Le public ne s'y est pas trompé...Pour le premier concert de la saison, c'est devant un salle comble (parterre et balcon) quel'Ensemble Orchestral de Dijon s'est produit avec des œuvres de Weber et Mendelssohn, sous la baguette de Flavien Boy, accompagné par la magnifique clarinette d'Elena Arveiler.
Trois œuvres au programme :
- Weber : L'ouverture d'Oberon
- Weber : Le concerto pour clarinette et orchestre n°2
- Mendelssohn : La symphonie écossaise
L'ouverture d'Oberon de Weber est une pièce emblématique du répertoire romantique allemand.
Flavien Boy, comme à son habitude, a dirigé avec énergie et passion les 60 musiciens de l'EOD .
L'orchestre a réussi à rendre la magie et l'atmosphère mystérieuse initiée par le cor, les flutes et clarinettes et la délicatesse féérique des cordes. La vitalité frénétique qui leur succède, a transporté les spectateurs dans un monde de rêve ..
Flavien Boy a su créer cet équilibre parfait entre cordes et vents. Leur virtuosité, leur finesse d'interprétation participent au "charme" de cette ouverture.
Captivé par cette courte pièce, le public découvrit ou redécouvrit avec plaisir le trop rarement enregistré Concerto n°2 pour clarinette...merci à l'EOD de nous l'avoir proposé !
En soliste : la clarinettiste de l'orchestre Elena Arveiler a montré une maîtrise technique exceptionnelle, alliant virtuosité, et expressivité.
Dans le deuxième mouvement, la place de l'orchestre est essentielle: parfois en dialogue avec la soliste, il est le plus souvent "sostenuto" conférant au chant de la clarinette, une charge dramatique et émotive qui semble ici avoir été ressentie.
Le troisième mouvement, très virtuose, a montré la technique époustouflante de la clarinettiste. Les passages rapides, les écarts dans le registre ont été exécutés avec une aisance déconcertante.
Sans aucun doute, ce concert aura laissé, grâce à la complicité d'Elena, Flavien et des musiciens, une impression durable sur le public qui n'a pas ménagé ses applaudissements enthousiastes.
Pour conclure, Elena a sollicité Elise et Simon pour interpréter "brillamment" un Trio de Mozart (pour trois clarinettes différentes)
Cette symphonie est caractérisée par son énergie et son lyrisme. La maîtrise de l'orchestre est évidente dans les quatre mouvements. L'EOD crée une palette sonore riche, avec des moments de douceur et d'éclat dramatique, Flavien Boyinsufflant à l'œuvre son énergie habituelle...
Servi par un emploi judicieux des timbres, une orchestration claire, le chef, en osmose avec ses musiciens, suggère des émotions et des atmosphères différentes: Du lyrisme majestueux du 1er mouvement à la sérénité du 3ème suivi d'un allegro endiablé de danse écossaise auquel succède le "royal" final, l'EOD donne vie aux caractère joyeux, pictural et tourmenté de l'œuvre.
L'EODa donné en bis le final "majestueux" dédié à la reine Victoria.
En écoutantFrance Bleu Bourgogne, notre partenaire, vous
pourrez gagner desinvitations gratuitespour les concerts de la Scène Fontainoise
France Bleu Bourgogne
Dijon/Chenove 98,3
Nuits St Georges 103,7
________________________________________________
Conception Ville de Fontaine
Suite à la publication le 20 octobre d’un article du Bien Public titrant « Des étudiants de l’école supérieure de musique refusent de jouer sur scène » pour des problèmes internes, nous tenons à vous préciser que lesconcerts des étudiants de l’ESM se dérouleront bien avec le programme prévu que vous trouverez ci-dessous:
17-18-19 novembre 2023
Folies d'Automne
"Festival Jeunes Talents"
Du classique au Jazz
Vendredi 17 novembre 20h
Récital de Frédéric Lagarde
Pianiste, conférencier, directeur de festivals, enseignant à l'ESM
Premier prix du CNSM de Paris, et lauréat de dix concours
internationaux,Frédéric Lagarde est cité dans la presse parmi les pianistes français les plus talentueux de sa génération. Musicien éclectique, musicologue, il aborde tous les répertoires, s’attachant notamment à mettre en lumière des auteurs méconnus et les créateurs de son temps. De nombreux compositeurs (dont Olivier Messiaen) l’ont sollicité pour interpréter leurs œuvres.
Frédéric Lagarde s’est produit comme soliste ou chambriste sur de grandes scènes internationales : Théâtre des Champs-Elysées à Paris, New York (Carnegie Hall), Londres (Queen Elizabeth Hall), Vienne (Musikverein), Prague (Philharmonie), Tokyo (Opéra), Osaka, Pékin, Shanghaï, Rio, Sao Paulo, Montréal, Istanbul …
Il est également invité des festivals français : « Folle Journée » à Nantes et en Région, « Pablo Casals » à Prades, Radio-France à Montpellier, Besançon, Les Arcs, « Présences » à Radio-France, Orangerie de Sceaux, Rencontres Musicales de Haute-Provence...et les Folies d'Automne "Jeunes Talents" de Fontaine-lès-Dijon.
Professeur de piano et musique de chambre à la Ville de Paris, au Pôle Supérieur de Musique de Dijon-Bourgogne Franche-Comté, Il est directeur artistique de plusieurs festivals (« Classicaval » à Val d’Isère, « Musiques Ad Lib » en Finistère, « Les Harmonies » en Morbihan, Rencontres Musicales de Haute-Provence…).
Vous l'avez déjà apprécié lors du remarquable concert du Trio Walter le samedi 27 novembre 2022
En ouverture du festival "Jeunes Talents " dont il est le professeur - coordinateur, Frédéric Lagarde vous propose un programme consacré en grande partie à la musique américaine, avec une seconde thématique qui fait la part belle aux compositrices de tous pays.
Hommages aux compositrices
F Chopin : ballades no 2 et 4
Fanny Mendelssohn : "allegro en sol mineur"
Hélène de Montgeroult : 2 études
Lili Boulanger : « d’un jardin clair »
Mel Bonis : « Mélisande »
C Debussy : « Reflets dans l’eau »
Le jazz dans la musique classique
C Debussy : « le Petit Nègre »; Golliwog’s Cake-walk »
F Poulenc: « soirées de Nazelles » (extraits)
G Gershwin : 3 préludes ; Rhapsody in blue
Samedi 18 novembre
- 14h : Jewel Ng et Nils Vankeulen, piano à 4 mains
Antonin Dvořák : Symphonie du Nouveau Monde
Transcription pour piano à 4 mains.
Des habitués...Jewel Ng et Nils van Keulen ont constitué ce duo à 4 mains au sein de l’ESM BFC, vous les avez déjà appréciés lors des Folies de Printemps d'avril 2022 des Folies d'Automne de novembre 2022
Jewel Ng, née en Malaisie, commence ses études de piano à l'âge de 16 ans. En 2018 elle part en France, se perfectionne au conservatoire d'Aubervilliers et débute des études d'accompagnement au conservatoire de Rueil-Malmaison. Jewel intègre en 2021 l'ESM Bourgogne Franche-Comté où elle étudie actuellement, tout en suivant un cursus de piano au conservatoire de Dijon. Elle donne de nombreux concerts en tant que soliste, accompagnatrice et chambriste, notamment en France, Malaisie, Portugal, Espagne, Italie, Pologne, Angleterre, Ukraine, Russie, Suède, République tchèque, Autriche, Allemagne.
Nils van Keulendébute l'apprentissage du piano au CRR de Besançon à l'âge de 6 ans. Il y obtient en 2014 un DEM de piano mention très bien à l'unanimité avec les félicitations du jury et part se perfectionner au conservatoire de Strasbourg auprès de Laurent Cabasso. Ayant une grande affection pour la musique de chambre et étant désireux d’élargir son activité et son répertoire, il intègre ensuite le CRD de Montbéliard , où il obtient en 2020 un DEM d’accompagnement mention très bien à l’unanimité avec les félicitations du jury. Nils étudie actuellement à l'ESM Bourgogne Franche-Comté . Il participe parallèlement à des récitals en tant que soliste et chambriste, ainsi qu' à la diffusion d’œuvres contemporaines lors de récitals donnés dans des cadres divers comme le Festival d’Alba (Italie), le projet New Taste de l’Opera Munifica Istruzione à Turin (Italie) ou encore le Festival POTE de Besançon.
Ce programme offre un bel éventail de styles musicaux, de l'élégance classique à la profondeur romantique :
- Joseph Haydn - Trio "à la hongroise"
- Fanny Mendelssohn - Andante du Trio Op. 11.
- Robert Schumann - Trio No. 1 en Ré Mineur
Dimanche 19 novembre
- 14h : Elio Moreau, clarinette ; Nils Vankeulen, piano
Ils vous ont enchantés lors des dernières Folies d’automne.
Cette année, sans renoncer aux rythmes et aux accents du jazz, ils nous proposent un programme toujours aussi moderne, mais élargi à des domaines plus vastes :
Francis Poulenc : sonate, dédiée à Benny Goodman
Robert Musczinsky : « Time Pieces »
Joseph Horovitz : sonatine
George Gershwin : songs
Elio Moreau, clarinette
Originaire de l'Île de La Réunion où il commence l'apprentissage de la clarinette à l'âge de 7 ans, Elio poursuit ensuite sa formation à Paris dans les conservatoires du 6e et 19e arrondissement, dans lequel il obtiendra son diplôme d'études musicales (DEM). Il intègre en 2021 l'École Supérieure de Musique de Bourgogne Franche-Comté à Dijon dans la classe de Pierre Genisson et Sandrine Pastor.
Au cours de son parcours, il a l'occasion d'intégrer les rangs de l'Orchestre Régional de la Réunion, de l'Orchestre Dijon Bourgogne. Il a participé à divers opérettes à Paris.
Ernő Dohnányi (1877-1960):La carrière de Dohnanyi, pianiste virtuose, compositeur et chef d'orchestre hongrois, l'a fait fréquemment comparer à Rachmaninov. Pur produit de la tradition germanique, son œuvre reste fidèle à l'esthétique de Brahms, tout en étant sensible, comme son modèle, à la musique de Johann Strauss ou des Tziganes.
Cette "Sérénade" compte parmi les trésors du répertoire plutôt réduit du trio à cordes. Composée en 1902 mais encore imprégnée de romantisme, l’œuvre est savoureuse, à la fois vivante et expressive, mais aussi originale par sa concision, sa formation en trio parfaitement équilibrée, et ses emprunts plutôt discrets au folklore national...
Une œuvre à découvrir !
-17h : Concert symphonique de "l'Orchestre transfiguré" dirigé par Baptiste Brolles
Amérique Onirique
Ce concert vous plonge dans l’univers du continent américain du XXe siècle. Des villes dansantes de l’Amérique latine aux plaines verdoyantes des États-Unis, l’Ensemble transfiguré vous emmène explorer ces terres lointaines, mystérieuses et enivrantes.
