inclus des programmes contemporains de Boulez, Rautavaara et Reich. Peu de temps après, il a reçu le prix Neeme Järvi au Gstaad Menuhin Festival (2016), incluant une tournée internationale avec le Gstaad Festival Orchestra lors de la saison 2016/2017. En 2019, il a en outre reçu le prix Eugen Jochum pour jeunes chefs d’orchestre.

Interview de Joseph Bastian

 

https://bfc-classique.fr/anne-queffelec-joue-mozart-avec-lorchestre-dijon-bourgogne/

 

  BFC Classique – Alter Diffusion – BP 64 – 21150 Bussy le Grand – 09 70 40 82 28 –

                                            https://bfc-classique.fr

Orchestre Dijon Bourgogne

 Ensemble associé à l’Opéra de Dijon, l’ODB est présent sur la scène et dans la fosse de l’Auditorium dans l’exécution du répertoire symphonique et lyrique, de l’époque classique à nos jours. Il accompagne des productions audacieuses et des solistes de renom (Renaud Capuçon, Denis Kozhukhin, Adélaïde Ferrière...)

Vous avez pu le voir le 1er mars sur la scène de l'auditorium animer les Victoires de la musique

 En parallèle, l’ODB propose une saison de musique de chambre dans différents lieux patrimoniaux de la ville de Dijon ainsi que de nombreuses actions à destination des publics qui ne peuvent se déplacer.

Agréé Association éducative complémentaire de l’enseignement public
par l’Education Nationale, l’Orchestre Dijon Bourgogne crée des passerelles pédagogiques avec l’Académie et le Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon, et fait le pont entre formation et carrière professionnelle auprès des étudiants de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté. Il assure une présence en région grâce à la diversité de ses formations musicales variables.

L’Orchestre Dijon Bourgogne est conventionné par la Ville de Dijon, la Région Bourgogne Franche-Comté, le Ministère de la culture –DRAC Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil Départemental de Côte d’Or.

                                           ©  R. Bassenne 

                          Deuxième journée des Musicales en Folie

  • Samedi 1er avril  11h     

        Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon                                                 entrée gratuite

 

La classe de chant lyrique de Roselyne Allouche, accompagnée d’un ensemble de violoncelles d’Evelyne Peudon, ouvre le concert. Puis,

l’atelier lyrique de Sylvaine Bertrand interprètera un programme composé d’extraits de grands opéras français.

  Samedi 1er avril  14h     

Les concertos de Schumann et de Prokoviev

L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

  • Schumann  Concerto pour piano et orchestre en la mineur Op.54                                 Eve-Melody Salom, piano

Ce concerto  écrit pour son épouse Clara à partir d'une "Fantaisie pour orchestre" composée en 1841, compte parmi les œuvres les plus aimées du répertoire : ses élans passionnés, son lyrisme et sa poésie sont les reflets d’une âme tourmentée et profondément romantique.

C'est le témoignage d'une belle histoire d'amour. Le piano et l'orchestre dialoguent ici avec autant de délicatesse que de passion.
Schumann n’écrira pas d’autres concertos.

  • Prokoviev  Concerto pour piano et orchestre n°3 en do majeur Op.26                                       Gaspard Dehaene, piano

 

Avec Rachmaninov et Stravinsky, Serge Prokofiev peut être mis au premier rang des compositeurs russes du 20ème siècle. Son écriture, moderne, n’en fut pas moins populaire. Les cinq concertos pour piano et orchestre valurent à leur auteur, excellent virtuose, un réel ascendant sur le public occidental et une renommée internationale.

En 1918, moins par hostilité à la révolution que parce que les désordres qu’elle provoque l’empêchent de travailler, Prokofiev quitte la Russie pour les Etats Unis ; il ne reviendra en URSS qu’en 1933 avec en poche ses cinq concertos pour piano.

Le concerto n°3 composé aux Etats Unis et en France en 1921, est crée à Chicago le 16 décembre 1921 et devient célèbre après son exécution à Paris en 1922, avec Koussevitsky à la baguette et encore Prokofiev au piano.

On retrouve les contrastes caractéristiques de l’œuvre de Prokofiev…Dans un bel équilibre entre soliste et orchestre, d’amples mélodies côtoient d’énergiques toccatas auxquelles la tonalité de do majeur confère une étonnante force percussive.  L’écriture pianistique riche de sonorités contrastées et de rythmes modernes est élaborée, virtuose, voire acrobatique : Traits, arpèges fulgurants, sauts du grave à l’aigu…

Le concerto comporte trois mouvements :

- Andante-Allegro : La clarinette, suivie des flûtes, expose une tendre mélodie russe, reprise par les violons. La surprise vient de l’Allegro en doubles- croches martelées à l’issue desquelles le piano expose le premier thème. Alternent ensuite mouvements Andante et Allegro.

- Andantino tema con variazioni : Après une paisible exposition du thème, ses variations oscillent entre douceur méditative et vitalité rythmique.

- Allegro man non troppo : Glissandos, accords martelés, coups d’archet, orchestre puissant amènent, après un intermède léger, un ample chant aux cordes soutenu par le piano. Le feu d’artifice final, grandiose, convoque toutes les possibilités du piano et de l’orchestre.

Ce chef d’œuvre, qui fait date dans l’histoire de la musique, demeure un « monument » pour les orchestres et les pianistes…et un grand moment pour les auditeurs.

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En écoutant France Bleu Bourgogne, notre nouveau partenaire, vous

pourrez gagner des invitations gratuites pour les concerts du 31 mars 20h, 1er avril 20h et 2 avril 16h30.

 

France Bleu Bourgogne

      Dijon/Chenove   98,3

      Nuits St Georges  103,7

                                                              

                             

Interview de Gaspard Dehaene mardi 28 mars entre 17h et 17h15

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Une répétition studieuse et déchainée de ces deux concertos pour piano  a eu lieu dimanche 26 mars :


Le concerto de Schumann, avec  Eve-Melody, est d’une force émotive sans égale : C'est une véritable déclaration d‘amour du compositeur à celle qui va devenir sa femme... Eve-Melody a su montrer pendant cette répétition toute la palette du sentiment amoureux.

 


Le concerto n° 3 pour piano de Prokofiev, par Gaspard Dehaene, est époustouflant de force, de diversité et de virtuosité sous les doigts de celui qui nous a déjà régalés d’un formidable Rachmaninov et d’un magnifique Brahms les années précédentes. Ce concerto vous emporte et vous enthousiasme ...

...et le grand orchestre dirigé par Flavien Boy fait merveille dans une belle complicité avec les deux solistes.

       Un superbe moment à ne manquer sous aucun prétexte.
Il serait dommage de ne pas profiter de l’occasion d’entendre ces œuvres qui ne sont pas si souvent jouées dans la région.

 

Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon
Répétition  Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD           Photos JP Grandclaudon

Répétition Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD Photos JP Grandclaudon

 Les interprètes

  • Eve-Melody Salom 

              Elle débute ses études musicales et de danse au Conservatoire de Dijon avant d’intégrer en 2015 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en piano dans la classe de Denis Pascal. Elle y obtient en 2020 son diplôme de Master.

    Passionnée de musique de chambre, elle rejoint au CNSMDP la classe de Claire Désert en 2019 ainsi que la même année la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Elle multiplie ses expériences pianistiques tout en poursuivant en parallèle des études en Cycle Concertiste au CRR de Paris dans la classe de David Saudubray.

Lauréate de plusieurs concours internationaux, soliste confirmée, elle est aussi chambriste passionnée en piano et en alto. Elle joue de ces deux instruments dans divers festivals et concerts.

 

  • Gaspard Dehaene

Après ses études au CRR de Paris dans la classe d'Anne-Lise Gastaldi, Gaspard Dehaene obtient en 2012 son Master au CNSMD de Paris, dans les classes de Bruno Rigutto et Denis Pascal. Admis ensuite au Mozarteum de Salzbourg auprès de Jacques Rouvier, il approfondit son art avec Rena Shereshevskaya à l'École Normale de Musique, et obtient parallèlement son Master d'accompagnement vocal dans la classe d'Anne Le Bozec au CNSMD de Paris en 2017.

Parallèlement à une brillante carrière pianistique en récital, musique de chambre et avec orchestre, il enseigne depuis septembre 2021 comme assistant de la classe de Rena Shereshevskaya à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.

La musique de son temps lui tient à cœur. Sollicité à maintes reprises par différents compositeurs, il eut en particulier le privilège de créer "une page d'éphéméride" de Boulez et d'étudier l'œuvre avec le compositeur. 

Après deux albums solo salués par la presse, "Fantaisie" et Vers l'ailleurs", il poursuit sa collaboration avec le label ,1001 Notes pour son troisième disque " A la Mazur" dédié à Chopin.

Quatre mains  Eve-Melody Salom Gaspard Dehaene  Folies 9 avril 2022

                          "Des habitués des Musicales de Fontaine"

  Samedi 1er avril  16h30

     Récital d'Eric Artz

Il débute le piano à 7 ans au CRD de Cholet puis au CRR de Nantes.
A l'âge de 10 ans, il obtient le Diplôme CFEM mention très bien à l’unanimité.

Concertiste et professeur de piano à l’école normale supérieure de Musique de Paris, Eric Artz est titulaire d’un Master mention très bien au Conservatoire National Supérieur de Paris, un diplôme d’artiste 3ème cycle (D.A.I) ainsi que du diplôme de concertiste de l’Ecole Normale Supérieure de Musique. Il est également lauréat de plus de 20 Concours Nationaux et Internationaux. Lui aussi habitué des Musicales de Fontaine, il se produit régulièrement en soliste et avec orchestre en France, en Europe et à l'étranger (Israël, Suisse, Maroc, Japon, Mexique...)

Programme

 

Bach, Cantate WV 106 : Actus Tragicus (transcription)...Composée vers 1708, le titre et le choix des textes extraits de la Bible évoquent une musique de funérailles. Anne Queffélec, dans son disque "Contemplation" consacré à Bach, joue cette sonate...à quatre mains avec Gaspard Dehaene.

Beethoven, Sonate n°8 Op.13 Pathétique...Composée entre 1798 et 1799 Son titre « Grande Symphonie Pathétique » accepté et assumé par Beethoven, informe de sa puissance et de son romantisme sous-jacent.

 Frédéric Chopin,

- Nocturne en do dièse mineur posthume Ecrit en do dièse mineur en 1830 à Vienne, ce nocturne est plein de charme et de sentiment. Son intitulé « lento con gran espressione » en indique le caractère intimiste.

https://www.youtube.com/watch?v=fvOn1ZaNjhg

Etude Op. 25 n°11son contenu dramatique repose sur un thème mélodique assez court et mystérieux composé d’une phrase musicale de deux mesures qui n’utilise que les trois notes « mi-fa-do ».

- Etude Op. 25 n°12 Les arpèges énergiques ondulatoires aux deux mains évoquant des flots agités, peuvent justifier l’appellation courante d’ « Océan » attribuée avec le temps à cette étude d’une grande profondeur expressive.