- Léonard Bernstein, Ouverture de Candide (1956)
- Aaron Copland, Appalachian Spring (1944)
- Arturo Marquez, Danzon no.2 (1994)
- John Williams, Star Wars – Petite Suite (1977-2002)
- Karlos Marco, U (2023) : Création inspirée d’un poème de William Shakespeare, cette pièce est dédiée aux amis et spécialement composée pour l’effectif de l’Ensemble Transfiguré dans une esthétique américaine
Tarifs et réservations
Samedi 4 novembre 2023
Hall du CAPJ Rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
10h30 - 16h30 non stop
1ère journée de réservation pour les Folies
Seuls les PASS bénéficieront d'une place numérotée choisie sur plan lors d'une séance de réservation
Placement libre pour tous les concerts unitaires :
Les billets peuvent être achetés à l'entrée en fonctiondes places libres; Pour être sûr d'assister au concert que vous avez choisi, il est donc préférable de prendre votre billet lors des permanences de réservation.
Formulaire à copier/coller-imprimer- à apporter complété au Bureau des Folies
Permanences de réservation
Hall du CAPJ rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
- Samedi 4 novembre de 10h30 à 16h30 non stop
- Mercredi 8 novembre de 15h à 18h
- Samedi 11 novembre de 10h30 à 16h30 non stop
- Mercredi 15 novembre de 15h à 18h
Renseignements : 06 01 96 12 47
La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Pour recevoir directement et gratuitement le blog dans votre boite de réception, vous pouvez vous abonner en indiquant votre adresse e-mail dans la case "Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC
Tous les concerts que nous vous proposons, ne pourraient se tenir sans le solide partenariat qui unit la Scène Fontainoise et la ville de Fontaine-lès-Dijon
Une seconde vidéo a mis en scène Elena Arveiler présentant son instrument "la clarinette"
Elena Arveiler, clarinettiste de l'EOD, a ensuite montré toutes les
sonorités de deux clarinettes ( les plus utilisées dans l'orchestre), avant de nous présenter, accompagnée par Flavien Boy au piano, les thèmes du 2ème concerto pour clarinette et orchestre de Weber, qu'elle interprètera le 12 octobre.
Pour terminer la soirée, Flavien Boy, chef de l'Ensemble Orchestral de Dijon, a évoqué l'œuvre qui clôturera le prochain concert : "La
Symphonie Ecossaise" de Mendelssohn: Spectaculaire et grandiose, la symphonie est "imaginée" en visitant une ruine dès 1829, lors du voyage du jeune compositeur en Écosse, mais ne sera composée qu'en 1842... Flavien a également mis l'accent sur une même phrase musicale que l'on entend dans les 4 mouvements et qu'il a jouée au piano.
Premier concert de la saison : Elena Arveiller et l'EOD
Carl Maria von Weber (1786-1826)
Ouverture d' "Oberon" (1826)
Carl Maria von Weber, compositeur, chef d'orchestre et pianiste allemand du début du XIXe siècle, largement reconnu, entre autres, pour son rôle majeur dans la naissance de l'opéra romantique, ainfluencé des compositeurs ultérieurs tel Richard Wagner.
En 1821, il compose le "Freischütz" : son scénario féérique, la célébration de la nature en font le premier opéra romantique qui lui apporta la célébrité.
En 1826, déjà très malade, Weber use, en Angleterre, ses dernières forces pour écrire "Oberon".
Comme celle du "Freischütz", son ouverture est restée un "tube" de la musique symphonique. Les thèmes d'une belle musicalité (largement réemployés dans l'opéra) sont d'abord présentés subtilement pour se faire ensuite triomphants. L'orchestration est raffinée, l'instrumentation, habile,est suggestive… Ecouter l'adagio sostenuto ( jusque 2'50) distribué entre le cor, qui suggère le pays des fées, la flûte et les clarinettes : www.youtube.com/watch?v=I3RsSan6gUw
L'œuvre, pleine de vie, est d'un raffinement d'une noblesse, d'une beauté auxquels on ne peut rester insensible.
Concerto pour clarinette et orchestre n°2 Op.74 (1811)
Composé en même temps que le n°1 Op.73, ils sont dédiés au roi de Bavière Maximilien qui en a fait la commande à l'intention du clarinettiste Baermann.
Ce concerto en trois mouvements, s'il met en valeur l'étendue du registre de l'instrument et la virtuosité de l'interprète, offre une intéressante partition orchestrale:
- L'allegro initial en mi bémol majeur, lumineux, est d'une facture assez classique.
- L'"andante con moto" intitulé "Romanze" en sol mineur, assez nostalgique, voire élégiaque, n'est pas dénué d'originalité dans l'utilisation des instruments.
- Le 3ème mouvement " alla polaca" en mi bémol majeur, est vif avec une partition de clarinette encore plus riche, voire diabolique.
Félix Mendelssohn (1809-1847)
Félix et sa sœur Fanny
Symphonie écossaise n°3 Op.56 en la mineur (1842)
Mendelssohn, une des figures du romantisme allemand, fut, comme Mozart, un génie musical précoce: A 15 ans, il avait déjà composé 12 symphonies pour cordes, et à 17 ans le "songe d'une nuit d'été ".
Intellectuel, cultivé, artiste (il peint avec talent), grand voyageur, il laisse, malgré sa disparition précoce à 38 ans, une œuvre importante dans toutes les formes musicales :Vous avez pu entendre la symphonie n°2 (dont le 4ème mouvement est le magnifique Psaume 42) interprétée par l'Ensemble Orchestral de Dijon et l'Ensemble " A cœur joie" en juin 2022 )
Bien qu'au 3e rang parmi les 5 symphonies de Mendelssohn, l' "Écossaise" n’est achevée qu’en 1842, soit 13 ans après les premières esquisses réalisées par le compositeur lors de son voyage en Écosse.
Trouvant difficile de traduire en musique les "brumes écossaises" qu'il avait reproduites dans des carnets, l’œuvre est créée le 3 mars 1842 à Leipzig et rejouée quelques mois plus tard à Londres, où Mendelssohn est reçu par la jeune reine Victoria, dédicataire de l’œuvre, qui, enthousiaste, lui offre une bague sur laquelle sont gravées les lettres VR (Victoria Regina) ainsi que l’année 1842.
La symphonie comporte 4 mouvements imposants devant être interprétés sans interruption :
1. Andante con moto en la majeur suivi d'un allegro un poco agitato en la mineur
2. Vivace non troppo en fa majeur
3. Adagio cantabile en la majeur
4. Allegro guerriero vivacissimo en la mineur suivi d'un allegro maestoso assai en la majeur
On retrouve dans cette symphonie les qualités caractéristiques de l'écriture de Mendelssohn : clarté, élégance, équilibre, un style à la fois classique et romantique, des lignes mélodiques expressives, " une orchestration lumineuse avec de ravissantes trouvailles, un charme sans bassesse, une séduction sans vulgarité " Emile Vuillermoz
BG
_______________________________________________
Les interprètes
Elena Arveiler
Originaire de Moselle, Elena Arveiler débute très tôt la musique. À 8 ans, son choix se porte sur la clarinette, dont la sonorité veloutée la captive depuis toujours. Au terme de ses études au sein des conservatoires de Metz et de Gennevilliers, elle entre à l'ESM de Bourgogne-Franche-Comté, dont elle sort diplômée en 2017. Cette même année, elle croise la route de l'EOD. Elle se consacre depuis à la transmission de sa passion, partageant son temps entre enseignement artistique, musique de chambre et orchestre.
Flavien Boy
La modestie du chef d'orchestre talentueux l'empêchera de vous le dire, mais à chaque étape de ses études au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon, à l'Université de Bourgogne en faculté de musicologie, comme au CNSMDP, Flavien Boy est l'abonné des mentions " Très Bien "et des médailles d'or.
Il obtient son DEM de direction d'orchestre mention Très Bien à l'unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Jean-Sébastien Béreau au Conservatoire de Dijon en décembre 2004. Il entre ensuite dans la classe d'analyse de Michaël Lévinas au CNSM de Paris, où il reçoit un Premier Prix, mention Très Bien, en juin 2007.
Actuellement Directeur artistique de l'Ensemble Orchestral de Dijon, il travaille à redéfinir la relation entre public et musiciens. Il s'investit ainsi dans divers projets transversaux mêlant à la musique, pédagogie, théâtre ou danse.
L'Ensemble Orchestral de Dijon
Créé en 2004, l'Ensemble Orchestral de Dijon regroupe des musiciens professionnels et amateurs. Les musiciens de l'EOD prennent plaisir à explorer un répertoire éclectique. Chaque année, ils proposent des formes de représentations variées : concerts commentés, interactifs et ludiques, concerts pédagogiques dans les musées de la ville de Dijon...Ils se produisent en Bourgogne et également dans toute la France et à l'étranger. Chaque année, ils effectuent une résidence
autofinancée à l'étranger qui prépare en particulier le festival "Les Musicales en Folie" de Fontaine-lès-Dijon dont il est l'invité chaque année depuis 2012.
L'ensemble se compose habituellement d'une cinquantaine de musiciens. Pour les Musicales en Folie 2023, le groupe est
parvenu à s’élargir à plus de 90 musiciens pour donner des pièces de grande ampleur comme le Sacre du printemps et la Symphonie Fantastique.
Interview d’Olivier Renaut, président de la Scène Fontainoise par BFC Classique 2 https://bfc-classique.fr
En préambule à cette édition,Frédéric Lagarde, pianiste ( Premier prix du CNSM de Paris, lauréat de dix concours internationaux) et professeur de musique de chambre à l'ESM de Dijon, donnera un récital autour d'œuvres de Chopin ( 2ème et 4ème ballades), de compositrices du 19ème (Fanny Mendelssohn, Hélène de Montgeroult ....) et du "jazz dans la musique classique" ( Debussy, Poulenc, Gershwin...et sa célèbre "Rhapsodie in blue" )
18 et 19 novembre:Cinq concerts seront donnés par les étudiants de l'ESM, qui exploreront en partie la musique américaine et notamment les influences du jazz sur la musique classique.
dimanche 19 novembre : Concert symphonique par l'Ensemble Transfiguré : John Williams (extraits de Star Wars), Bernstein, Copland et la fascinante œuvre mexicaine d'Arturo Marquez "la Danzon n° 2 "
Réservations pour les Folies d’automne :
Samedi 4 et 11 novembre - Mercredi 8 et 15 novembre
15h- 18h Hall du CAPJ Rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
La Scène Fontainoiseest une association loi de 1901, qui propose,en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon,au Centre d'Animation Pierre Jacques, unesaison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique"Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Si vous ne l'avez pas encore fait, pour recevoirdirectement et gratuitement le blog dans votre boite de réception, vous pouvez vousabonneren indiquant votre adresse mail dans la case " Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques -Photo Nicolas LEBLANC
Tarif plein: 17€ - réduit 11€ - carte culture:5,50€
Abonnement pour les 3 concerts: 33€
Réservations : Hall du CAPJ rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
15h-18h Samedi 30 septembre / Mercredi 4 octobre Samedi 7 octobre / Mercredi 11 octobre
______________________________________________
Formulaire d'abonnement - Placement libre
Jeudi 28 septembre 2023 20h CAPJ
Soirée de présentation de la saison
Entrée gratuite
avec la participation de Flavien Boy, chef de l'Ensemble Orchestral de Dijon et d'Elena Arveiler, clarinettiste de l'EOD.
Comme habituellement, vous pourrez regarder une vidéo illustrant tous les évènements de la saison à venir et présentant la "clarinette" d'Elena.
Flavien et Elena évoqueront ensuite le programme de l'EOD, notamment le prochain concert où ils interpréteront le concerto n°2 pour clarinette et orchestre de Weber.
Vous pourrez prendre la brochure-papier lors de la soirée de présentation
Jeudi 12 octobre 2023 20h
Concert de l' Ensemble Orchestral de Dijon
dirigé par Flavien Boy
Carl Maria vonWeber: ouverture d'Obéron,
opéra romantique en trois actes créé en avril 1826 au Covent Garden de Londres.
Carl Maria von Weber: Concerto n°2 pour clarinette et orchestre, op 74
Elena Arveiler, clarinette.
Felix Mendelssohn: Symphonie n°3 " Ecossaise" op 56
17-18-19 novembre 2023
Folies d'Automne "Festival Jeunes Talents"
Du classique au Jazz
vendredi 17 novembre 20h :
En préambule à cette édition,Frédéric Lagarde, pianiste ( Premier prix du CNSM de Paris, lauréat de dix concours internationaux) et professeur de musique de chambre à l'ESM de Dijon, (que vous avez déjà apprécié lors du remarquable concert du Trio Walter le samedi 27 novembre 2022) donnera un récital autour d'œuvres de compositrices du 19ème (Fanny Mendelssohn, Hélène de Montgeroult, Lili Boulanger, Mel Bonis....) et du "jazz dans la musique classique" ( Debussy, Poulenc, Gershwin...et sa célèbre "Rhapsodie in blue" )
18 et 19 novembre:Cinq concerts seront donnés par les étudiants de l'ESM, qui exploreront en partie la musique américaine et notamment les influences du jazz sur la musique classique. Nous retrouverons ainsi Gershwin, Bernstein, Poulenc et encore beaucoup d’autres, dans diverses formations allant du solo au quintette, comprenant des instruments à cordes, à vent, du piano et du chant.
dimanche 19 novembre : Concert symphonique par l'Ensemble Transfiguré : John Williams (extraits de Star Wars), Bernstein, Copland et la fascinante œuvre mexicaine d'Arturo Marquez "la Danzon n° 2"
« Une promenade lyrique, musicale et poétique dans un répertoire du grand siècle à nos jours en traversant époques et styles. Pleins d’humour et de curiosité́, dénichant des perles rares à côté́ des grands classiques inscrits dans la mémoire collective, avec tendresse et élégance, Belinda et Valentin vont aussi chercher le répertoire français là où on ne l’attendait pas et vous réservent quelques surprises. Et pour citer Beaumarchais à la fin du Mariage de Figaro : « Tout finit par des chansons », en compagnie de Trenet, Greco et Montand… »
Jeudi 8 février 2024
Duo "Cordes & Ames"
Sara Chenal au violon et Olivier Pelmoine à la guitare
Chansons populaires espagnoles
"de Sarasate-Sor-Llobet-de Falla-Ohana-Clamens"
Jeudi 7 mars 2024
Soirée de présentation des "Musicales en Folie"
Entrée gratuite
Film présentant tous les concerts du festival
Concert du duo Nils van Keulen, piano et Elio Moreau, clarinette, qui avaient enchanté le public lors des dernières Folies d’automne. Pour être en phase avec les Folies à venir, ils joueront du Brahms et du Saint Saëns
5 -6 -7 avril 2024
Les Musicales en Folie
"De Beethoven à Ravel : La musique de deux siècles"
Ce festival très éclectique vous permettra d'entendre des œuvres des 19e et 20e siècles qui seront interprétées par les plus appréciés des musiciens de nos musicales:
La Scène Fontainoiseest une association loi de 1901, qui propose,en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon,au Centre d'Animation Pierre Jacques, unesaison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique"Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Si vous ne l'avez pas encore fait, pour recevoirdirectement et gratuitement le blog dans votre boite de réception, vous pouvez vousabonneren indiquant votre adresse mail dans la case " Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques -Photo Nicolas LEBLANC
Nous avons le plaisir de vous convier ce dimanche 7 juillet au prochain concert de l'Ensemble Orchestral de Dijon, qui fêtera ses 19 ans dirigé par Flavien Boy
17h Eglise Saint-Joseph, 1 rue du Havre Dijon
Au programme :Symphonie n°1 "Titan" de Mahler
Si la Symphonie n° 1 en ré majeur en 4 mouvements de Gustav Mahler (1860-1911) est aujourd’hui l’une de ses plus célèbres, elle a été incomprise lors de sa création en 1889. La Nature, dont le compositeur autrichien veut exprimer les forces, est au cœur de ce projet ambitieux, qui élargit d’emblée les horizons du genre symphonique. On y croise chant du coucou et danses populaires, fanfares tonitruantes et éclats de valse viennoise, mélodie savante et canon « Frère Jacques » – décliné en marche funèbre.
Cette symphonie regorge d’audaces de timbres et d’orchestrations. C'est un mélange entre les "bruits de la nature" réinventés et les mélodies populaires. Ce premier essai symphonique préfigure le génie de l’orchestration que fut Mahler.
______________________________________________
Vous retrouverez Jeudi 28 septembre à 20h au CAPJ, pour la soirée de présentation de la saison, le chef charismatique de EOD Flavien Boy, accompagné d'Elena Arveiler, clarinettiste à l'EOD , qui viendront présenter le premier concert de la saison 2023/2024 :
Jeudi 12 octobre20h:
Concert de l'Ensemble Orchestral de Dijon :
Concerto de Weber pour clarinette et orchestre, suivi de la Symphonie dite Écossaise de Mendelssohn...
à suivre...!
RETOUR SUR LA SAISON 2022 / 2023
La saison 2022-2023 s'est achevée le dimanche 2 avril par le concert de clôture des 10èmes Musicales en Folie !
Vous allez pouvoir revoir en diaporamas tous les programmes variés, dynamiques, pleins de couleurs et de rythme que vous ont offerts nos talentueux interprètes.
Jeudi 22 septembre 2022...Le centre d'Animation Pierre Jacques a de nouveau retrouvé le nombreux et fidèle public des Musicales.
Pour débuter la journée, plus de 500 élèves des écoles de Fontaine-lès-Dijon ont assisté à 9h30 et 10h30 à un concert pédagogique, en avant-première de celui qui fut donné en soirée par le "Quintette à cordes" de l'Orchestre Dijon Bourgogne.
Présentation de la saison : un montage vidéo offrit au très nombreux public un avant goût de la saison musicale 2022/2023.
Concert du quintette à cordes de l' Orchestre Dijon Bourgogne dans un programme Rossini
Jeudi 22 septembre 2022
Jeudi 13 octobre2022:
Steve Duong (violon) et Eve-Melody Salom (alto), deux musiciens habitués des Musicales, accompagnés par l'Ensemble Orchestral de Dijon dirigé par Flavien Boy, ont interprété la Symphonie concertante en mi bémol majeur pour violon et alto k.364 de Mozart.
Symphonie n°3 en mi bémol majeur Op.55 dite "Eroica pour fêter le souvenir d'un grand homme ". de Beethoven par l'Ensemble Orchestral de Dijon.
Jeudi 13 octobre 2022
25/26/27 novembre2022 :Les Folies d’Automne
Festival entièrement assuré par de jeunes musiciens de haut niveau : étudiants de l’École Supérieure de Musique Bourgogne Franche-Comté(ESM), d'anciens étudiants, ainsi que l'orchestre Ensemble Transfiguré rassemblant des élèves du conservatoire de Dijon, des étudiants de l'ESM Bourgogne Franche-Comté :
25-25-27 novembre 2022
Jeudi 19 janvier 2023
LES TOILES MUSICALES
« Alfred Manessier, peindre la lumière »
Une expérience inédite et sensorielle au cœur de l’art
Conception et interprétation : Bertrand Coynault, piano
Jeudi 19 janvier 2023
Jeudi 2 février 2023
" ONDINE ET LE FAUNE "
Camille Girod, flûte traversière et lecture
Clara Adam, piano
dans un programme tout empreint de merveilleux sur le thème des mythes d’Ondine et du Faune.
Dès le matin, nos deux instrumentistes ont offert à 250 élèves des écoles de Fontaine de larges extraits de leur concert.
Jeudi 2 février 2023
Mardi 28 février 2023
Soirée de présentation des "Musicales en Folie"
10ème anniversaire
Film de présentation des 7 concerts « Chefs d’œuvre de la musique classique » pour le 10ème anniversaire des Musicales en Folie.
Rencontre avec Flavien Boy, chef de l'Ensemble Orchestral de Dijon
Mardi 28 février 2023
Jeudi 9 mars 2023
Ensemble "des Equilibres"
Agnès Pyka, violon
Laurent Wagschal,piano
« Brahms aujourd’hui… Beethoven au naturel »
Trois sonates pour violon piano inspirées par la Nature :
Graciane Finzi sonate Winternacht(2018)
Beethovensonate n°5 en fa majeur Op.24 (1801)
Brahms sonate n°3 en ré mineur Op.108 (1887)
Jeudi 9 mars 2023
Vendredi 31 mars, samedi 1er, dimanche 2 avril
Pour terminer la saison, un évènement :
Le 10ème anniversaire des Folies
7 prodigieux concerts
"chefs-d'œuvrede la musique classique"
Vendredi 31 mars 10h
Répétition générale avec Anne Queffélec et l'Orchestre Dijon Bourgogne, ouverte à 250 élèves intéressés et attentifs:
Le chef Joseph Bastian, avec son remarquable sens du dialogue et de la pédagogie, a su répondre avec pertinence et humour aux très nombreuses questions des jeunes concernant le métier de chef d'orchestre.
Vendredi 31 mars 17h30
Inauguration des Musicales en Folie en présence de Monsieur le Maire, de notre marraine Anne Queffélec et de Joseph Bastian.
animée par Daniel François, piano-jazz.
Vendredi 31 mars 20h
L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian, avec Anne Queffélec
Mozart en Folie !
Concerto pour piano et orchestre n°20 en ré mineur K.466
Symphonie 40 en sol mineur K.550
Vendredi 31 mars 2023
Samedi 1er avril 11h
Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon
Rassemblant de jeunes violoncellistes dirigés par Evelyne Peudon et des chanteurs et chœurs des ateliers chant et lyrique, dirigés par Roselyne Allouche et Sylvaine Bertrand, ce concert permit au public venu nombreux les écouter, de se régaler d’une grande quantité de pièces musicales.