- Ballade n°1 Op.23 : Ecrite par intermittence à partir de 1831 à Vienne et publiée à Paris en 1837. Complexe dans sa simplicité, lyrique, passionnée, la première ballade est le reflet du romantisme de Chopin

Saint-Saëns, Extrait du Carnaval des animaux

 -Aquarium : le piano crée cette féérie liquide envoûtante et gracieuse. 

Eric Artz, Prélude n°3 Op.3 : Espérance

    Franz Liszt,

    - Campanella: L’étude n°3 « Campanella » en sol dièse mineur , une des plus difficiles du répertoire, requérant rapidité, souplesse et dextérité, est fondée sur le 2ème concerto pour violon de Paganini.

 - Rhapsodie Hongroise n°2Composée en 1847, assez éloignée du véritable folklore  hongrois, elle s’appuie sur des musiques jouées par des Roms-tsiganes.   

Samedi 1er avril  20h

 

L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

Hector Berlioz (1803-1869) 

La Symphonie Fantastique Op.14  ou « Episode de la vie d’un artiste »

 

Par le choix d’un thème précis, Berlioz ouvre la voie à la musique à programme. Surtout, il utilise le procédé de l'Idée fixe: Dans cette œuvre à  caractère autobiographique, il réussit à faire du fantôme féminin qui hante le héros un thème varié soumis à maints avatars, traversant l’œuvre et devenant son principe d’unité.

Berlioz, qui précise avoir écrit « sous l’influence de Goethe » la Symphonie fantastique, définit l’œuvre comme « l’histoire d’un jeune artiste qui, s’administrant une dose non létale d’opium dans le but de soulager sa souffrance amoureuse, est en proie à une succession d’épisodes psychédéliques »

Si vous souhaitez connaitre le détail des cinq scènes descriptives, vous pouvez lire ce qui suit:

  • Rêveries . Passion : Le jeune musicien s’est épris d’une femme, incarnée dans un thème musical gracieux. Après un largo rêveur en ut mineur, un thème obsessionnel, tel une « idée fixe », exposé à la flûte et au violon marque la rencontre avec l’être aimé. Il sera ensuite martelé, crescendo, réexposé en fanfare pour ensuite s’évanouir, accompagnant l’espoir puis la désillusion du jeune homme. Berlioz fait appel à toutes les ressources de timbres, de nuances, de rythmes pour exprimer au plus près les états d’âme de ce héros romantique.
  • Le Bal : l’artiste poursuit son errance lors d’un bal. Introduite à l’orchestre et à la harpe, la valse en la majeur est résolument exposée aux cordes et interrompue à deux reprises par le thème nostalgique de l’être aimé. Délicate et élégante, elle se conclut par un tourbillon fiévreux.
  • Scènes au champ : C’est un adagio en fa majeur, comme la Symphonie pastorale de Beethoven dont il s’inspire. L’artiste entend un duo chanté, se laisse bercer par le calme et la douceur de la nature. Mais flûte et hautbois marquent le retour du thème de la bien-aimée (idée fixe), suivi d’un épisode orchestral puissant, angoissé, jusqu’au retour final à l’apaisement.
  • Marche au supplice : Berlioz l’illustre ainsi « Ayant acquis la certitude que son amour est méconnu, l’artiste s’empoisonne avec de l’opium. La dose de narcotique, trop faible pour lui donner la mort, le plonge dans un sommeil accompagné des plus étranges visions : Il rêve qu’il a tué celle qu’il aimait, qu’il est condamné, conduit au supplice…et assiste à sa propre exécution » Mode mineur pour ce riche épisode : La puissance et le martellement des timbales du premier thème descendant plonge l’auditeur dans une ambiance martiale. La rythmique obsessionnelle des cordes suggère la fatalité de la mort prochaine. Le second thème plus exalté, plus puissant, caractérise la marche brillante et solennelle. Les deux sont repris alternativement pour l’arrivée à l’échafaud. L’« idée fixe », évoquant les pensées de l’artiste pour celle qu’il aimait, apparait timidement à la clarinette, interrompue par un accord sec de l’orchestre : le couperet de la guillotine tombe. La musique qui suit n’est que la manifestation de la « joie » de la foule. Cette scène, la plus courte, justifie à elle seule le qualificatif de « fantastique »
  • Songe d’une nuit de Sabbat (assemblée de sorciers au Moyen Age): Le héros pour ses propres funérailles se voit entouré d’une troupe d’ombres, de sorciers, de monstres dansant une ronde démoniaque. L’« idée fixe », maintenant travestie de façon sarcastique, est interrompue par l’intervention d’un étrange Dies Irae, par des cloches, par la ronde du Sabbat. Le glas en  accentue l’aspect morbide…bruits étranges, gémissements, cris… Berlioz, dans cette partition « pyrotechnique », tire de tous ses instruments les sonorités et bruits les plus extrêmes, les plus nouveaux, voire choquants pour atteindre la peinture d’une tempête « fantastique » qui s’achève avec une impressionnante fanfare de tout l’orchestre.

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                                 Troisième journée des Musicales en Folie

Dimanche 2 avril 14h30       

                       Musique en trio

Natacha Melkonian, piano  / Olivier Robin, violon  /

François Robin, violoncelle

  • Rachmaninoff  Trio Élégiaque n°1 en sol mineur

Comme la célèbre sonate pour violoncelle et piano, les deux trios élégiaques pour violon, violoncelle et piano sont composés alors que Rachmaninoff vit à Moscou.

Le trio n°1 fut écrit en 1892 alors que celui-ci accomplit, à 19 ans, sa dernière année de conservatoire.

L’œuvre ne comporte pas de numéro d’opus et ne sera publiée qu’en 1947. Le trio est en un seul mouvement, en sol mineur. Le terme "élégiaque" correspond à l’esprit de ce « lento lugubre ». Exposé au piano, puis au violon jusqu’à la fusion des instruments, il est teinté de pessimisme et d’une grande intensité expressive. Leur déclamation se fait plaintive, supplication poignante. Le thème ascendant initial est repris « a tutti » « forte » puis « smorzando-en mourant » pour une fin apaisée.

Si l’empreinte de son ami et soutien Tchaïkovski y est perceptible, la signature de Rachmaninoff  y est déjà reconnaissable : richesse de la partie pianistique, de la mélodie empreinte d’une charge émotionnelle intense propre au compositeur post-romantique.

  •  Schubert   Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100

De tous les musiciens, Schubert est sans doute celui qui échappe le plus aux définitions et aux catégories. Son œuvre, inclassable, pousse avec une joyeuse liberté…

Hors la « musique de théâtre » qui ne lui convint guère, sa nature discrète s’épanouit dans tous les genres musicaux. Cependant la voix, pour laquelle il composa les plus merveilleux lieder, le piano et les cordes, instruments « chanteurs » lui offrent un terrain de prédilection.

Le trio n°2 Op.100 est écrit en novembre 1827 : Schubert, bien que très malade, fait preuve d’une grande énergie créatrice (en témoigne le quintette à cordes, chef d’œuvre  composé à l’été 1828, deux mois avant sa mort le 18 novembre 1828).

Il semble que la mort de son idole Beethoven, quoique pleurée, l’ait affranchi d’un modèle écrasant et fascinant. Ce magnifique trio Op.100 fut exécuté à Vienne lors d’une unique grande représentation de ses œuvres  le 26 mars 1828, date anniversaire de la mort de Beethoven en 1827.

Utilisé à maintes reprises en illustrations cinématographiques, comme l’andante dans le célèbre film de Stanley Kubrick « Barry Lyndon » en 1975, ce trio reste l’une des pages les plus belles, représentatif de l’universalité de la musique de Schubert.

L’œuvre que Schubert, dans sa modestie, dédie « à ceux qui y prendront du plaisir », comporte quatre mouvements. On note tout spécialement la richesse et la récurrence des thèmes d’un mouvement à l’autre :

- Allegro :

Il comporte deux thèmes : le 1er en mi bémol majeur, est énergique, joué en « forte » - le second, harmoniquement plus subtil, est en si mineur.

- Andante con moto :

 Il s’agit en fait d’un mouvement lent, écrit en do mineur. Son thème proviendrait d’un chant du folklore suédois. Scandé au piano, il se déploie lentement au violoncelle avant d’être repris au piano. Il va au-delà de la mélancolie pour atteindre une détresse tragique.

- Scherzo :

Retour au mi bémol majeur qui lance un thème plein d’élan entre piano et cordes et agrémenté de modulations subtiles.

- Allegro Moderato :

 Le 1er thème, majeur, dansant et joyeux, est énoncé par le piano. Au 2ème thème mineur succède l’apparition tragique du  thème « suédois » de l’andante, librement traité, intense, qui aura raison de la danse du 1er thème et de l’espoir.

Les interprètes

 

Natacha Melkonian, piano

Après un bachelor et un DE obtenus au PESM de Bourgogne Franche-Comté dans la classe de Laure Rivière, Natacha poursuit ses études à la HEM de Genève dans la classe de Cédric Pescia. Elle y obtient son Master pédagogie et son Master interprétation. Depuis septembre 2022, elle enseigne au Conservatoire de Musique de Genève.

Olivier Robin, violon


Après ses années d’études à Dijon, Lyon puis Berlin, Olivier intègre l’Académie Karajan de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Son expérience de musicien chambriste l’amène à jouer avec de nombreux ensembles.

 

François Robin, violoncelle

François débute le violoncelle en Bretagne et poursuit ses études musicales à Dijon, aux CNSM de Lyon et Paris en passant par Vienne et Madrid. Passionné de musique de chambre, il est violoncelliste du quatuor Van Kuijk de 2014 à 2020. Désormais présent sur tous les continents et les plus belles salles, il poursuit une activité de free-lance.

Dimanche 2 avril  16h30     Complet

 

Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

- Ravel  Boléro en ut majeur M. 81

Alors que beaucoup de pièces furent écrites pour le piano, puis ensuite savamment orchestrées  par Maurice Ravel, le « Boléroballet pour orchestre », composé durant l’été 1928, fait partie des quelques œuvres directement composées pour orchestre. Il reflète à la fois la prédilection du compositeur pour les rythmes de danse (le boléro est une danse espagnole d’origine ancienne) ainsi que son amour pour l’Espagne qui le captive depuis son enfance au Pays Basque.

Aussi accède t’il à la demande de son amie, la danseuse Ida Rubinstein de lui écrire un « ballet à caractère espagnol » Le ballet puis la version de concert eurent un succès planétaire jamais démenti.

L’œuvre  est singulière, simple dans sa  mélodie en do majeur. A trois temps, sur le rythme   obsédant d’un indolent boléro, marqué par la caisse claire tout au long de l’œuvre.  Il s’agit d’une répétition incantatoire, d’une combinaison des instruments de plus en plus complexe créant des sonorités inouïes, d’une variation de la masse orchestrale qui s’étoffe jusqu’à un long crescendo éclatant en une violence finale paroxystique.

Ravel, qui ironisait « je n’ai écrit qu’un seul chef d’œuvre dans ma vie et il n’y a pas de musique dedans », était considéré par Stravinsky  comme « le meilleur orchestrateur »

Son  « Boléro » demeure l’une des œuvres les plus jouées et une des plus fascinantes.