CRR Dijon
Samedi 1er avril 14h
L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Rendez-vous pour 2 concertos pour piano :
Le concerto de Schumann Op.54 : Eve-Melody Salom
Le concerto n°3 de Prokoviev Op.27: Gaspard Dehaene
Eve-Melody & Gaspard
Samedi 1er avril 16h30
Récital d'Eric Artz
Bach - Beethoven - Chopin - Liszt ...et un Prélude d'Eric Artz
Eric Artz
Samedi 1er avril 20h
L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Hector Berlioz (1803-1869)
La Symphonie Fantastique Op.14 ou « Episode de la vie d’un artiste »
EOD & Flavien Boy
Dimanche 2 avril 14h30
Musique en trio
Natacha Melkonian, piano / Olivier Robin, violon / François Robin, violoncelle
RachmaninoffTrio Élégiaque n°1 en sol mineur
Schubert Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100
Trio
Dimanche 2 avril 16h30
Pour ce concert de clôture des Folies,L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy s’agrandit !
Plus de 90 musiciens sur la scène du CAPJ
- Ravel Boléro en ut majeur M. 81
- Stravinsky Le Sacre du Printemps
EOD et Flavien Boy
Nous avons fêté avec panache le 10ème anniversaire des Musicales en Folie...
...des concerts sublimes...!
...des rencontres magiques...vous étiez plus de 2500 !
Vous pouvez consulter tous les commentaires et toutes les photos des Folies dans le blog publié le 7 avril, que vous trouverez dans la rubrique "Articles récents" en haut à droite à l'ouverture de la page !
La saison 2022-2023 est terminée :
Reviennent en mémoire tous ces instants de musique et d’émotion.
Nombreuses sont les mélodies qui peuvent venir nous trotter dans la tête.
Un immense merci à notre fidèlepublic, notre soutien, notre raison d'être.
Un très grand merci aux talentueux musiciensque nous avons tous appréciés et applaudis lors des nombreux concerts.
Nous voudrions remercier Monsieur Patrick Chapuis, Maire de Fontaine-lès-Dijon, la municipalité et le Conseil Départementaldont le soutien contribue à la réussite de ces concerts .. sans oublier nos fidèles partenaires.
Et maintenant...place à la saison 2023-2024 !
Vous êtes nombreux à attendre le programme de la prochaine saison
Vous en prendrez bientôt connaissance :
La première date à noter: Jeudi 28 septembre pour la soirée de présentation de la saison avec la participation de Flavien Boy.
_______________________________________________
La Scène Fontainoiseest une association loi de 1901, qui propose,en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon,au Centre d'Animation Pierre Jacques, unesaison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique"Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Si vous ne l'avez pas encore fait, pour recevoirdirectement et gratuitement le blog dans votre boite de réception, vous pouvez vousabonneren indiquant votre adresse mail dans la case " Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques -Photo Nicolas LEBLANC
Nous avons fêtéavec panache le 10ème anniversaire des Musicales en Folie
Une belle aventure avec des chefs-d'œuvrede la musique classique, des interprètes de tout âge...
...des concerts sublimes...!
...des rencontres magiques...vous étiez plus de 2500 !
Un immense merci à notre cher et fidèle publicqui nous soutient et qui est notre raison d'être ...
Un très grand merci aux talentueux musiciens que nous avons tous appréciés et applaudis lors des nombreux concerts de notre festival et que vous allez revoir dans les diaporamas retraçant les grands moments des Folies.
Tous mes remerciements à Béatrice pour les commentaires d'avant et après concerts...et à Stéphane pour les photos...
Vendredi 31 mars 10h
Répétition générale avec Anne Queffélec et l'Orchestre Dijon Bourgogne, ouverte à 250 élèves intéressés et attentifs:
Le chef Joseph Bastian, avec son remarquable sens du dialogue et de la pédagogie, a su répondre avec pertinence et humour aux très nombreuses questions des jeunes concernant le métier de chef d'orchestre.
Inauguration des Musicales en Folie en présence de Monsieur le Maire, de notre marraine Anne Queffélec et de Joseph Bastian.
animée par Daniel François, qui a enthousiasmé les participants, dans un répertoire "piano-jazz", construit autour de standards, mélodies françaises, arrangements personnels...🎹
Ces 3 jours des "Musicales en Folie" furent un véritable jaillissement musical pour un public réuni, semble t'il, dans l'émotion, la simple jouissance musicale qui peut se faire enivrante jusqu'à l'éblouissement...!
Vendredi 31 mars 20h
L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian, avec Anne Queffélec
Mozart en Folie !
Dans le concerto n°20 en ré mineur K.466, Anne Queffélec met tous ses dons et toute son âme au service de ce génie :Raffinement, clarté, pureté du jeu, lyrisme généreux, puissance émotionnelle.
Au concerto, succéda le "cadeau" de la pianiste :Le Menuet en sol de Haendel...
Cette émotion, cette transcendance : c'est Anne Queffélec
Oui... on peut, on doit parler d'un "moment de grâce"
La tonalité de sol mineur que Mozart n'a utilisée que deux fois dans ses symphonies (dont seules deux sont dans un mode mineur) faisait suite de la meilleure façon au ré mineur du concerto. Elle recèle une véhémence et une profondeur perceptibles grâce à une direction rigoureuse et inspirée de l'excellent chef Joseph Bastian à la tête du non moins excellent Orchestre Dijon Bourgogne.
Rassemblant de jeunes violoncellistes dirigés par Evelyne Peudon et des chanteurs et chœurs des ateliers chant et lyrique, dirigés par Roselyne Allouche et Sylvaine Bertrand, ce concert permit au public venu nombreux les écouter, de se régaler d’une grande quantité de pièces musicales.
Ce furent d’abord des œuvres de la période baroque (Thoinot Arbeau - né le 17 mars 1520 à Dijon, Purcell, etc.) que les jeunes chanteurs, accompagnés par les non moins jeunes violoncellistes, restituèrent avec beaucoup de grâce et d’esprit.
En deuxième partie, les amateurs d’art lyrique furent heureux d’entendre quelques extraits des plus fameux opéras, et de découvrir de jeunes voix prometteuses chanter parmi bien d’autres la Habanera de Carmen,l’air des militaires d’Offenbach, ou le chant de Sarastro de la Flûte Enchantée, le tout dans de petites mises en scène bien sympathiques.
Le public ressortit conquis par cette jeune génération de musiciens, ainsi assurée d’un bel avenir pour la musique dite classique.
L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Rendez-vous pour 2 concertos pour piano :
Le concerto de Schumann Op.54 : Eve-Melody Salom
Le concerto n°3 de Prokoviev Op.27: Gaspard Dehaene
Eve-Melody Salom affronte avec succès le concerto en la mineur de Schumann qui, s'il est le modèle du concerto "romantique", n'en recèle pas moins mille difficultés que cache un lyrisme débordant. Sa virtuosité, sa vivacité, sa subtile musicalité, sa complicité avec l'orchestre nous ont conquis.
Avec le concerto n°3 de Prokofiev,Gaspard Dehaene affrontait l'un (voire le...) des plus difficiles concertos du répertoire pianistique. Il montra sa maturité, sa compréhension musicale de cette œuvre moderne paradoxale, sa grande aisance face aux difficultés diaboliques de tout ordre, techniques, rythmiques, interprétatives, inventées par Prokofiev...Le public "enthousiaste" ne s'y est pas trompé !
Challenge aussi pour l'orchestre, sous la conduite rigoureuse et effervescente de Flavien Boy.
Leur parfaite complicité transcenda la beauté de ce chef-d’œuvre, véritable "déferlante" musicale.
Eve-Melody et Gaspard nous offrirent en bis la délicateBerceuse de la suite Dolly de Fauré pour piano à 4 mains...dans un parfait équilibre sonore entre les deux pianistes.
De retour pour un récital au programmeprometteur: Bach - Beethoven (Sonate Pathétique) - Chopin (Nocturne, 1ère ballade, études 11 et 12 de l'opus 25) - Liszt (Campanella-2ème rhapsodie)...et même un Prélude d'Eric Artz...compositeur... Rien de moins !
En contact chaleureux avec son public, Eric aime parler de ces œuvres...différentes, difficiles. Il les affronte avec une spontanéité, une virtuosité, une vélocité que rien ne rebute. Sa sensibilité musicale s'exprime à merveille dans les sonorités douces au lyrisme plus intimiste.
Un beau moment de partage musical et d'enthousiasme !
L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Hector Berlioz (1803-1869)
La Symphonie Fantastique Op.14 ou « Episode de la vie d’un artiste »
Pour Berlioz, il faut un grand, un bel orchestre, de très bons instrumentistes et un très bon chef...tout y était !
Ce fut donc un plaisir intense de voir et d'écouter, dans cette œuvre révolutionnaire pour l'époque, l'Ensemble Orchestral de Dijon qui nous immergea, l'espace d'un moment, dans le monde fantastique, fantasmagorique de Berlioz.
Natacha Melkonian, piano / Olivier Robin, violon / François Robin, violoncelle
RachmaninoffTrio Élégiaque n°1 en sol mineur
Dans cette pièce magnifique, chaque instrument "domine"...c'est dire si elle est exigeante. Natacha, avec une partition de piano très "Rachmaninoff", Olivier et François, ont su exprimer toute la profondeur de cette œuvre brève très intense.
Schubert Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100
Cette musique semble faire "partie de la famille": Beaucoup la connaissent (tout spécialement l'andante) et chacun l'aime.
Ce fut une belle plongée dans le monde de la "joyeuse nostalgie" de Schubert, palpable, proche, dans cette très belle exécution de ces jeunes et attachants interprètes.
Pour ce concert de clôture des Folies,L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy s’agrandit !
Plus de 90 musiciens sur la scène du CAPJ
- Ravel Boléro en ut majeur M. 81
Bien sûr, dira t'on..." on connait l'air " !
Mais dans cette pièce singulière, unique en son genre, obsédante, envoûtante...en même temps qu' opère le charme, nous avons, toujours avec ce rythme de boléro à la caisse claire, ressenti les timbres instrumentaux, leurs entrées, leurs combinaisons, la progression du volume orchestral, son accélération, ses palpitations...
Merci à Flavien et à tous ses musiciens pour ce travail d'orfèvre...et de magicien.
- Stravinsky Le Sacre du Printemps ou "Tableaux de la Russie païenne"
Avec cette version orchestrale du ballet original, il s'agit d'un monument de l'histoire de l'orchestre et de l'écriture musicale.
de nombreux cuivres et bois, percussions...
une vie rythmique inouïe, des sonorités paroxystiques
une musiqueimprévisible, véhémente, sauvage, parfois sensuelle et joyeuse
Il fallait le savoir-faire, le travail, le sens musical et l'audace de Flavien Boy et ses musiciens pour nous faire ressentir, dans une écoute extatique, la beauté de ce chef-d’œuvre aux mille facettes.
Le Président Olivier Renaut et toute l'équipe de la Scène Fontainoise remercient chaleureusement Monsieur Patrick Chapuis, Maire de Fontaine-lès-Dijon, la municipalité, le Conseil Départemental du soutien qu'ils nous ont apporté pour réussir ces "Musicales"... sans oublier nos fidèles partenaires auxquels vous pouvez accorder votre bienveillance :
...sans oublier notre sympathique et attentive disquaire "itinérante" Sylvie Bouissou, qui vous propose disques et livres en relation avec les œuvres que vous avez entendues lors de nos concerts.
La Scène Fontainoiseest une association loi de 1901, qui propose,en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon,au Centre d'Animation Pierre Jacques, unesaison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Un record de visites au mois de mars 2023 : 922
240 abonnés
Dans la rubrique"Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Si vous ne l'avez pas encore fait, pour recevoir,directement et gratuitement, le blog dans votre boite de réception, vous pouvez vousabonneren indiquant votre adresse mail dans la case " Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques -Photo Nicolas LEBLANC
Place au 10ème anniversaire des Musicales en Folie...
C'était en avril 2013
"Venez tous découvrir ou retrouver Mozart ...les 12, 13 et 14 avril 2013...trois jours de concerts non-stop inaugurés par Anne Queffélec, dont nous sommes fiers qu'elle ait accepté de parrainer notre festival !"
pouvait-on lire en 2013 dans l'éditorial de la brochure présentant ces Folies "Mozart"
" Mozart, ce porteur de lumière, dont la musique sans pesanteur, même au sommet du tragique, aide à vivre... Ne laissons pas s'éteindre cette flamme vivante et vitale plus que jamais en notre monde présent " Anne Queffélec
Nous avons pu entendre un récital d'Anne Queffélec, la symphonie 40 par l'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy, le concerto pour piano et orchestre n°19 avec Eve-Melody Salom, le concerto pour violon n°3 avec Nathan Mierdl, etc...
Répétition de l'Orchestre Dijon Bourgogne ouverte aux scolaires
Dans le cadre des parcours musicaux et pédagogiques de l’ODB, 230 élèves du CE2 à la 6ème des établissements de Dijon,Fontaine-lès-Dijon et Luzy sont accueillis lors de la répétition générale pour une séance privilégiée. Une première rencontre avec Mozart et l’univers symphonique classique en compagnie d’Anne Queffélec, de Joseph Bastian et de l’Orchestre Dijon Bourgogne.
Vendredi 31 mars 17h30
Inauguration des Musicales en Folie en présence de notre marraine, Anne Queffélec.
Cocktail - Animation musicale par Daniel François, piano-jazz , qui a mené une carrière complète de professeur de Formation musicale au Conservatoire National de région de Dijon. Son répertoire original est construit autour de thèmes très divers (Ragtime, standards, mélodies françaises) souvent présentés sous forme d’arrangements personnels avec des clins d’œil à quelques grands compositeurs classiques. Il a eu l'occasion d'accompagner Claude Luter, Claude Bolling...et Barbara.
entrée gratuite
Vendredi 31 mars 20h Complet
L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian...
Mozart en Folie !
Un programme exclusivement mozartien
Concerto pour piano et orchestre n°20 en ré mineur K 466 Anne Queffélec, piano
Composé et crée à Vienne en février 1785, ce concerto, d'une dimension tragique avec ses accents tourmentés, pourrait être perçu comme les prémices du "Romantisme".
Le Concerto pour piano en ré mineur se déploie en trois mouvements : un allegro fougueux et dramatique, une romance lyrique et tendre en cinq parties et un joyeux allegro vivace assai … de quoi profiter de grandes
cadences et de savourer cette écriture pianistique tout en contrastes.
Symphonie n°40 en sol mineur K.550 (1788)
La célèbre Symphonie en sol mineur offre un pendant à cette page concertante : perfection formelle, inventivité mélodique, dynamiques rythmiques… Tout y est. Mozart a 32 ans et livre ici une partition sublime et mélancolique, caractérisée par une grâce inégalée. « Une œuvre dont chaque note est de l’or pur, chaque partie un trésor » avait écrit Robert Schumann, mais qui n’a jamais résonné aussi puissamment qu’à notre époque. Mozart a en effet ce pouvoir de nous amarrer à cette esthétique classique viennoise, à sa délicatesse, son raffinement et son sens de la rhétorique codifiée, pour nous permettre de nous emmener, sans jamais nous perdre, dans un univers qui dit l’homme, ses angoisses, ses joies et ses aspirations dans toute son universalité.
Anne Queffélecfigure parmi les pianistes les plus aimés de sa génération. Elle jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale.
" La musique nous permet d’incarner l’invisible, dans un monde où on est de plus en plus submergé par le visible. Le véritable «homme augmenté» de demain, ce n’est pas l’homme numérique. C’est l’homme artiste" Anne Queffélec
Elle a débuté sa carrière il y a 55 ans en 1968. Fraîche émoulue du Conservatoire de musique de Paris, Anne Queffélec part à 20 ans se perfectionner à Vienne auprès du maitre du piano autrichien Alfred Brendel. Elle décroche ses premiers lauriers: le concours international de Munich, puis celui de Leeds en 1969...ces succès ne tardent pas à faire d'elle une soliste en vue invitée à travers le monde.
Elle a une affinité passionnée avec l'univers mozartien, en témoigne l'intégrale des sonates de Mozart qu'elle a donnée à la Roque d'Anthéron en 2003 au cours de six concerts diffusés en direct sur France Musique.
Sa riche discographie comporte plus d'une quarantaine d'enregistrements auxquels s'ajoute celui des trois dernières sonates (30-31-32) de Beethoven paru en novembre 2022, qui a rencontré un accueil médiatique enthousiaste.
Émergeant rapidement comme l’un des talents les plus passionnants de la jeune génération, le chef d’orchestre franco-suisse Joseph Bastian est largement célébré pour sa « précision totale, et sa manière calme et magistrale », et est réputé pour le remarquable partenariat qu’il crée avec les musiciens. La saison 2022/2023 marque le début du mandat de Joseph Bastian en tant que Chef Principal de l’Orchestre Dijon Bourgogne. À Dijon, Bastian explore un répertoire large, dont deux créations mondiales aux côtés de grandes œuvres symphoniques. Un des moments forts de la saison est la création mondiale de «SAMÂ – la lumière exilée » de Pierre Thilloy :une pièce interculturelle qui réunit musique contemporaine, soufisme et littérature.
2023 marque sa seconde année comme Chef Principal de l’Orchestre des Jeunes d’Asie(« Asian Youth Orchestra »), inspirant cet ensemble de premier plan lors de grandes tournées à travers l’Asie du Sud-Est. L’orchestre est également présent en Europe, avec des performances dans les grands festivals italiens tels que Bergamo et Ravello ainsi qu’en Allemagne, dont la série Young Euro Classics au Konzerthaus de Berlin.
Il a été récemment nommé Directeur Musical de l’Orchestre Symphonique de Munich (Münchner Symphoniker) à partir de la saison2023/2024.
Lors de la saison 2022/2023, Joseph Bastian est invité aux pupitres de l’Orchestre d’État de Bavière, de l’Orchestre Symphonique National d’Estonie, de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, de l’Orchestre symphonique du Sichuan, du SWR Symphonieorchester et du WDR Sinfonieorchester. Il jouit d’une notoriété particulière dans les territoires germanophones, dirigeant entre autres les Bamberger Symphoniker, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, les Dresdner Philharmoniker, la DRP Saarbrücken-Kaiserslautern, le DSO Berlin, les Düsseldorfer Symphoniker, le hr-Sinfonieorchester de Francfort et le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. Il a également récemment dirigé l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre National d’Île de France, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, l’Orchestre Symphonique de Barcelone, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague et le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra de Tokyo.
En 2022, Joseph Bastian a fait ses débuts à l’Opéra de Zurich, dirigeant la production d’« Il mondo della Luna » de Joseph Haydn. En 2021, il dirige une série de « Die Bernauerin » au Festival Carl Orff en Allemagne. Il a récemment travaillé en étroite collaboration avec Vladimir Jurowski au Bayerische Staatsoper sur la production des « Diables de Loudun » de Penderecki. Joseph Bastian a attiré l’attention internationale en 2016 en remplaçant Robin Ticciati au pied levé à la tête du Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. Embrassant un programme exigeant de Brahms, Berg et Elgar, Bastian a su « transformer ce début inattendu en un triomphe artistique » (Abendzeitung München). L’événement a été largement salué comme un « début sensationnel », et les engagements ultérieurs avec l’orchestre ont également inclus des programmes contemporains de Boulez, Rautavaara et Reich. Peu de temps après, il a reçu le prix Neeme Järvi au Gstaad Menuhin Festival (2016), incluant une tournée internationale avec le Gstaad Festival Orchestra lors de la saison 2016/2017. En 2019, il a en outre reçu le prix Eugen Jochum pour jeunes chefs d’orchestre.
BFC Classique – Alter Diffusion – BP 64 – 21150 Bussy le Grand – 09 70 40 82 28 –
https://bfc-classique.fr
Orchestre Dijon Bourgogne
Ensemble associé à l’Opéra de Dijon, l’ODB est présent sur la scène et dans la fosse de l’Auditorium dans l’exécution du répertoire symphonique et lyrique, de l’époque classique à nos jours. Il accompagne des productions audacieuses et des solistes de renom (Renaud Capuçon, Denis Kozhukhin, Adélaïde Ferrière...)
Vous avez pu le voir le 1er mars sur la scène de l'auditorium animer les Victoires de la musique.
En parallèle, l’ODB propose une saison de musique de chambre dans différents lieux patrimoniaux de la ville de Dijon ainsi que de nombreuses actions à destination des publics qui ne peuvent se déplacer.
Agréé Association éducative complémentaire de l’enseignement public
par l’Education Nationale, l’Orchestre Dijon Bourgogne crée des passerelles pédagogiques avec l’Académie et le Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon, et fait le pont entre formation et carrière professionnelle auprès des étudiants de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté. Il assure une présence en région grâce à la diversité de ses formations musicales variables.
L’Orchestre Dijon Bourgogne est conventionné par la Ville de Dijon, la Région Bourgogne Franche-Comté, le Ministère de la culture –DRAC Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil Départemental de Côte d’Or.
Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon entrée gratuite
La classe de chant lyrique de Roselyne Allouche, accompagnée d’un ensemble de violoncelles d’Evelyne Peudon, ouvre le concert. Puis,
l’atelier lyrique de Sylvaine Bertrand interprètera un programme composé d’extraits de grands opéras français.
Samedi 1er avril 14h
Les concertos de Schumann et de Prokoviev
L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Schumann Concerto pour piano et orchestre en la mineur Op.54 Eve-Melody Salom, piano
Ce concerto écrit pour son épouse Clara à partir d'une "Fantaisie pour orchestre"composée en 1841, compte parmi les œuvres les plus aimées du répertoire : ses élans passionnés, son lyrisme et sa poésie sont les reflets d’une âme tourmentée et profondément romantique.
C'est le témoignage d'une belle histoire d'amour. Le piano et l'orchestre dialoguent ici avec autant de délicatesse que de passion.
Schumann n’écrira pas d’autres concertos.
Prokoviev Concerto pour piano et orchestre n°3 en do majeur Op.26 Gaspard Dehaene, piano
Avec Rachmaninov et Stravinsky, Serge Prokofiev peut être mis au premier rang des compositeurs russes du 20ème siècle. Son écriture, moderne, n’en fut pas moins populaire. Les cinq concertos pour piano et orchestre valurent à leur auteur, excellent virtuose, un réel ascendant sur le public occidental et une renommée internationale.
En 1918, moins par hostilité à la révolution que parce que les désordres qu’elle provoque l’empêchent de travailler, Prokofiev quitte la Russie pour les Etats Unis ; il ne reviendra en URSS qu’en 1933 avec en poche ses cinq concertos pour piano.