- Stravinsky

Le Sacre du Printemps ou "Tableaux de la Russie païenne"
                             version orchestrale

Après le succès de l’Oiseau de Feu, le Sacre du Printemps, ballet commandé par Diaghilev pour ses « Ballets Russes », provoque le scandale le 29 mars 1913 lors de sa création au théâtre des Champs-Elysées. La barbarie du sujet, la chorégraphie provocante de Nijinski, la laideur des costumes et l’étrangeté des sons produits épouvantent…Moins d’un an après, l’œuvre est acclamée en version concert. L’imposant orchestre est une extension de l’orchestre symphonique classique, axée sur la variété des instruments à vent.( L’EOD s'est élargi pour ces Musicales en Folie à 92 instrumentistes)

Le Sacre décrit un « grand rite sacral païen » : le sacrifice d’une jeune femme par sa communauté pour conquérir la faveur du dieu du printemps.

L’œuvre comprend des suites de tableaux en deux sections :

- Adoration de la terre

- Sacrifice, que clôt la célèbre « danse sacrale »

La sauvagerie émane bien du « grand orchestre », objet des explorations musicales de Stravinsky : les mélodies sont dévolues aux bois et aux cuivres, les archets se font percussifs, les timbres sont crus ; les courtes cellules rythmiques, les accents, créent tension et fièvre.

Chef d’œuvre d’énergie musicale, sa force explosive révolutionnaire fait du Sacre du Printemps une des partitions essentielles de la musique du XXème siècle.

 

Les timbales du Sacre du printemps  https://www.youtube.com/watch?v=QcCawA7TG00

 

Les interprètes

  • Flavien BOY

 La modestie du chef d'orchestre talentueux  l'empêchera de vous le dire, mais à chaque étape de ses études au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon, à l'Université de Bourgogne en faculté de musicologie, comme au CNSMDP, Flavien Boy est l'abonné des mentions Très Bien et des médailles d'or. 

Il obtient son DEM de direction d'orchestre mention Très Bien à l'unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Jean-Sébastien Béreau au conservatoire de Dijon en décembre 2004. Il entre ensuite dans la classe d'analyse de Michaël Lévinas au CNSM de Paris, où il reçoit un Premier Prix, mention Très Bien, en juin 2007.

Actuellement Directeur artistique de l'Ensemble Orchestral de Dijon, il travaille à redéfinir la relation entre public et musiciens. Il s'investit ainsi dans divers projets transversaux mêlant à la musique, pédagogie, théâtre ou danse. 

  • L'Ensemble Orchestral de Dijon

Créé en 2004, l'Ensemble Orchestral de Dijon regroupe des musiciens professionnels et amateurs. Les musiciens de l'EOD prennent plaisir à explorer un répertoire éclectique. Chaque année, ils proposent des formes de représentations variées : concerts commentés, interactifs et ludiques, concerts pédagogiques dans les musées de la ville de Dijon...Ils se produisent en Bourgogne et

également dans toute la France et à l'étranger.

L'ensemble se compose habituellement d'une cinquantaine de musiciens mais il s'est élargi pour ces Musicales en Folie à 92 instrumentistes.

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"Oh des disques" Sylvie Bouissou sera présente pendant toute la durée da festival et vous proposera tout un choix de disques et livres en relation avec les concerts.

https://img.over-blog-kiwi.com/1/08/46/93/20190401/ob_e1f535_logo-oh-des-disques.jpg

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 Pendant les Folies, un point "boissons/petite restauration" sera ouvert samedi et dimanche à partir de 12h. 

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 Réservation pour les Folies

Option1: Rendez-vous dans le Hall du CAPJ   Rue des Carrois   Fontaine-lès-Dijon

 

           du Lundi 27 au Jeudi 30 mars de 15h à 18h
 

Option 2 : Réservez par courrier en envoyant le(s) formulaire(s) accompagné du règlement à l'ordre de "La Scène Fontainoise" à: Mme Colette Renaut 1, allée des Pampres  21121 Fontaine-lès-Dijon

Vous trouverez vos billets avant les concerts au Bureau des Folies à l’entrée du Centre Pierre Jacques 2, rue du Gal de Gaulle à Fontaine-lès-Dijon. 
 

Option 3: tel 06 01 96 12 47 

Pendant le festival : ouverture de la billetterie 30mn avant chaque concert
 
Formulaire de réservation

Formulaire de réservation

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 La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.

                      Renseignements : 06 01 96 12 47

 

 

 

  • Le Blog de la Scène Fontainoise :       

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                              Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC

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Retour sur le concert du 9 mars ...... Tout sur les Folies 10ème anniversaire ...... 31 mars, 1er et 2 avril !

Publié le par Jean-Paul Grandclaudon

  "Brahms aujourd'hui / Beethoven au naturel"

Jeudi soir, les spectateurs qui ont bravé la tempête ont été récompensés par un merveilleux duo Agnès Pyka, au violon et Laurent Wagschal au piano...dans des sonates inspirées a contrario par une "nature clémente" 

 Ecrite en 2018 à la demande des deux interprètes, en regard de la 3ème Sonate de Johannes Brahms, la 1ère œuvre jouée fut la sonate Winternacht  de Graziane Finzi. La qualité technique et musicale des deux interprètes nous ont permis de découvrir un nouvel univers sonore, notamment dans le magnifique 2ème mouvement.

Retour en 1801 : La célèbre sonate n°5 de Beethoven "Le Printemps" , l'une des plus enjouées et des plus lyriques, Son écriture plus classique permit à nos deux musiciens une très belle complicité dans le chant. 

Puis la sonate n°3 en ré mineur de Brahms (1887)  dramatique, épique et sentimentale, a mis en valeur les qualités techniques et musicales des deux artistes dans une interprétation passionnée.

 Agnès Pyka, d'une grande sensibilité...Laurent Wagschal, qui allie précision et expressivité, nous ont offert une belle soirée...

 

Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani
Agnès Pyka & Laurent Wagschal      Photos Stéphane Floreani

Agnès Pyka & Laurent Wagschal Photos Stéphane Floreani

      Vendredi 31 mars, Samedi 1er avril, Dimanche 2 avril      

  Place aux Musicales en Folie..

 

 

                       

                                         

    "Les chefs d'œuvre du classique"         

 

 

 

 

                           

" Un voyage... qui nous invite au rêve et au partage de la beauté à travers les immortels chefs-d’œuvre légués par  Beethoven, Schumann, Prokofiev, Mozart, Berlioz…toujours vivants ! "

                                                        Anne Queffélec, notre marraine

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En écoutant France Bleu Bourgogne, notre nouveau partenaire, vous pourrez gagner des invitations gratuites pour les concerts du 31 mars 20h, 1er avril 20h et 2 avril 16h30.

  France Bleu Bourgogne

      Dijon/Chenove   98,3

                                                                                                                        Nuits St Georges   103,7

Interview de Flavien Boy dimanche 26 mars entre 7h35 et 7h50

Interview de Gaspard Dehaene mardi 28 mars entre 17h et 17h15

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Vendredi  31  mars   

  •  
  •  
  • 17h30  Inauguration des Musicales en Folie

    entrée gratuite

                   

 avec Daniel François, piano-jazz

 

Il a mené une carrière complète de professeur de Formation musicale au Conservatoire National de région de Dijon. Son répertoire original  est construit autour de thèmes très divers (Ragtime, standards, mélodies françaises) souvent présentés sous forme d’arrangements personnels avec des clins d’œil à quelques grands compositeurs classiques. Il a eu l'occasion d'accompagner Claude Luter, Claude Bolling...et Barbara.

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  • 20 h  L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian...

                          Mozart en Folie !

 

  •  
  • Concerto pour piano et orchestre n°20 en ré mineur K 466 

Composé et crée à Vienne en février 1785, ce concerto, d'une dimension tragique avec ses accents tourmentés, pourrait être perçu comme les prémices du "Romantisme".

Trois mouvements tout en contraste :un allegro fougueux et dramatique, une romance lyrique en 5 parties et un joyeux allegro vivace assai...de quoi profiter de grandes cadences et de savourer cette écriture pianistique tout en contrastes (ODB)

avec Anne Queffélec, pianiste,  que le public des Folies connait bien et apprécie; elle était déjà présente le 12 avril 2013 pour la 1ère édition des "Musicales en Folie" ...sous le signe de Mozart !

 

  • Symphonie n°40 en sol mineur K.550   (1788)

1788 est pour Mozart une année difficile: Les difficultés financières s'accumulent, Vienne boude son Don Giovanni ... Il ne cesse pas pour autant de composer: ses trois dernières symphonies, les numéros 39 "Prague", 40 en sol mineur, puis 41 "Jupiter" sont écrites entre le 28 juin et le 10 août...et, à partir de l'automne, il entre dans une période d'intimité et de sérénité avec trio, sonate, quatuor...pour s'épanouir avec le quintette avec clarinette K.588.

La symphonie 40 est la plus célèbre de ses symphonies:

Mozart a 32 ans et livre ici une partition sublime, mélancolique, caractérisée par une grâce inégalée, qui nous transporte au sein de l'esthétique classique viennoise : " Une œuvre dont chaque note est de l'or pur, chaque partie est un trésor " écrit Robert Schumann.

L'orchestration est flamboyante. Parmi ses 40 symphonies, la tonalité de sol mineur n'a été utilisée que deux fois...c'est pour Mozart la couleur de l'inquiétude et du drame.

 

Anne Queffélec

Anne Queffélec figure parmi les pianistes les plus aimés de sa génération. Elle jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale.

 " La musique nous permet d’incarner l’invisible, dans un monde où on est de plus en plus submergé par le visible. Le véritable «homme augmenté» de demain, ce n’est pas l’homme numérique. C’est l’homme artiste"     Anne Queffélec

Elle a débuté sa carrière il y a 55 ans en 1968. Fraiche émoulue du Conservatoire de musique de Paris, Anne Queffélec part à 20 ans se perfectionner à Vienne auprès du maitre du piano autrichien Alfred Brendel. Elle décroche ses premiers lauriers: le concours international de Munich, puis celui de Leeds en 1969...ces succès ne tardent pas à faire d'elle une soliste en vue invitée à travers le monde.

Elle a une affinité passionnée avec l'univers mozartien, en témoigne l'intégrale des sonates de Mozart qu'elle a donnée à la Roque d'Anthéron en 2003 au cours de six concerts diffusés en direct sur France Musique.

Sa riche discographie comporte plus d'une quarantaine d'enregistrements auxquels s'ajoute celui les trois dernières sonates (30-31-32) de Beethoven paru en novembre 2022, qui a rencontré un accueil médiatique enthousiaste.

Joseph Bastian

©  R. Bassenne 

 

Émergeant rapidement comme l’un des talents les plus passionnants de la jeune génération, le chef d’orchestre franco-suisse Joseph Bastian est largement célébré pour sa « précision totale, et sa manière calme et magistrale », et est réputé pour le remarquable partenariat qu’il crée avec les musiciens. La saison 2022/2023 marque le début du mandat de Joseph Bastian en tant que Chef Principal de l’Orchestre Dijon Bourgogne.

2023 marque sa seconde année comme Chef Principal de l’Orchestre des Jeunes d’Asie(« Asian Youth Orchestra »), inspirant cet ensemble de premier plan lors de grandes tournées à travers l’Asie du Sud-Est.

 

Orchestre Dijon Bourgogne

 Ensemble associé à l’Opéra de Dijon, l’ODB est présent sur la scène et dans la fosse de l’Auditorium dans l’exécution du répertoire symphonique et lyrique, de l’époque classique à nos jours. Il accompagne des productions audacieuses et des solistes de renom (Renaud Capuçon, Denis Kozhukhin, Adélaïde Ferrière...)

Vous avez pu le voir le 1er mars sur la scène de l'auditorium animer les Victoires de la musique

 En parallèle, l’ODB propose une saison de musique de chambre dans différents lieux patrimoniaux de la ville de Dijon ainsi que de nombreuses actions à destination des publics qui ne peuvent se déplacer.

                                                  ©  R. Bassenne

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Samedi 1er avril

 

 

 

11h     Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon - entrée gratuite

La classe de chant lyrique de Roselyne Allouche, accompagnée d’un ensemble de violoncelles d’Evelyne Peudon, ouvre le concert par de petites formes : airs, solos, duos célèbres du répertoire classique ou traditionnel. Puis, l’atelier lyrique de

Sylvaine Bertrand interprètera un programme composé d’extraits de grands opéras français.

Un tutti final terminera cette évocation des chefs d'œuvre de Purcell, Vivaldi, Haendel, Schubert, Offenbach, Gounod… 

14h   Les concertos de Schumann et de Prokoviev

L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

- Schumann  Concerto pour piano et orchestre n°20 en la mineur Op.54                                 Eve-Melody Salom, piano

Ce concerto  écrit pour son épouse Clara à partir d'une Fantaisie pour

orchestre composée en 1841, compte parmi les œuvres les plus aimées du répertoire : ses élans passionnés, son lyrisme et sa poésie sont les reflets d’une âme tourmentée et profondément romantique. C'est le témoignage d'une belle histoire d'amour. Le piano et l'orchestre dialoguent ici avec autant de délicatesse que de passion.
Schumann n’en écrira pas d’autres.

- Prokoviev  Concerto pour piano et orchestre n°3 en do majeur Op.26                                       Gaspard Dehaene, piano

Avec Rachmaninov et Stravinsky, Serge Prokofiev peut être mis au premier rang des compositeurs russes du 20ème siècle. Son écriture, moderne, n’en fut pas moins populaire. Les cinq concertos pour piano et orchestre valurent à leur auteur, excellent virtuose, un réel ascendant sur le public occidental et une renommée internationale.

Le concerto est crée à Chicago le 16 décembre 1921 et devient célèbre après son exécution à Paris en 1922, avec Koussevitsky à la baguette et encore Prokofiev au piano.

On retrouve dans le concerto n°3 en trois mouvements composé aux Etats Unis et à Paris en 1921 les contrastes caractéristiques de l’œuvre de Prokofiev…Dans un bel équilibre entre soliste et orchestre, d’amples mélodies côtoient d’énergiques toccatas auxquelles la tonalité de do majeur confère une étonnante force percussive côtoyant de subtils pianissimos.

 L’écriture pianistique, riche de sonorités contrastées et de rythmes modernes, est élaborée, virtuose, voire acrobatique. Prokofiev joue, pour surprendre, de la densité et du débit de l’orchestre.

Ce chef d’œuvre, qui fait date dans l’histoire de la musique, demeure un « monument » pour les orchestres et les pianistes…et un grand moment pour les auditeurs.

 Les interprètes

  • Eve-Melody Salom

 

Elle débute ses études musicales et de danse au Conservatoire de Dijon avant d’intégrer en 2015 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en piano dans la classe de Denis Pascal. Elle y obtient en 2020 son diplôme de Master.
Passionnée de musique de chambre, elle rejoint au CNSMDP la classe de Claire Désert en 2019 ainsi que la même année la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Elle multiplie ses expériences pianistiques tout en poursuivant en parallèle des études en Cycle Concertiste au CRR de Paris dans la classe de David Saudubray.

Lauréate de plusieurs concours internationaux, soliste confirmée, elle est aussi chambriste passionnée en piano et en alto. Elle joue de ses deux instruments dans divers festivals et concerts.

  • Gaspard Dehaene

    Après ses études au CRR de Paris dans la classe d'Anne-Lise Gastaldi, Gaspard Dehaene obtient en 2012 son Master au CNSMD de Paris, dans les classes de Bruno Rigutto et Denis Pascal. Admis ensuite au Mozarteum de Salzbourg auprès de Jacques Rouvier, il approfondit son art avec Rena Shereshevskaya à l'École Normale de Musique, et obtient parallèlement son Master d'accompagnement vocal dans la classe d'Anne Le Bozec au CNSMD de Paris en 2017.

Parallèlement à une brillante carrière pianistique en récital, musique de chambre et avec orchestre, il enseigne depuis septembre 2021 comme assistant de la classe de Rena Shereshevskaya à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.

    Quatre mains  Eve-Melody Salom Gaspard Dehaene  Folies 9 avril 2022

                          "Des habitués des Musicales de Fontaine"

 

16h30 Récital d'Eric Artz

 

Bach, Cantate WV 106 : Actus Tragicus (transcription)...Composée vers 1708, le titre et le choix des textes extraits de la Bible évoquent une musique de funérailles. Anne Queffélec, dans son disque "Contemplation" consacré à Bach, joue cette sonate...à quatre mains avec Gaspard Dehaene.

Beethoven, Sonate n°8 Op.13 Pathétique...Composée entre 1798 et 1799 Son titre « Grande Symphonie Pathétique » accepté et assumé par Beethoven, informe de sa puissance et de son romantisme sous-jacent.

 Chopin

- Nocturne en do dièse mineur posthume Ecrit en do dièse mineur en 1830 à Vienne, ce nocturne est plein de charme et de sentiment. Son intitulé « lento con gran espressione » en indique le caractère intimiste.

 

https://www.youtube.com/watch?v=fvOn1ZaNjhg

Etude Op. 25 n°11son contenu dramatique repose sur un thème mélodique assez court et mystérieux composé d’une phrase musicale de deux mesures qui n’utilise que les trois notes « mi-fa-do ».

- Etude Op. 25 n°12 Les arpèges énergiques ondulatoires aux deux mains évoquent des flots agités, peuvent justifier l’appellation courante d’ « Océan » attribuée avec le temps à cette étude d’une grande profondeur expressive.

- Ballade n°1 Op.23 : Ecrite par intermittence à partir de 1831 à Vienne et publiée à Paris en 1837, Complexe dans sa simplicité, lyrique, passionnée, la première ballade est le reflet du romantisme de Chopin

 

Saint-Saëns, Extraits du Carnaval des animaux

 -Aquarium : le piano crée cette féérie liquide envoutante et gracieuse. 

Eric Artz, Prélude n°3 Op.3 : Espérance

    Liszt

    - Campanella: L’étude n°3 « Campanella » en sol dièse mineur , une des plus difficiles du répertoire, requérant rapidité, souplesse et dextérité. est fondée sur le 2ème concerto pour violon de Paganini.

 - Rhapsodie Hongroise n°2Composée en 1847, assez éloignée du véritable folklore  hongrois, elle s’appuie sur des musiques jouées par des Roms-tsiganes.   

 

 

 

Eric Artz

Concertiste et professeur de piano à l’école normale supérieure de Musique de Paris, Eric Artz est titulaire d’un Master mention très bien au Conservatoire National Supérieur de Paris, un diplôme d’artiste 3ème cycle (D.A.I) ainsi que du diplôme de concertiste de l’Ecole Normale Supérieure de Musique. Il est également lauréat de plus de 20 Concours Nationaux et Internationaux. Lui aussi habitué des Musicales de Fontaine, il se produit régulièrement en soliste et avec orchestre en France, en Europe et à l'étranger (Israël, Suisse, Maroc, Japon, Mexique...)

20h  L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

Hector Berlioz (1803-1869) 

La Symphonie Fantastique Op.14  ou « Episode de la vie d’un artiste »

 

Par le choix d’un thème précis, Berlioz ouvre la voie à la musique à programme. Surtout il utilise le procédé de l'Idée fixe: Dans cette œuvre à  caractère autobiographique, il réussit à faire du fantôme féminin qui hante le héros un thème varié soumis à maints avatars, traversant l’œuvre et devenant son principe d’unité.

Berlioz, qui précise avoir écrit « sous l’influence de Goethe » la Symphonie fantastique, définit l’œuvre comme « l’histoire d’un jeune artiste qui, s’administrant une dose non létale d’opium dans le but de soulager sa souffrance amoureuse, est en proie à une succession d’épisodes psychédéliques »

Si vous souhaitez connaitre le détail des cinq scènes descriptives, vous pouvez lire ce qui suit:

  • Rêveries . Passion : Le jeune musicien s’est épris d’une femme, incarnée dans un thème musical gracieux. Après un largo rêveur en ut mineur, un thème obsessionnel, tel une « idée fixe », exposé à la flute et au violon marque la rencontre avec l’être aimé. Il sera ensuite martelé, crescendo, réexposé en fanfare pour ensuite s’évanouir, accompagnant l’espoir puis la désillusion du jeune homme. Berlioz fait appel à toutes les ressources de timbres, de nuances, de rythmes pour exprimer au plus près les états d’âme de ce héros romantique.
  • Le Bal : l’artiste poursuit son errance lors d’un bal. Introduite à l’orchestre et à la harpe, la valse en la majeur est résolument exposée aux cordes et interrompue à deux reprises par le thème nostalgique de l’être aimé. Délicate et élégante, elle se conclut par un tourbillon fiévreux.
  • Scènes au champ : C’est un adagio en fa majeur, comme la Symphonie pastorale de Beethoven dont il s’inspire. L’artiste entend un duo chanté, se laisse bercer par le calme et la douceur de la nature. Mais flûte et hautbois marquent le retour du thème de la bien-aimée (idée fixe), suivi d’un épisode orchestral puissant, angoissé, jusqu’au retour final à l’apaisement.
  • Marche au supplice : Berlioz l’illustre ainsi « Ayant acquis la certitude que son amour est méconnu, l’artiste s’empoisonne avec de l’opium. La dose de narcotique, trop faible pour lui donner la mort, le plonge dans un sommeil accompagné des plus étranges visions : Il rêve qu’il a tué celle qu’il aimait, qu’il est condamné, conduit au supplice…et assiste à sa propre exécution » Mode mineur pour ce riche épisode : La puissance et le martellement des timbales du premier thème descendant plonge l’auditeur dans une ambiance martiale. La rythmique obsessionnelle des cordes suggère la fatalité de la mort prochaine. Le second thème plus exalté, plus puissant caractérise la marche brillante et solennelle. Les deux sont repris alternativement pour l’arrivée à l’échafaud. L’« idée fixe », évoquant les pensées de l’artiste pour celle qu’il aimait, apparait timidement à la clarinette, interrompue par un accord sec de l’orchestre : le couperet de la guillotine tombe. La musique qui suit n’est que la manifestation de la « joie » de la foule. Cette scène, la plus courte, justifie à elle seule le qualificatif de « fantastique »
  • Songe d’une nuit de Sabbat (assemblée de sorciers au Moyen Age): Le héros pour ses propres funérailles se voit entouré d’une troupe d’ombres, de sorciers, de monstres dansant une ronde démoniaque. L’« idée fixe », maintenant travestie de façon sarcastique, est interrompue par l’intervention d’un étrange Dies Irae, par des cloches, par la ronde du Sabbat. Le glas en  accentue l’aspect morbide…bruits étranges, gémissements, cris… Berlioz, dans cette partition « pyrotechnique », tire de tous ses instruments les sonorités et bruits les plus extrêmes, les plus nouveaux, voire choquants pour atteindre la peinture d’une tempête « fantastique » qui s’achève avec une impressionnante fanfare de tout l’orchestre.