Le concerto n°3 composé aux Etats Unis et en France en 1921, est crée à Chicago le 16 décembre 1921 et devient célèbre après son exécution à Paris en 1922, avec Koussevitsky à la baguette et encore Prokofiev au piano.
On retrouve les contrastes caractéristiques de l’œuvre de Prokofiev…Dans un bel équilibre entre soliste et orchestre, d’amples mélodies côtoient d’énergiques toccatas auxquelles la tonalité de do majeur confère une étonnante force percussive. L’écriture pianistique riche de sonorités contrastées et de rythmes modernes est élaborée, virtuose, voire acrobatique : Traits, arpèges fulgurants, sauts du grave à l’aigu…
Le concerto comporte trois mouvements :
- Andante-Allegro : La clarinette, suivie des flûtes, expose une tendre mélodie russe, reprise par les violons. La surprise vient de l’Allegro en doubles- croches martelées à l’issue desquelles le piano expose le premier thème. Alternent ensuite mouvements Andante et Allegro.
- Andantino tema con variazioni : Après une paisible exposition du thème, ses variations oscillent entre douceur méditative et vitalité rythmique.
- Allegro man non troppo : Glissandos, accords martelés, coups d’archet, orchestre puissant amènent, après un intermède léger, un ample chant aux cordes soutenu par le piano. Le feu d’artifice final, grandiose, convoque toutes les possibilités du piano et de l’orchestre.
Ce chef d’œuvre, qui fait date dans l’histoire de la musique, demeure un « monument » pour les orchestres et les pianistes…et un grand moment pour les auditeurs.
Une répétition studieuse et déchainée de ces deux concertos pour piano a eu lieu dimanche 26 mars :
Le concerto de Schumann, avec Eve-Melody, est d’une force émotive sans égale : C'est une véritable déclaration d‘amour du compositeur à celle qui va devenir sa femme... Eve-Melody a su montrer pendant cette répétition toute la palette du sentiment amoureux.
Le concerto n° 3 pour piano de Prokofiev, par Gaspard Dehaene, est époustouflant de force, de diversité et de virtuosité sous les doigts de celui qui nous a déjà régalés d’un formidable Rachmaninov et d’un magnifique Brahms les années précédentes. Ce concerto vous emporte et vous enthousiasme ...
...et legrand orchestre dirigé parFlavien Boy fait merveille dans une belle complicité avec les deux solistes.
Un superbe moment à ne manquer sous aucun prétexte. Il serait dommage de ne pas profiter de l’occasion d’entendre ces œuvres qui ne sont pas si souvent jouées dans la région.
Répétition Gaspard Dehaene, Flavien Boy et l'EOD Photos JP Grandclaudon
Les interprètes
Eve-Melody Salom
Elle débute ses études musicales et de danse au Conservatoire de Dijon avant d’intégrer en 2015 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en piano dans la classe de Denis Pascal. Elle y obtient en 2020 son diplôme de Master.
Passionnée de musique de chambre, elle rejoint au CNSMDP la classe de Claire Désert en 2019 ainsi que la même année la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Elle multiplie ses expériences pianistiques tout en poursuivant en parallèle des études en Cycle Concertiste au CRR de Paris dans la classe de David Saudubray.
Lauréate de plusieurs concours internationaux, soliste confirmée, elle est aussi chambriste passionnée en piano et en alto. Elle joue de ces deux instruments dans divers festivals et concerts.
Gaspard Dehaene
Après ses études au CRR de Paris dans la classe d'Anne-Lise Gastaldi, Gaspard Dehaene obtient en 2012 son Master au CNSMD de Paris, dans les classes de Bruno Rigutto et Denis Pascal. Admis ensuite au Mozarteum de Salzbourg auprès de Jacques Rouvier, il approfondit son art avec Rena Shereshevskaya à l'École Normale de Musique, et obtient parallèlement son Master d'accompagnement vocal dans la classe d'Anne Le Bozec au CNSMD de Paris en 2017.
Parallèlement à une brillante carrière pianistique en récital, musique de chambre et avec orchestre, il enseigne depuis septembre 2021 comme assistant de la classe de Rena Shereshevskaya à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.
La musique de son temps lui tient à cœur. Sollicité à maintes reprises par différents compositeurs, il eut en particulier le privilège de créer "une page d'éphéméride" de Boulez et d'étudier l'œuvre avec le compositeur.
Après deux albums solo salués par la presse, "Fantaisie" et Vers l'ailleurs", il poursuit sa collaboration avec le label ,1001 Notes pour son troisième disque " A la Mazur" dédié à Chopin.
Quatre mains Eve-Melody Salom Gaspard Dehaene Folies 9 avril 2022
"Des habitués des Musicales de Fontaine"
Samedi 1er avril 16h30
Récital d'Eric Artz
Il débute le piano à 7 ans au CRD de Cholet puis au CRR de Nantes. A l'âge de 10 ans, il obtient le Diplôme CFEM mention très bien à l’unanimité.
Concertiste et professeur de piano à l’école normale supérieure de Musique de Paris, Eric Artz est titulaire d’un Master mention très bien au Conservatoire National Supérieur de Paris, un diplôme d’artiste 3ème cycle (D.A.I) ainsi que du diplôme de concertiste de l’Ecole Normale Supérieure de Musique. Il est également lauréat de plus de 20 Concours Nationaux et Internationaux. Lui aussi habitué des Musicales de Fontaine, il se produit régulièrement en soliste et avec orchestre en France, en Europe et à l'étranger (Israël, Suisse, Maroc, Japon, Mexique...)
Programme
Bach,Cantate WV 106 : Actus Tragicus (transcription)...Composée vers 1708, le titre et le choix des textes extraits de la Bible évoquent une musique de funérailles. Anne Queffélec, dans son disque "Contemplation" consacré à Bach, joue cette sonate...à quatre mains avec Gaspard Dehaene.
Beethoven, Sonate n°8 Op.13 Pathétique...Composée entre 1798 et 1799 Son titre « Grande Symphonie Pathétique » accepté et assumé par Beethoven, informe de sa puissance et de son romantisme sous-jacent.
Frédéric Chopin,
-Nocturne en do dièse mineur posthume : Ecrit en do dièse mineur en 1830 à Vienne, ce nocturne est plein de charme et de sentiment. Son intitulé « lento con gran espressione » en indique le caractère intimiste.
- Etude Op. 25 n°11: son contenu dramatique repose sur un thème mélodique assez court et mystérieux composé d’une phrase musicale de deux mesures qui n’utilise que les trois notes « mi-fa-do ».
- Etude Op. 25 n°12 : Les arpèges énergiques ondulatoires aux deux mains évoquant des flots agités, peuvent justifier l’appellation courante d’ « Océan » attribuée avec le temps à cette étude d’une grande profondeur expressive.
- Ballade n°1 Op.23 : Ecrite par intermittence à partir de 1831 à Vienne et publiée à Paris en 1837. Complexe dans sa simplicité, lyrique, passionnée, la première ballade est le reflet du romantisme de Chopin.
Saint-Saëns, Extrait du Carnaval des animaux
-Aquarium: le piano crée cette féérie liquide envoûtante et gracieuse.
Eric Artz,Prélude n°3 Op.3 : Espérance
Franz Liszt,
- Campanella:L’étude n°3 « Campanella » en sol dièse mineur , une des plus difficiles du répertoire, requérant rapidité, souplesse et dextérité, est fondée sur le 2ème concerto pour violon de Paganini.
- Rhapsodie Hongroise n°2: Composée en 1847, assez éloignée du véritable folklore hongrois, elle s’appuie sur des musiques jouées par des Roms-tsiganes.
Samedi 1er avril 20h
L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Hector Berlioz (1803-1869)
La Symphonie Fantastique Op.14 ou « Episode de la vie d’un artiste »
Par le choix d’un thème précis, Berlioz ouvre la voie à la musique à programme.Surtout, il utilise le procédé de l'Idée fixe: Dans cette œuvre àcaractère autobiographique, il réussit à faire du fantôme féminin qui hante le héros un thème varié soumis à maints avatars, traversant l’œuvre et devenant son principe d’unité.
Berlioz, qui précise avoir écrit « sous l’influence de Goethe » la Symphonie fantastique, définit l’œuvre comme « l’histoire d’un jeune artiste qui, s’administrant une dose non létale d’opium dans le but de soulager sa souffrance amoureuse, est en proie à une succession d’épisodes psychédéliques »
Si vous souhaitez connaitre le détail des cinq scènes descriptives, vous pouvez lire ce qui suit:
Rêveries . Passion : Le jeune musicien s’est épris d’une femme, incarnée dans un thème musical gracieux. Après un largo rêveur en ut mineur, un thème obsessionnel, tel une « idée fixe », exposé à la flûte et au violon marque la rencontre avec l’être aimé. Il sera ensuite martelé, crescendo, réexposé en fanfare pour ensuite s’évanouir, accompagnant l’espoir puis la désillusion du jeune homme. Berlioz fait appel à toutes les ressources de timbres, de nuances, de rythmes pour exprimer au plus près les états d’âme de ce héros romantique.
Le Bal : l’artiste poursuit son errance lors d’un bal. Introduite à l’orchestre et à la harpe, la valse en la majeur est résolument exposée aux cordes et interrompue à deux reprises par le thème nostalgique de l’être aimé. Délicate et élégante, elle se conclut par un tourbillon fiévreux.
Scènes au champ : C’est un adagio en fa majeur, comme la Symphonie pastorale de Beethoven dont il s’inspire. L’artiste entend un duo chanté, se laisse bercer par le calme et la douceur de la nature. Mais flûte et hautbois marquent le retour du thème de la bien-aimée (idée fixe), suivi d’un épisode orchestral puissant, angoissé, jusqu’au retour final à l’apaisement.
Marche au supplice : Berlioz l’illustre ainsi « Ayant acquis la certitude que son amour est méconnu, l’artiste s’empoisonne avec de l’opium. La dose de narcotique, trop faible pour lui donner la mort, le plonge dans un sommeil accompagné des plus étranges visions : Il rêve qu’il a tué celle qu’il aimait, qu’il est condamné, conduit au supplice…et assiste à sa propre exécution » Mode mineur pour ce riche épisode : La puissance et le martellement des timbales du premier thème descendant plonge l’auditeur dans une ambiance martiale. La rythmique obsessionnelle des cordes suggère la fatalité de la mort prochaine. Le second thème plus exalté, plus puissant, caractérise la marche brillante et solennelle. Les deux sont repris alternativement pour l’arrivée à l’échafaud. L’« idée fixe », évoquant les pensées de l’artiste pour celle qu’il aimait, apparait timidement à la clarinette, interrompue par un accord sec de l’orchestre : le couperet de la guillotine tombe. La musique qui suit n’est que la manifestation de la « joie » de la foule. Cette scène, la plus courte, justifie à elle seule le qualificatif de « fantastique »
Songe d’une nuit de Sabbat (assemblée de sorciers au Moyen Age): Le héros pour ses propres funérailles se voit entouré d’une troupe d’ombres, de sorciers, de monstres dansant une ronde démoniaque. L’« idée fixe », maintenant travestie de façon sarcastique, est interrompue par l’intervention d’un étrange Dies Irae, par des cloches, par la ronde du Sabbat. Le glas en accentue l’aspect morbide…bruits étranges, gémissements, cris… Berlioz, dans cette partition « pyrotechnique », tire de tous ses instruments les sonorités et bruits les plus extrêmes, les plus nouveaux, voire choquants pour atteindre la peinture d’une tempête « fantastique » qui s’achève avec une impressionnante fanfare de tout l’orchestre.