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Dimanche 2 avril

 

14h30 Musique en trio

 

Natacha Melkonian, piano 

Olivier Robin, violon  

François Robin, violoncelle

Rachmaninoff  Trio Élégiaque n°1 en sol mineur

Comme la célèbre sonate pour violoncelle et piano, les deux trios élégiaques pour violon, violoncelle et piano sont composés alors que Rachmaninoff vit à Moscou.

Le trio n°1 fut écrit en 1892 alors que celui-ci accomplit, à 19 ans, sa dernière année de conservatoire.

L’œuvre ne comporte pas de numéro d’opus et ne sera publiée qu’en 1947. Le trio est en un seul mouvement, en sol mineur. Le terme "élégiaque" correspond à l’esprit de ce « lento lugubre ». Exposé au piano, puis au violon jusqu’à la fusion des instruments, il est teinté de pessimisme et d’une grande intensité expressive. Leur déclamation se fait plaintive, supplication poignante. Le thème ascendant initial est repris « a tutti » « forte » puis « smorzando-en mourant » pour une fin apaisée.

Si l’empreinte de son ami et soutien Tchaïkovski y est perceptible, la signature de Rachmaninoff  y est déjà reconnaissable : richesse de la partie pianistique, de la mélodie empreinte d’une charge émotionnelle intense propre au compositeur post-romantique.

- Schubert   Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100

Le trio n°2 Op.100 est écrit en novembre 1827 : Schubert, bien que très malade, fait preuve d’une grande énergie créatrice (en témoigne le quintette à cordes, chef d’œuvre  composé à l’été 1828, deux mois avant sa mort le 18 novembre 1828).

Utilisé à maintes reprises en illustrations cinématographiques, comme

l’andante dans le célèbre film de Stanley Kubrick « Barry Lyndon » en 1975, ce trio reste l’une des pages les plus belles, représentatif de l’universalité de la musique de Schubert.

L’œuvre que Schubert, dans sa modestie, dédie « à ceux qui y prendront du plaisir », comporte quatre mouvements. On note tout spécialement la richesse et la récurrence des thèmes d’un mouvement à l’autre :

- Allegro :

Il comporte deux thèmes : le 1er en mi bémol majeur, est énergique, joué en « forte » - le second, harmoniquement plus subtil, est en si mineur.

- Andante con moto :

 Il s’agit en fait d’un mouvement lent, écrit en do mineur. Son thème proviendrait d’un chant du folklore suédois. Scandé au piano, il se déploie lentement au violoncelle avant d’être repris au piano. Il va au-delà de la mélancolie pour atteindre une détresse tragique.

https://www.youtube.com/watch?v=ziOquRMSgVY

- Scherzo :

Retour au mi bémol majeur qui lance un thème plein d’élan entre piano et cordes et agrémenté de modulations subtiles.

- Allegro Moderato :

 Le 1er thème, majeur, dansant et joyeux, est énoncé par le piano. Au 2ème thème mineur succède l’apparition tragique du  thème « suédois » de l’andante, librement traité, intense, qui aura raison de la danse du 1er thème et de l’espoir.

 

 Les interprètes

 

  • Natacha Melkonian, piano

Après un bachelor et un DE obtenus au PESM de Bourgogne Franche-Comté dans la classe de Laure Rivière, Natacha poursuit ses études à la HEM de Genève dans la classe de Cédric Pescia. Elle y obtient son Master pédagogie et son Master interprétation. Depuis septembre 2022, elle enseigne au Conservatoire de Musique de Genève.

 

  • Olivier Robin, violon


Après ses années d’études à Dijon, Lyon puis Berlin, Olivier intègre l’Académie Karajan de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Son expérience de musicien chambriste l’amène à jouer avec de nombreux ensembles.

 

 

  • François Robin, violoncelle

François débute le violoncelle en Bretagne et poursuit ses études musicales à Dijon, aux CNSM de Lyon et Paris en passant par Vienne et Madrid. Passionné de musique de chambre, il est violoncelliste du quatuor Van Kuijk de 2014 à 2020. Désormais présent sur tous les continents et les plus belles salles, il poursuit une activité de free-lance.

Dimanche 2 avril  16h30

Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

- Ravel  Boléro en ut majeur M. 81

Alors que beaucoup de pièces furent écrites pour le piano, puis ensuite savamment orchestrées  par Maurice Ravel, le « Boléroballet pour orchestre », composé durant l’été 1928, fait partie des quelques œuvres directement composées pour orchestre et reflète la prédilection de Ravel pour les rythmes de danse.

Le ballet puis la version de concert eurent un succès planétaire jamais démenti.

L’œuvre  est singulière, simple dans sa mélodie en do majeur. A trois temps, sur le rythme obsédant d’un indolent boléro (danse espagnole d’origine ancienne), il s’agit d’une répétition incantatoire d’une même ligne mélodique, d’une combinaison des instruments de plus en plus complexe créant des sonorités inouïes, d’une variation de la masse orchestrale qui s’étoffe jusqu’à un long crescendo éclatant en une violence finale paroxystique.

Pour Ravel, il s’agissait «  d’une répétition monotone imposée jusqu’au malaise »…

https://www.lumni.fr/video/maurice-ravel-le-bolero

 

 - Stravinsky

Le Sacre du Printemps ou "Tableaux de la Russie païenne"
                             version orchestrale

Après le succès de l’Oiseau de Feu, le Sacre du Printemps, ballet
commandé par Diaghilev pour ses "Ballets Russes", provoque le
scandale le 29 mars 1913 lors de sa création au théâtre des Champs-
Élysées. La barbarie du sujet, la chorégraphie provocante de Nijinski, la laideur des costumes, l’étrangeté des sons produits épouvantent… Moins d’un an après, l’œuvre est acclamée en version concert.

Le Sacre décrit un "grand rite sacral païen" ; le sacrifice d’une jeune femme par sa communauté pour conquérir la faveur du dieu de printemps…

L’œuvre comprend des suites de tableaux en deux sections :

- Adoration de la terre

- Sacrifice, que clôt la célèbre « danse sacrale »

  https://www.youtube.com/watch?v=rQ5oVVjRBP4

La sauvagerie émane bien du "grand orchestre", objet des explorations musicales de Stravinsky : les mélodies sont dévolues aux bois et aux cuivres, les archets se font percussifs, les timbres sont crus ; les courtes cellules rythmiques, les accents, créent tension et fièvre.

Sa force explosive révolutionnaire fait du Sacre du Printemps une des partitions essentielles de la musique du XXe siècle.

Anecdote musicale racontée par Christian Morin, dans son livre " Notes légères - Drôles d'histoires de la musique classique" :

La musique comme remède: A l'entracte d'un concert, une femme aborde Igor Stravinsky:

- Je vous admire tellement, Maitre. Mais, je dois vous avouer une chose: votre Sacre du Printemps ne me touche pas.

- Je suis compositeur, madame. Pas médecin, répond Igor. 

Les interprètes

 

Flavien BOY
 La modestie du chef d'orchestre talentueux  l'empêchera de vous le dire, mais à chaque étape de ses études au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon, à l'Université de Bourgogne en faculté de musicologie, comme au CNSMDP, Flavien Boy est l'abonné des mentions Très Bien et des médailles d'or. 

Il obtient son DEM de direction d'orchestre mention Très Bien à l'unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Jean-Sébastien Béreau au conservatoire de Dijon en décembre 2004. Il entre ensuite dans la classe d'analyse de Michaël Lévinas au CNSM de Paris, où il reçoit un Premier Prix, mention Très Bien, en juin 2007.

Actuellement Directeur artistique de l'Ensemble Orchestral de Dijon, il travaille à redéfinir la relation entre public et musiciens. Il s'investit ainsi dans divers projets transversaux mêlant à la musique, pédagogie, théâtre ou danse. 

L'Ensemble Orchestral de Dijon

Créé en 2004, l'Ensemble Orchestral de Dijon regroupe des musiciens professionnels et amateurs. Les musiciens de l'EOD prennent plaisir à explorer un répertoire éclectique. Chaque année, ils proposent des formes de représentations variées : concerts commentés, interactifs et ludiques, concerts pédagogiques dans les musées de la ville de Dijon...Ils se produisent en Bourgogne mais également dans toute la France et à l'étranger.

L'ensemble se compose habituellement d'une cinquantaine de musiciens mais il s'est élargi pour ces Musicales en Folie à 92 instrumentistes.

Chaque année depuis 2015, l'Orchestre s'offre une résidence autofinancée à l'étranger, c'est ainsi qu'il s'est rendu cette année  à Crémone (Italie). Durant une semaine, les musiciens ont répété et préparé les œuvres, au programme de l'EOD, annoncées dans ce blog et que vous pourrez découvrir les 31 mars, 1er et 2 avril.

  EOD en répétitions à Crémone en février 2023     https://youtu.be/HULayOKxnUU

                                    

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"Oh des disques" Sylvie Bouissou sera présente pendant toute la durée da festival et vous proposera tout un choix de disques et livres en relation avec les concerts.

https://img.over-blog-kiwi.com/1/08/46/93/20190401/ob_e1f535_logo-oh-des-disques.jpg

   Pendant les Folies, un point "boissons/petite restauration" sera ouvert samedi et dimanche à partir de 12h.  ___________________________________________________________

 

            Réservation pour les Folies

 Nouveautés :

  •  Seul le PASS qui donnera accès à tous les concerts, bénéficiera d'une place numérotée choisie sur plan  identique pour tous les concerts.
  •  Placement libre pour tous les concerts unitaires  

 Les billets peuvent être achetés à l'entrée en fonction des places libres; Pour être sûr d'assister au concert que vous avez choisi, il est donc préférable de prendre votre billet lors des permanences de réservation. 

Option1: Hall du CAPJ   Rue des Carrois   Fontaine-lès-Dijon

  • Vous devrez remplir 1 formulaire de réservation par personne y compris pour les moins de 18 ans que bénéficient de la gratuité. Vous trouverez 1 exemplaire dans la brochure qui a été distribuée, d'autres seront également disponibles au "Bureau des Folies".
  • Pour mieux préparer votre commande, nous vous conseillons de "copier / coller /imprimer " et remplir le (ou les) bulletin ci-dessous en fonction du nombre de personnes avant de venir prendre vos réservations au CAPJ.

Option 2 : Réservez par courrier en envoyant le(s) formulaire(s) accompagné du règlement à l'ordre de "La Scène Fontainoise" à: Mme Colette Renaut 1, allée des Pampres  21121 Fontaine-lès-Dijon

Option 3: tel 06 01 96 12 47 

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  • __________________________________________________________________________________________

             Tarifs :

    Tous les concerts sont tarifés à l’unité 16 €. Dès que vous choisissez plus d’un concert, le tarif est dégressif - Gratuit pour les moins de 18 ans.

       Vous pourrez choisir la formule qui correspond le mieux à votre envie:

 1 concert  :  16 €  /  réduit: 12 €
 2 concerts : 28 €  /  réduit : 20 €                         
 3 concerts : 39 €  /  réduit : 27 €
 4 concerts : 48 €  /  réduit : 32 €
 5 concerts : 55 €  /  réduit : 35 €
 PASS          : 60 €  /  réduit : 36 €   avec place réservée sur plan
 
                                Permanences de réservation
- Mercredi 15 mars de 15h à 18h
- Lundi 20 mars de 15h à 18 h
- Mercredi 22 mars de 15h à 18h
- du Lundi 27 au Jeudi 30 mars de 15h à 18h
 
-Pendant le festival : ouverture de la billetterie 30mn avant chaque concert
 
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 La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.

                      Renseignements : 06 01 96 12 47

 

 

 

  • Le Blog de la Scène Fontainoise :       

  Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)

 

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                              Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC

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Les dates à retenir...Le prochain concert...La soirée de présentation des Folies/ les modalités de réservations et le programme

Publié le par Jean-Paul Grandclaudon

Samedi 4 mars 2023    10h - 15h non stop

     

            Réservation pour les Folies

 

 Option1: Hall du CAPJ   Rue des Carrois   Fontaine-lès-Dijon

 Nouveautés :

  •  Seul le PASS qui donnera accès à tous les concerts, bénéficiera d'une place numérotée choisie sur plan  identique pour tous les concerts.
  •  Placement libre pour tous les concerts unitaires  

 Les billets peuvent être achetés à l'entrée en fonction des places libres; Pour être sûr d'assister au concert que vous avez choisi, il est donc préférable de prendre votre billet lors des permanences de réservation. 

  • Vous devrez remplir 1 formulaire de réservation par personne y compris pour les moins de 18 ans que bénéficient de la gratuité. Vous trouverez 1 exemplaire dans la brochure qui a été distribuée, d'autres seront également disponibles au "Bureau des Folies".
  • Pour mieux préparer votre commande, nous vous conseillons de "copier / coller /imprimer " et remplir le (ou les) bulletin ci-dessous en fonction du nombre de personnes avant de venir prendre vos réservations au CAPJ.

Option 2 : Réservez par courrier en envoyant le(s) formulaire(s) accompagné du règlement à l'ordre de "La Scène Fontainoise" à: Mme Colette Renaut 1, allée des Pampres  21121 Fontaine-lès-Dijon

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             Tarifs :

    Tous les concerts sont tarifés à l’unité 16 €. Dès que vous choisissez plus d’un concert, le tarif est dégressif - Gratuit pour les moins de 18 ans.

       Vous pourrez choisir la formule qui correspond le mieux à votre envie:

 1 concert  :  16 €  /  réduit: 12 €
 2 concerts : 28 €  /  réduit : 20 €                         
 3 concerts : 39 €  /  réduit : 27 €
 4 concerts : 48 €  /  réduit : 32 €
 5 concerts : 55 €  /  réduit : 35 €
 PASS          : 60 €  /  réduit : 36 €   avec place réservée sur plan
 
                                Permanences de réservation
 
- Samedi 4 mars de 10 h à 15 h non stop
- Lundi 6 mars de 15h à 18h
- Mercredi 8 mars de 15h à 18
h
- Lundi 13 mars de 15h à 18h
- Mercredi 15 mars de 15h à 18h
- Lundi 20 mars de 15h à 18 h
- Mercredi 22 mars de 15h à 18h
- du Lundi 27 au Jeudi 30 mars de 15h à 18h
 
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Dimanche 5 mars 2023

  France Bleu Bourgogne

9h00 - 10h03   Côté Loisirs , Comptez sur nous !
 
 Entre 9h15 et 9h30     
Interview de la violoniste Agnès Pika, fondatrice de l'ensemble "Des Equilibres", que vous pourrez applaudir jeudi 9 mars.
 

 

 

En écoutant France Bleu Bourgogne, notre nouveau partenaire, vous pourrez gagner des invitations gratuites pour les concerts du 9 mars 20h, 31 mars 20h, 1er avril 20h et 2 avril 16h30.

  France Bleu Bourgogne

      Dijon/Chenove   98,3

                                                                 Nuits St Georges   103,7

                                                                 ___________________________________________________________________________

 

Jeudi 9 mars 2023     20h     CAPJ

 

   Concert de l’ Ensemble «  Des Equilibres »

                       Agnès Pika, violon    Laurent Wagschal, piano

Prendre des chemins de traverse, échapper aux étiquettes, concevoir la musique comme un échange : depuis sa création, Des Équilibres nourrit l’ambition de proposer un vrai dialogue. C’est la violoniste Agnès Pyka qui donne l’impulsion en 2006 pour cette réunion de musiciens venus d’horizons différents mais avec la même volonté de faire converser des esthétiques et des formes d’art diverses.

Des Equilibres est resté fidèle à cette vocation de défricheur de nouveaux territoires sans pour autant abandonner la tradition : depuis l’époque classique jusqu’à la création contemporaine, l’ensemble a abordé toutes les formes de la musique de chambre mais toujours avec une prédilection pour les œuvres rares ou inédites :

C’est ainsi que le 9 mars, vous pourrez entendre une pièce de Graciane Finzi :

GRACIANE FINZI est née en 1945 dans une famille de musiciens.

Après des études au conservatoire de Casablanca, sa ville natale, Graciane Finzi entre au Conservatoire National Supérieur de Paris ou elle obtient de nombreux prix dont ceux de harmonie, contrepoint, fugue et composition.

 En 1979 elle est nommée professeur au CNSM de Paris. A partir de 1982, elle obtient de nombreux prix prestigieux (Prix Georges Enesco - Grand prix de la Sacem - Prix SACD -l’Institut de France lui attribue le Prix Chartier et, en 2020, le prix Florent Schmitt)–

 Les plus grands interprètes et orchestres aussi bien en France qu’à l’étranger ont créé ses œuvres. Son répertoire se compose d’une centaine d’œuvres et de sept Opéras. Citons: ”La tombée du jour”, pour voix et orchestre créé par José Van Dam - le concerto pour piano et orchestre avec Jean-Claude Pennetier  - « Par delà les étoiles » pour violon et orchestre, soliste et direction David Grimal…

 « Brahms aujourd’hui… Beethoven au naturel »

 

Au programme, trois sonates pour violon piano inspirées par la Nature :

  • Graciane Finzi  sonate Winternacht (2018) :

 " Une occasion de découvrir de nouveaux univers et paysages sonores "

Winternacht, sonate en 4 mouvements pour violon & piano est écrite en regard de la 3ème Sonate de Johannes Brahms. Cette œuvre a été commandée  par Agnès Pyka et Laurent Wagschal en 2018 pour sa création le 29 janvier 2019 à la Ferme de Buisson (lieu historique devenu centre culturel, situé à Noisiel (Seine-et-Marne), et regroupant une scène nationale dédié aux spectacles vivants)

Dans Winternacht, la compositrice reprend des fragments de thèmes de la sonate de Brahms en les modelant minutieusement avec une touche de fraicheur et de spontanéité. Son principe : Extraire une cellule mélodique, la contracter ou au contraire l’étirer, la renverser, en quelque sorte la dénaturer, modelant le matériau musical suivant ses envies et son inspiration…par exemple, une épopée miniature pleine d’images –tel un paysage de neige, doux et feutré – semble surgir du 3ème mouvement « cantabile »,

 La musique de Graciane Finzi est très libre et met en avant de nouvelles couleurs sonores :« Je me suis attachée à chaque mouvement en prenant de petites cellules, reconnaissables ou pas, dans chacun d’entre eux. C’est une expérience très intéressante qui supprime le trac de la page blanche. J’aurais écrit une sonate en quatre mouvements sans faire référence à Brahms, elle aurait été très différente, poursuit-elle. J’ai travaillé dans la pâte sonore, et je me suis permis dans l’Adagio un côté soutenu, très cantando, que je n’aurais sans doute pas osé dans un autre contexte.»  Graciane Finzi 

Lien vidéo interview Graciane Finzi      https://youtu.be/HOUdo5rs32g

  • Beethoven  sonate n°5 en fa majeur Op.24 (1801) :

 L'appellation « le printemps », attribuée après la mort de l’auteur, définit le climat et l’esthétique de cette œuvre. C’est l’une de ses sonates pour violon et piano les plus enjouées et les plus lyriques et la première en quatre mouvements : aux trois mouvements habituels des sonates pour deux instruments vient s’ajouter un scherzo. 

Duo Flavia  Sonate le printemps Scherzo : https://www.youtube.com/watch?v=tD3E5pFfldw

  • Brahms  sonate n°3 en ré mineur Op.108 (1887) :

Brahms écrit son triptyque de sonates au bord du lac de Thun, en Suisse et prend cet environnement comme muse.

Dédiée au chef d'orchestre et ami Hans von Bulow, cette sonate en ré mineur a été créée à Budapest par Jenő Hubay et Brahms le 22 décembre 1888.

Pleine de lyrisme, de sensibilité et de charme, Elle comporte quatre mouvements :

Après un début Allegro où la puissance combinée des instruments semble surgir du silence, le second mouvement Adagio, poignant, se développe en toute liberté. Le troisième mouvement, Un poco presto et con sentimento, provoque le même sentiment et évoque presque une danse hongroise d'une grande légèreté, pour enfin laisser place à un final épique Presto agitato .

 

Les interprètes

  • Agnès Pyka, violon

Violoniste des plus singulière et talentueuse, Agnès Pyka a poursuivi ses études à travers l’Europe : A la Scuola di Alto Perfezionamento de Saluzzo (Italie) où elle remporte le premier prix de violon et de musique de chambre, à l'Académie "Ferenc Liszt" de Budapest (premier prix de violon et de musique de chambre) avant de gagner l'Amérique du Nord pour étudier avec Lorand Feniyves à l'Université de Toronto.

Elle reçoit par ailleurs les premiers prix des concours internationaux: National Jeunes Solistes Hart House (Toronto) ; National Schubert (Italie), Européen de Moncalieri (Italie).

Elle a consacré l’essentiel de sa vie musicale à la musique de chambre.