Natacha Melkonian, piano / Olivier Robin, violon /
François Robin, violoncelle
RachmaninoffTrio Élégiaque n°1 en sol mineur
Comme la célèbre sonate pour violoncelle et piano, les deux trios élégiaques pour violon, violoncelle et piano sont composés alors que Rachmaninoff vit à Moscou.
Le trio n°1 fut écrit en 1892 alors que celui-ci accomplit, à 19 ans, sa dernière année de conservatoire.
L’œuvre ne comporte pas de numéro d’opus et ne sera publiéequ’en 1947. Le trio est en un seul mouvement, en sol mineur. Le terme "élégiaque" correspond à l’esprit de ce « lento lugubre ». Exposé au piano, puis au violon jusqu’à la fusion des instruments, il est teinté de pessimisme et d’une grande intensité expressive. Leur déclamation se fait plaintive, supplication poignante. Le thème ascendant initial est repris « a tutti » « forte » puis « smorzando-en mourant » pour une fin apaisée.
Si l’empreinte de son ami et soutien Tchaïkovski y est perceptible, la signature de Rachmaninoff y est déjà reconnaissable : richesse de la partie pianistique, de la mélodie empreinte d’une charge émotionnelle intense propre au compositeur post-romantique.
Schubert Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100
De tous les musiciens, Schubert est sans doute celui qui échappe le plus aux définitions et aux catégories. Son œuvre, inclassable, pousse avec une joyeuse liberté…
Hors la « musique de théâtre » qui ne lui convint guère, sa nature discrète s’épanouit dans tous les genres musicaux. Cependant la voix, pour laquelle il composa les plus merveilleux lieder, le piano et les cordes, instruments « chanteurs » lui offrent un terrain de prédilection.
Le trio n°2 Op.100 est écrit en novembre 1827 : Schubert, bien que très malade, fait preuve d’une grande énergie créatrice (en témoigne le quintette à cordes, chef d’œuvre composé à l’été 1828, deux mois avant sa mort le 18 novembre 1828).
Il semble que la mort de son idole Beethoven, quoique pleurée, l’ait affranchi d’un modèle écrasant et fascinant. Ce magnifique trio Op.100 fut exécuté à Vienne lors d’une unique grande représentation de ses œuvres le 26 mars 1828, date anniversaire de la mort de Beethoven en 1827.
Utilisé à maintes reprises en illustrations cinématographiques, comme l’andante dans le célèbre film de Stanley Kubrick « Barry Lyndon » en 1975, ce trio reste l’une des pages les plus belles, représentatif de l’universalité de la musique de Schubert.
L’œuvre que Schubert, dans sa modestie, dédie « à ceux qui y prendront du plaisir », comporte quatre mouvements. On note tout spécialement la richesse et la récurrence des thèmes d’un mouvement à l’autre :
- Allegro :
Il comporte deux thèmes : le 1er en mi bémol majeur, est énergique, joué en « forte » - le second, harmoniquement plus subtil, est en si mineur.
- Andante con moto :
Il s’agit en fait d’un mouvement lent, écrit en do mineur. Son thème proviendrait d’un chant du folklore suédois. Scandé au piano, il se déploie lentement au violoncelle avant d’être repris au piano. Il va au-delà de la mélancolie pour atteindre une détresse tragique.
- Scherzo :
Retour au mi bémol majeur qui lance un thème plein d’élan entre piano et cordes et agrémenté de modulations subtiles.
- Allegro Moderato :
Le 1er thème, majeur, dansant et joyeux, est énoncé par le piano. Au 2ème thème mineur succède l’apparition tragique du thème « suédois » de l’andante, librement traité, intense, qui aura raison de la danse du 1er thème et de l’espoir.
Les interprètes
Natacha Melkonian, piano
Après un bachelor et un DE obtenus au PESM de Bourgogne Franche-Comté dans la classe de Laure Rivière, Natacha poursuit ses études à la HEM de Genève dans la classe de Cédric Pescia. Elle y obtient son Master pédagogie et son Master interprétation. Depuis septembre 2022, elle enseigne au Conservatoire de Musique de Genève.
Olivier Robin, violon
Après ses années d’études à Dijon, Lyon puis Berlin, Olivier intègre l’Académie Karajan de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Son expérience de musicien chambriste l’amène à jouer avec de nombreux ensembles.
François Robin, violoncelle
François débute le violoncelle en Bretagne et poursuit ses études musicales à Dijon, aux CNSM de Lyon et Paris en passant par Vienne et Madrid. Passionné de musique de chambre, il est violoncelliste du quatuor Van Kuijk de 2014 à 2020. Désormais présent sur tous les continents et les plus belles salles, il poursuit une activité de free-lance.
Dimanche 2 avril 16h30 Complet
Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
- Ravel Boléro en ut majeur M. 81
Alors que beaucoup de pièces furent écrites pour le piano, puis ensuite savamment orchestrées par Maurice Ravel, le « Boléro – ballet pour orchestre », composé durant l’été 1928, fait partie des quelques œuvres directement composées pour orchestre. Il reflète à la fois la prédilection du compositeur pour les rythmes de danse (le boléro est une danse espagnole d’origine ancienne) ainsi que son amour pour l’Espagne qui le captive depuis son enfance au Pays Basque.
Aussi accède t’il à la demande de son amie, la danseuse Ida Rubinstein de lui écrire un « ballet à caractère espagnol » Le ballet puis la version de concert eurent un succès planétaire jamais démenti.
L’œuvre est singulière, simple dans sa mélodie en do majeur. A trois temps, sur le rythme obsédant d’un indolent boléro, marqué par la caisse claire tout au long de l’œuvre. Il s’agit d’une répétition incantatoire, d’une combinaison des instruments de plus en plus complexe créant des sonorités inouïes, d’une variation de la masse orchestrale qui s’étoffe jusqu’à un long crescendo éclatant en une violence finale paroxystique.
Ravel, qui ironisait « je n’ai écrit qu’un seul chef d’œuvre dans ma vie et il n’y a pas de musique dedans », était considéré par Stravinsky comme « le meilleur orchestrateur »
Son « Boléro » demeure l’une des œuvres les plus jouées et une des plus fascinantes.
- Stravinsky
Le Sacre du Printemps ou "Tableaux de la Russie païenne"
version orchestrale
Après le succès de l’Oiseau de Feu, le Sacre du Printemps, ballet commandé par Diaghilevpour ses « Ballets Russes », provoque le scandale le 29 mars 1913 lors de sa création au théâtre des Champs-Elysées. La barbarie du sujet, la chorégraphie provocante de Nijinski, la laideur des costumes et l’étrangeté des sons produits épouvantent…Moins d’un an après, l’œuvre est acclamée en version concert. L’imposant orchestre est une extension de l’orchestre symphonique classique, axée sur la variété des instruments à vent.( L’EOD s'est élargi pour ces Musicales en Folie à 92 instrumentistes)
Le Sacre décrit un « grand rite sacral païen » : le sacrifice d’une jeune femme par sa communauté pour conquérir la faveur du dieu du printemps.
L’œuvre comprend des suites de tableaux en deux sections :
- Adoration de la terre
- Sacrifice, que clôt la célèbre « danse sacrale »
La sauvagerie émane bien du « grand orchestre », objet des explorations musicales de Stravinsky : les mélodies sont dévolues aux bois et aux cuivres, les archets se font percussifs, les timbres sont crus ; les courtes cellules rythmiques, les accents, créent tension et fièvre.
Chef d’œuvre d’énergie musicale, sa force explosive révolutionnaire fait du Sacre du Printemps une des partitions essentielles de la musique du XXème siècle.
La modestie du chef d'orchestre talentueux l'empêchera de vous le dire, mais à chaque étape de ses études au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon, à l'Université de Bourgogne en faculté de musicologie, comme au CNSMDP, Flavien Boy est l'abonné des mentions Très Bien et des médailles d'or.
Il obtient son DEM de direction d'orchestre mention Très Bien à l'unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Jean-Sébastien Béreau au conservatoire de Dijon en décembre 2004. Il entre ensuite dans la classe d'analyse de Michaël Lévinas au CNSM de Paris, où il reçoit un Premier Prix, mention Très Bien, en juin 2007.
Actuellement Directeur artistique de l'Ensemble Orchestral de Dijon, il travaille à redéfinir la relation entre public et musiciens. Il s'investit ainsi dans divers projets transversaux mêlant à la musique, pédagogie, théâtre ou danse.
L'Ensemble Orchestral de Dijon
Créé en 2004, l'Ensemble Orchestral de Dijon regroupe des musiciens professionnels et amateurs. Les musiciens de l'EOD prennent plaisir à explorer un répertoire éclectique. Chaque année, ils proposent des formes de représentations variées : concerts commentés, interactifs et ludiques, concerts pédagogiques dans les musées de la ville de Dijon...Ils se produisent en Bourgogne et
également dans toute la France et à l'étranger.
L'ensemble se compose habituellement d'une cinquantaine de musiciens mais il s'est élargi pour ces Musicales en Folie à 92 instrumentistes.
"Oh des disques": Sylvie Bouissou sera présente pendant toute la durée da festival et vous proposera tout un choix de disques et livres en relation avec les concerts.
_________________________________________________
Pendant les Folies, un point "boissons/petite restauration" sera ouvert samedi et dimanche à partir de 12h.
Option1: Rendez-vous dans le Hall du CAPJ Rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
du Lundi 27 au Jeudi 30 mars de 15h à 18h
Option 2 : Réservez par courrier en envoyant le(s) formulaire(s) accompagné du règlement à l'ordre de "La Scène Fontainoise" à: Mme Colette Renaut 1, allée des Pampres 21121 Fontaine-lès-Dijon
Vous trouverez vos billets avant les concerts au Bureau des Folies à l’entrée du Centre Pierre Jacques 2, rue du Gal de Gaulle à Fontaine-lès-Dijon.
Option 3: tel 06 01 96 12 47
Pendant le festival : ouverture de la billetterie 30mn avant chaque concert
La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Pour recevoirdirectement et gratuitementle blog dans votreboite de réception, vous pouvez vous abonneren indiquant votre adresse e-mail dans la case "Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC
Jeudi soir, les spectateurs qui ont bravé la tempête ont été récompensés par un merveilleux duo Agnès Pyka, au violon et Laurent Wagschal au piano...dans des sonates inspirées a contrario par une "nature clémente"
Ecrite en 2018 à la demande des deux interprètes, en regard de la 3ème Sonate de Johannes Brahms, la 1ère œuvre jouée fut la sonate Winternacht de Graziane Finzi. La qualité technique et musicale des deux interprètes nous ont permis de découvrir un nouvel univers sonore, notamment dans le magnifique 2ème mouvement.