Elle crée en 2006 Des Équilibres, un ensemble à géométrie variable et laboratoire de création. Elle rencontre dès lors les plus grands noms de la musique. Toujours curieuse des répertoires d’aujourd’hui, elle collabore avec de nombreux compositeurs contemporains (Nicolas Bacri, Phi­lippe Hersant et Graciane Finzi)

Elle étend le champ des possibles de la musique classique au gré de ses rencontres et de ses nombreuses tournées à l’étranger. 2022 sera l’occasion de rencontrer la chanteuse Cristina Branco, incontournable reine du fado contemporain, afin de partager une rencontre entre écriture contemporaine et musique de tradition..

Agnès Pyka joue un violon Stefano Scarampella (considéré comme l'un des meilleurs luthiers du XXe siècle) datant de 1900 :

https://banqueinstruments.conseildesarts.ca/instruments/violon-stefano-scarampella-1900

Sa discographie est largement saluée par la critique nationale et internationale.

  • Laurent Wagschal, piano

Laurent Wagschal est né le 8 février 1972 à Lyon. C’est grâce à son père, claveciniste amateur, qu’il découvre le piano. Après avoir obtenu la médaille d’or au conservatoire d’Annecy, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Parallèlement, il suit des études jusqu’à un baccalauréat scientifique, son choix de devenir pianiste professionnel s’étant fait naturellement sans qu’il se pose de question.

Pianiste parmi les plus originaux et brillants de sa génération, il s’est distingué depuis plusieurs années par son engagement pour défendre le répertoire de la musique française et notamment ses compositeurs oubliés. En témoigne une discographie riche d’une vingtaine de titres chaleureusement salués par la presse et parmi lesquels figurent notamment des enregistrements consacrés aux œuvres pour piano de Dukas, Pierné, Schmitt, Fauré ; Il enregistrera l’intégrale de la musique de chambre avec vents de Saint-Saëns réalisée avec les solistes de l’Orchestre de Paris, enregistrement nominé aux Victoires de la Musique classique 2011 dans la catégorie « Meilleur enregistrement de l’année ».

 Laurent Wagschal se produit régulièrement sur des scènes prestigieuses à Paris (Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Élysées, Auditorium du Musée d’Orsay, Radio-France), à l’étranger (Auditorium National de Musique de Madrid, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Carnegie Hall à New York, Dongsoong Hall à Séoul, Tokyo Opera City Recital Hall), ainsi que dans de nombreux festivals (Folle Journée de Nantes, Midem de Cannes, Festival Chopin à Paris, Festival Présences, Festival du Périgord Noir….).

Passionné de musique de chambre, il est lauréat de nombreux concours dans cette discipline.

L’Enregistrement

Soucieux de tisser des liens entre le répertoire classique et la musique de notre temps, de mettre en regard les œuvres du passé et celles d’aujourd’hui afin de toujours mieux faire sentir au public la continuité et l’unité de la musique, l’Ensemble de musique de chambre Des Équilibres a eu l’idée de commander à trois compositeurs, Nicolas Bacri, Graciane Finzi et Philippe Hersant, trois œuvres en écho aux Sonates pour violon et piano de Brahms (1833-1897), sonates aussi géniales que différentes entre elles.

 Album enregistré en juin 2020 au studio Stephen Paulello, à Villethierry (Yonne) avec un piano de concert unique au monde" l’Opus 102" …comprenant 102 notes au lieu des 88 habituelles    https://www.cadenceinfo.com/piano-opus-102.htm

Brahms aujourd’hui : sorti en février 2021 est d’ores et déjà YYYY Diapason, fff Télérama, Supersonic Pizzicato, 5 ***** Classica et no­miné à l’ICMA International Classical Music Award 2022.

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Tarifs :

Tarif plein 16 € -  réduit 10 € - gratuit pour les moins de 18 ans -

Renseignements : 06 01 96 12 47

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Soirée de présentation des "Musicales en Folie"

 10ème anniversaire -

                     C'était mardi 28 février

 

                                       « Immersion visuelle musicale » …

  • Dans le travail technique avant les concerts notamment pianistiques.
  • ​​​​​​​Souvenirs…souvenirs de quelques répétitions de l’EOD lors des Folies passées (Emmanuelle Swiercz, Gaspard Dehaene, Emmanuelle Bouillot) et des Folies actuelles.
  • Rencontre marquante avec Flavien Boy.​​​​​​​

    Toujours admiré comme chef inspiré de l’EOD, Flavien, avec beaucoup de simplicité, d’aisance et de pédagogie, répondit de façon précise et pertinente aux questions posées, allant même jusqu'à faire travailler aux spectateurs les rythmes très difficiles de la « Danse sacrale » du  Sacre du printemps d’Igor Stravinsky.

 

              Lien vidéo   https://youtu.be/eXkDvfrL4rA 
  • Puis, devant cette terrible partition, des échanges musicaux plus personnels se poursuivirent avec ce musicien d’une belle empathie.

​​​​​​​

 

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  • Film de présentation des 7 concerts « Chefs d’œuvre de la musique classique » pour le 10ème anniversaire des Musicales en Folie.

                                                                                             BG

Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG
Soirée de présentation des Folies   Photos Stéphane Floreani et JPG

Soirée de présentation des Folies Photos Stéphane Floreani et JPG

 

Vendredi 31 mars, samedi 1er, dimanche 2 avril

       Pour terminer la saison, un évènement :

      Le 10ème anniversaire des Folies

             7 prodigieux concerts

mis en musique par vos interprètes favoris

" Un voyage... qui nous invite au rêve et au partage de la beauté à travers les immortels chefs-d’œuvre légués par  Beethoven, Schumann, Prokofiev, Mozart, Berlioz…toujours vivants ! "

                                                        Anne Queffélec, notre marraine
 

Vendredi  31  mars   

  • 17h30  Ouverture des Musicales en Folie

                                 (entrée gratuite)

avec Daniel François, piano-jazz

Il a mené une carrière complète de professeur de Formation musicale au
Conservatoire National de région de Dijon.
Son répertoire  est construit autour de thèmes très divers (Ragtime, standards, mélodies françaises) souvent présentés sous forme d’arrangements personnels avec de grands clins d’œil à quelques grands compositeurs classiques.

  • 20 h  L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian...Mozart en Folie !

 

©  R. Bassenne

Joseph Bastian commence par étudier le violoncelle, le trombone et la composition. Puis il devient trombone basse solo de l' Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise...avant de diriger cet ensemble en février 2016. Récompensé du prix Neeme Järvi 2016 et du Prix Eugen- Jochum en 2019, il dirige un nombre important de concerts en Europe et en Asie.

Ce chef d’orchestre franco-suisse est l’un des talents les plus prometteurs de sa génération: Il est aujourd’hui célébré à la baguette pour sa ‘‘grande précision, son calme et sa maîtrise’’ et réputé pour son sens remarquable du dialogue qu’il crée avec les musiciens.

Il a été nommé chef principal de l'ODB avec un mandat de 3 ans.
 

 

                                                  ©  R. Bassenne

Concerto pour piano et orchestre n°20 en ré mineur K 466 (1785)

Trois mouvements tout en contraste :un allegro fougueux et dramatique, une romance lyrique et tendre et un joyeux allegro vivace assai.

avec Anne Queffélec, pianiste, qu' on ne présente plus tant ses talents sont loués partout dans le monde et que le public des Folies connait bien et apprécie; elle était présente le 12 avril 2013 pour la 1ère édition des "Musicales en Folie" ...sous le signe de Mozart.

Article du Bien Public 17 avril 2013, rédigé par Jean-Jacques Goujon.
https://c.bienpublic.com/grand-dijon/2013/04/17/un-week-end-musical-epoustouflant

 

                                                   © Caroline Doutre

- Symphonie n°40 en sol mineur K.550 (1788)

Mozart a 32 ans et livre ici une partition sublime, délicate et mélancolique, caractérisée par une grâce inégalée, qui nous transporte au sein de l'esthétique classique viennoise : " Une œuvre dont chaque note est de l'or pur, chaque partie est un trésor " écrit Robert Schumann.

Samedi 1er avril

  • 11 h  Classes de violoncelle, de chant et atelier lyrique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon - entrée gratuite

La classe de chant lyrique de Roselyne Allouche, accompagnée
d’un ensemble de violoncelles d’Evelyne Peudon, ouvre le concert par
de petites formes : airs, solos, duos célèbres du répertoire classique ou
traditionnel. Puis, l’atelier lyrique de Sylvaine Bertrand interprètera un programme composé d’extraits de grands opéras français :
            Purcell, Vivaldi, Haendel, Schubert, Offenbach, Gounod…

Classes de violoncelle, de chant et atelier lyrique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon
Classes de violoncelle, de chant et atelier lyrique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon
Classes de violoncelle, de chant et atelier lyrique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon

Classes de violoncelle, de chant et atelier lyrique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon

Samedi 1er avril

  • 14h Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

- Schumann : Concerto pour piano et orchestre n°20 en la mineur Op. 54

Ce concerto  écrit pour son épouse Clara à partir d'une Fantaisie pour orchestre composée en 1841, compte parmi les œuvres les plus aimées du répertoire : ses élans passionnés, son lyrisme et sa poésie sont les reflets d’une âme tourmentée et profondément romantique.
Schumann n’en écrira pas d’autres.

Eve-Melody Salom, piano

Elle débute ses études musicales et de danse au Conservatoire
de Dijon avant d’intégrer en 2015 le Conservatoire National Supérieur
de Musique et de Danse de Paris en piano dans la classe de Denis
Pascal. Elle y obtient en 2020 son diplôme de Master.
Passionnée de musique de chambre, elle rejoint au CNSMDP la classe
de Claire Désert en 2019 ainsi que la même année la classe d’alto de
Pierre-Henri Xuereb. Elle multiplie ses expériences pianistiques tout
en poursuivant en parallèle, des études en Cycle Concertiste au CRR
de Paris dans la classe de David Saudubray.

Soliste confirmée, elle est aussi chambriste passionnée en piano ou en alto, comme vous avez pu l'applaudir le 13 octobre 2022 dans la Symphonie concertante de Mozart pour violon et alto, en compagnie de Steve Duong.

 

- Prokofiev: Concerto pour piano et orchestre n°3 en do majeur Op. 26

Les cinq concertos pour piano et orchestre valurent à leur auteur, excellent virtuose, un réel ascendant sur le public occidental et une renommée internationale.
On retrouve dans le concerto n°3 en trois mouvements composé aux États-Unis en 1921 les contrastes caractéristiques de l’œuvre de Prokofiev…Dans un bel équilibre entre soliste et orchestre, d’amples mélodies côtoient d’énergiques toccatas… aux subtils pianissimos succèdent d’obsédantes et puissantes percussions. L’écriture pianistique riche de sonorités et de rythmes modernes est très virtuose et élaborée. Prokofiev joue de la densité et du débit de l’orchestre pour surprendre et créer des états d’esprit contrastés.
Sur le succès de sa création à Chicago le 16 décembre 1921 avec Prokofiev au piano et à la baguette Koussevitsky
(D'origine russe, il fut directeur de l'Orchestre symphonique de Boston pendant 25 ans) , le compositeur écrivait : "Le public ne comprit guère, mais le soutint quand même".

Gaspard Dehaene, piano

C'est grâce à Chopin et sa 4ème Ballade, qu'à l'âge de 16 ans Gaspard vécut le tournant de sa vie : l'abandon de sa passion d'enfance, le tennis, pour celle de sa vie, la musique:

" À partir de ce moment, je m'engouffrai dans le tourbillon et découvris Beethoven, Mozart, Schubert, Schumann, Brahms... avec un tel amour qu'il me parut désormais impensable de vivre sans côtoyer quotidiennement au plus près ces génies. S'ensuivit une boulimie de travail, et de volonté de se cultiver, à travers la découverte d'œuvres musicales mais aussi de lectures, d'art en général" Gaspard Dehaene

La vidéo ci-dessous illustre poétiquement la rencontre musicale de Gaspard, à l'âge de 16 ans, avec Chopin, coup de foudre qui lui fit abandonner sa passion d'enfance, le tennis, pour la passion de sa vie, la musique:

https://www.youtube.com/watch?v=ynpmWrFxBqs&list=RDynpmWrFxBqs&start_radio=

Après ses études au CRR de Paris dans la classe d'Anne-Lise Gastaldi, Gaspard Dehaene obtient en 2012 son Master au CNSMD de Paris, dans les classes de Bruno Rigutto et Denis Pascal. Admis ensuite au Mozarteum de Salzbourg auprès de Jacques Rouvier, il approfondit son art avec Rena Shereshevskaya à l'École Normale de Musique, et obtient parallèlement son Master d'accompagnement vocal dans la classe d'Anne Le Bozec au CNSMD de Paris en 2017.

Parallèlement à une brillante carrière pianistique en récital, musique de chambre et avec orchestre, il enseigne depuis septembre 2021 comme assistant de la classe de Rena Shereshevskaya à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.

 

 

 

Samedi 1er avril

16h30  Récital d'Eric Artz, piano

Bach, Cantate WV 106 : Actus Tragicus (transcription)
Beethoven, Sonate n°8 Pathétique 
Chopin, Nocturne en do dièse mineur posthume - Etude n°12 Op. 25 - Ballade n°1
Liszt, Campanella, Rhapsodie Hongroise n°2

Saint-Saëns, Aquarium et fossils (extrait du Carnaval des animaux) 

Aquarium - 4 mains - Eric Artz et Pierre Mosnier   https://www.youtube.com/watch?v=HXCGhP0x03Q&list=RDHXCGhP0x03Q start_radio=1rv=HXCGhP0x03Q&t=0

Eric Artz, piano

Dans son costume noir – nœud papillon et pochette blanche assortie à la chemise -, Éric Artz a déjà tout d’un grand. Et pourtant, il n’a que 10 ans. Nous sommes en janvier 1994 et, ce jour-là, le jeune pianiste choletais porte beau pour jouer devant les caméras de « L’École des fans », le sacro-saint rendez-vous télévisé du dimanche après-midi présenté par Jacques Martin:  vidéo   https://www.youtube.com/watch?v=JHhsu-1d-hc

Le petit Éric Artz va alors devenir pianiste:

Concertiste et professeur de piano à l’école normale supérieure de Musique de Paris, Eric Artz est titulaire d’un Master mention très bien au Conservatoire National Supérieur de Paris, un diplôme d’artiste 3ème cycle (D.A.I) ainsi que du diplôme de concertiste de l’Ecole Normale Supérieure de Musique. Il est également lauréat de plus de 20 Concours Nationaux et Internationaux.

Éric Artz se produit régulièrement en soliste et avec orchestre. Il participe a des "concerts à la lueur des bougies" Candelight qui mise sur une ambiance intimiste pour faire découvrir la musique classique et celle de dessins animés japonais.

Il y a un an, il était sur la scène CAPJ avec Brigitte Fossey pour évoquer Gatsby, le roman de F.Scott Fitzgerald...sur des musiques de Gershwin.

 

Samedi 1er avril

20h Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy

Berlioz  Symphonie Fantastique (épisode de la vie d’un artiste)

1830 est l’année de création de la Symphonie fantastique op. 14 de Berlioz, qui inscrit la musique symphonique française dans le romantisme musical. La principale nouveauté, outre l’originalité de l’orchestration, réside dans le caractère autobiographique de l’œuvre : la relation amoureuse tumultueuse et fantasmée de Berlioz pour une jeune actrice irlandaise.

Cette symphonie ouvre la voie à la musique à programme:

Elle innove par son effectif orchestral important, mais aussi dans la forme et la structure de sa symphonie, par l’utilisation de son "idée fixe, la femme aimée", que l’on retrouve plus ou moins modifiée à mesure de l’évolution psychologique du héros, dans chacun des cinq mouvements.

Dimanche 2 avril  14h30

Natacha Melkonian, piano - Olivier Robin, violon  et François Robin, violoncelle

Rachmaninoff  Trio Élégiaque n°1 en sol mineur

À l’époque où il écrit ce trio  en janvier 1892, il a 19 ans et accomplit sa dernière année d’études au Conservatoire de Moscou. Élève d’Alexander Siloti et fervent admirateur de Tchaïkovsky, Rachmaninoff compose ce qui est déjà un sommet d’écriture postromantique. 

Le trio est constitué d’un seul mouvement en sol mineur. Le terme "élégiaque" correspond à l’esprit du premier thème, teinté de pessimisme et d’une grande intensité expressive. Dans cette œuvre de jeunesse, la signature de Rachmaninoff est déjà bien reconnaissable, dans sa charge émotionnelle autant que dans l’écriture de sa partie pianistique.

Schubert   Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100

Trio lyrique romantique en quatre mouvements, composé par Franz Schubert en novembre 1827. Alors qu’il est déjà gravement malade, il continue de composer avec un indestructible enthousiasme et une grande vitalité, et dédie cette œuvre "à ceux qui y prendront du plaisir".

Elle envoûte le réalisateur Stanley Kubrick et l’andante accède au cœur des millions de spectateurs de son film  Barry Lyndon…et évoque la mélancolie de Lady Lyndon dans la scène de séduction entre Lady Lyndon et Barry, au cours d’une partie de cartes et à la lueur d’un clair de lune irréel: tout est suggéré par un ralentissement extrême de l’action et par une suspension musicale de l’intrigue. 

HD Film Tributes https://www.youtube.com/watch?v=8V_TXNdn5ss

                    Les interprètes:

  • Natacha Melkonian, piano

Après un bachelor et un DE obtenus au PESM de Bourgogne Franche-Comté dans la classe de Laure Rivière, Natacha poursuit ses études à la HEM de Genève dans la classe de Cédric Pescia. Elle y obtient son Master pédagogie et son Master interprétation. Elle a également l’occasion de travailler auprès d’Anne Queffélec, Philippe Cassard, François Chaplin et Bernard d’Ascoli. Depuis septembre 2022, elle enseigne au Conservatoire de Musique de Genève.

 

  • Olivier Robin, violon


Après ses années d’études à Dijon, Lyon puis Berlin, Olivier intègre l’Académie Karajan de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, avec lequel il joue sur les plus grandes scènes internationales en Asie et en Europe avec les chefs les plus renommés. Son expérience de musicien chambriste l’amène à jouer à la Philharmonie de Berlin, Bozar de Bruxelles, KKL de Lucerne, musée de l’Orangerie à Paris, avec Noah Bendix-Balgley, Gary Hoffman, le quatuor Artemis...

  • François Robin, violoncelle

François débute le violoncelle en Bretagne et poursuit ses études musicales à Dijon, aux CNSM de Lyon et Paris en passant par Vienne et Madrid. Passionné de musique de chambre, il est violoncelliste du quatuor Van Kuijk de 2014 à 2020. Il remporte le premier prix et les prix spéciaux du prestigieux concours de quatuor à cordes du Wigmore Hall à Londres en 2015. Désormais présent sur tous les continents et les plus belles salles telles que la Philharmonie de Berlin, Konzerthaus de Vienne, Concertgebouw Amsterdam, théâtre des Champs-Elysées... il vit avec sa famille en Suisse où il poursuit une activité de free-lance.

Dimanche 2 avril  16h30

Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé Ravel par Flavien Boy

  • Ravel  Boléro en ut majeur M. 81
    Alors que beaucoup de pièces furent écrites pour le piano, puis
    ensuite savamment orchestrées par Maurice Ravel, le "Boléro ballet
    pour orchestre"
    , composé durant l’été 1928, fait partie des
    quelques œuvres directement composées pour orchestre et reflète la
    prédilection de Ravel pour les rythmes de danse.
    Le ballet puis la version de concert eurent un succès planétaire jamais
    démenti.
    L’œuvre est singulière, simple dans sa mélodie en do majeur. A trois
    temps, sur le rythme obsédant d’un indolent boléro (danse espagnole
    d’origine ancienne), il s’agit d’une répétition incantatoire d’une même
    ligne mélodique, d’une combinaison des instruments de plus en plus
    complexe créant des sonorités inouïes, d’une variation de la masse
    orchestrale qui s’étoffe jusqu’à un long crescendo éclatant en une
    violence finale paroxystique.
    Pour Ravel, il s’agissait "d’une répétition monotone imposée jusqu’au
    malaise"…

              Rythme

                                                    https://youtu.be/AQH3ZFC64r4

  • Stravinsky

Le Sacre du Printemps ou "Tableaux de la Russie païenne"
                             version orchestrale

Après le succès de l’Oiseau de Feu, le Sacre du Printemps, ballet
commandé par Diaghilev pour ses "Ballets Russes", provoque le
scandale le 29 mars 1913 lors de sa création au théâtre des Champs-
Élysées. La barbarie du sujet, de la chorégraphie, des costumes,
l’étrangeté des sons produits épouvantent… Moins d’un an après,
l’œuvre est acclamée en version concert. Le Sacre décrit un "grand rite
sacral païen" ; le sacrifice d’une jeune femme par sa communauté pour
conquérir la faveur du dieu de printemps… La sauvagerie émane bien
du "grand orchestre", objet des explorations musicales de Stravinsky :
les mélodies sont dévolues aux bois et aux cuivres, les archets se font
percussifs, les timbres sont crus ; les courtes cellules rythmiques, les
accents, créent tension et fièvre. Sa force explosive révolutionnaire fait
du Sacre du Printemps une des partitions essentielles de la musique
du XXe siècle.

Vidéo pour suivre la partition de la danse sacrale :

               https://www.youtube.com/watch?v=_RzH4F6d49E

 Le Sacre du Printemps est écrit pour un orchestre exceptionnellement grand (92 musiciens), que Flavien Boy dirigera avec la fougue et la détermination que nous lui connaissons.

              Les 92 musiciens de l'EOD en répétition à Crémone en février 2023

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 La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.

                      Renseignements : 06 01 96 12 47

 

 

 

  • Le Blog de la Scène Fontainoise :       

  Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)

 

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                                             2 rue du Général de Gaulle

                                                21121  Fontaine-lès-Dijon

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