Retour en 1801 : La célèbre sonate n°5 de Beethoven "Le Printemps" , l'une des plus enjouées et des plus lyriques, Son écriture plus classique permit à nos deux musiciens une très belle complicité dans le chant.
Puis la sonate n°3 en ré mineur de Brahms (1887) dramatique, épique et sentimentale, a mis en valeur les qualités techniques et musicales des deux artistes dans une interprétation passionnée.
Agnès Pyka, d'une grande sensibilité...Laurent Wagschal, qui allie précision et expressivité, nous ont offert une belle soirée...
Vendredi 31 mars, Samedi 1er avril, Dimanche 2 avril
Place aux Musicales en Folie..
"Les chefs d'œuvre du classique"
" Un voyage... qui nous invite au rêve et au partage de la beauté à travers les immortels chefs-d’œuvre légués par Beethoven, Schumann, Prokofiev, Mozart, Berlioz…toujours vivants ! "
En écoutantFrance Bleu Bourgogne, notre nouveaupartenaire, vous pourrez gagner desinvitations gratuitespour les concerts du 31 mars 20h, 1er avril 20h et 2 avril 16h30.
France Bleu Bourgogne
Dijon/Chenove 98,3
Nuits St Georges 103,7
Interview de Flavien Boy dimanche 26 mars entre 7h35 et 7h50
Interview de Gaspard Dehaene mardi 28 mars entre 17h et 17h15
Il a mené une carrière complète de professeur de Formation musicale au Conservatoire National de région de Dijon. Son répertoire original est construit autour de thèmes très divers (Ragtime, standards, mélodies françaises) souvent présentés sous forme d’arrangements personnels avec des clins d’œil à quelques grands compositeurs classiques. Il a eu l'occasion d'accompagner Claude Luter, Claude Bolling...et Barbara.
20 h L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian...
Mozart en Folie !
Concerto pour piano et orchestre n°20 en ré mineur K 466
Composé et crée à Vienne en février 1785, ce concerto, d'une dimension tragique avec ses accents tourmentés, pourrait être perçu comme les prémices du "Romantisme".
Trois mouvements tout en contraste :un allegro fougueux et dramatique, une romance lyrique en 5 parties et un joyeux allegro vivace assai...de quoi profiter de grandes cadences et de savourer cette écriture pianistique tout en contrastes (ODB)
avec Anne Queffélec, pianiste, que le public des Folies connait bien et apprécie; elle était déjà présente le 12 avril 2013 pour la 1ère édition des "Musicales en Folie" ...sous le signe de Mozart !
Symphonie n°40 en sol mineur K.550 (1788)
1788 est pour Mozart une année difficile: Les difficultés financières s'accumulent, Vienne boude son Don Giovanni ... Il ne cesse pas pour autant de composer: ses trois dernières symphonies, les numéros 39 "Prague", 40 en sol mineur, puis 41 "Jupiter" sont écrites entre le 28 juin et le 10 août...et, à partir de l'automne, il entre dans une période d'intimité et de sérénité avec trio, sonate, quatuor...pour s'épanouir avec le quintette avec clarinette K.588.
La symphonie 40 est la plus célèbre de ses symphonies:
Mozart a 32 ans et livre ici une partition sublime, mélancolique, caractérisée par une grâce inégalée, qui nous transporte au sein de l'esthétique classique viennoise : " Une œuvre dont chaque note est de l'or pur, chaque partie est un trésor "écrit Robert Schumann.
L'orchestration est flamboyante. Parmi ses 40 symphonies, la tonalité de sol mineur n'a été utilisée que deux fois...c'est pour Mozart la couleur de l'inquiétude et du drame.
Anne Queffélec
Anne Queffélecfigure parmi les pianistes les plus aimés de sa génération. Elle jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale.
" La musique nous permet d’incarner l’invisible, dans un monde où on est de plus en plus submergé par le visible. Le véritable «homme augmenté» de demain, ce n’est pas l’homme numérique. C’est l’homme artiste" Anne Queffélec
Elle a débuté sa carrière il y a 55 ans en 1968. Fraiche émoulue du Conservatoire de musique de Paris, Anne Queffélec part à 20 ans se perfectionner à Vienne auprès du maitre du piano autrichien Alfred Brendel. Elle décroche ses premiers lauriers: le concours international de Munich, puis celui de Leeds en 1969...ces succès ne tardent pas à faire d'elle une soliste en vue invitée à travers le monde.
Elle a une affinité passionnée avec l'univers mozartien, en témoigne l'intégrale des sonates de Mozart qu'elle a donnée à la Roque d'Anthéron en 2003 au cours de six concerts diffusés en direct sur France Musique.
Sa riche discographie comporte plus d'une quarantaine d'enregistrements auxquels s'ajoute celui les trois dernières sonates (30-31-32) de Beethoven paru en novembre 2022, qui a rencontré un accueil médiatique enthousiaste.
Émergeant rapidement comme l’un des talents les plus passionnants de la jeune génération, le chef d’orchestre franco-suisse Joseph Bastian est largement célébré pour sa « précision totale, et sa manière calme et magistrale », et est réputé pour le remarquable partenariat qu’il crée avec les musiciens. La saison 2022/2023 marque le début du mandat de Joseph Bastian en tant que Chef Principal de l’Orchestre Dijon Bourgogne.
2023 marque sa seconde année comme Chef Principal de l’Orchestre des Jeunes d’Asie(« Asian Youth Orchestra »), inspirant cet ensemble de premier plan lors de grandes tournées à travers l’Asie du Sud-Est.
Orchestre Dijon Bourgogne
Ensemble associé à l’Opéra de Dijon, l’ODB est présent sur la scène et dans la fosse de l’Auditorium dans l’exécution du répertoire symphonique et lyrique, de l’époque classique à nos jours. Il accompagne des productions audacieuses et des solistes de renom (Renaud Capuçon, Denis Kozhukhin, Adélaïde Ferrière...)
Vous avez pu le voir le 1er mars sur la scène de l'auditorium animer les Victoires de la musique.
En parallèle, l’ODB propose une saison de musique de chambre dans différents lieux patrimoniaux de la ville de Dijon ainsi que de nombreuses actions à destination des publics qui ne peuvent se déplacer.
11h Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon- entrée gratuite
La classe de chant lyrique de Roselyne Allouche, accompagnée d’un ensemble de violoncelles d’Evelyne Peudon, ouvre le concert par de petites formes : airs, solos, duos célèbres du répertoire classique ou traditionnel. Puis, l’atelier lyrique de
Sylvaine Bertrand interprètera un programme composé d’extraits de grands opéras français.
Un tutti final terminera cette évocation des chefs d'œuvre de Purcell, Vivaldi, Haendel, Schubert, Offenbach, Gounod…
14h Les concertos de Schumann et de Prokoviev
L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
- Schumann Concerto pour piano et orchestre n°20 en la mineur Op.54 Eve-Melody Salom, piano
Ce concerto écrit pour son épouse Clara à partir d'une Fantaisie pour
orchestre composée en 1841, compte parmi les œuvres les plus aimées du répertoire : ses élans passionnés, son lyrisme et sa poésie sont les reflets d’une âme tourmentée et profondément romantique. C'est le témoignage d'une belle histoire d'amour. Le piano et l'orchestre dialoguent ici avec autant de délicatesse que de passion.
Schumann n’en écrira pas d’autres.
- Prokoviev Concerto pour piano et orchestre n°3 en do majeur Op.26 Gaspard Dehaene, piano
Avec Rachmaninov et Stravinsky, Serge Prokofiev peut être mis au premier rang des compositeurs russes du 20ème siècle. Son écriture, moderne, n’en fut pas moins populaire. Les cinq concertos pour piano et orchestre valurent à leur auteur, excellent virtuose, un réel ascendant sur le public occidental et une renommée internationale.
Le concerto est crée à Chicago le 16 décembre 1921 et devient célèbre après son exécution à Paris en 1922, avec Koussevitsky à la baguette et encore Prokofiev au piano.
On retrouve dans le concerto n°3 en trois mouvements composé aux Etats Unis et à Paris en 1921 les contrastes caractéristiques de l’œuvre de Prokofiev…Dans un bel équilibre entre soliste et orchestre, d’amples mélodies côtoient d’énergiques toccatasauxquelles la tonalité de do majeur confère une étonnante force percussive côtoyant de subtils pianissimos.
L’écriture pianistique, riche de sonorités contrastées et de rythmes modernes, est élaborée, virtuose, voire acrobatique.Prokofiev joue, pour surprendre, de la densité et du débit de l’orchestre.
Ce chef d’œuvre, qui fait date dans l’histoire de la musique, demeure un « monument » pour les orchestres et les pianistes…et un grand moment pour les auditeurs.
Les interprètes
Eve-Melody Salom
Elle débute ses études musicales et de danse au Conservatoire de Dijon avant d’intégrer en 2015 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en piano dans la classe de Denis Pascal. Elle y obtient en 2020 son diplôme de Master.
Passionnée de musique de chambre, elle rejoint au CNSMDP la classe de Claire Désert en 2019 ainsi que la même année la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Elle multiplie ses expériences pianistiques tout en poursuivant en parallèle des études en Cycle Concertiste au CRR de Paris dans la classe de David Saudubray.
Lauréate de plusieurs concours internationaux, soliste confirmée, elle est aussi chambriste passionnée en piano et en alto. Elle joue de ses deux instruments dans divers festivals et concerts.
Gaspard Dehaene
Après ses études au CRR de Paris dans la classe d'Anne-Lise Gastaldi, Gaspard Dehaene obtient en 2012 son Master au CNSMD de Paris, dans les classes de Bruno Rigutto et Denis Pascal. Admis ensuite au Mozarteum de Salzbourg auprès de Jacques Rouvier, il approfondit son art avec Rena Shereshevskaya à l'École Normale de Musique, et obtient parallèlement son Master d'accompagnement vocal dans la classe d'Anne Le Bozec au CNSMD de Paris en 2017.
Parallèlement à une brillante carrière pianistique en récital, musique de chambre et avec orchestre, il enseigne depuis septembre 2021 comme assistant de la classe de Rena Shereshevskaya à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.
Quatre mains Eve-Melody Salom Gaspard Dehaene Folies 9 avril 2022
"Des habitués des Musicales de Fontaine"
16h30 Récital d'Eric Artz
Bach,Cantate WV 106 : Actus Tragicus (transcription)...Composée vers 1708, le titre et le choix des textes extraits de la Bible évoquent une musique de funérailles. Anne Queffélec, dans son disque "Contemplation" consacré à Bach, joue cette sonate...à quatre mains avec Gaspard Dehaene.
Beethoven, Sonate n°8 Op.13 Pathétique...Composée entre 1798 et 1799 Son titre « Grande Symphonie Pathétique » accepté et assumé par Beethoven, informe de sa puissance et de son romantisme sous-jacent.
Chopin
-Nocturne en do dièse mineur posthume : Ecrit en do dièse mineur en 1830 à Vienne, ce nocturne est plein de charme et de sentiment. Son intitulé « lento con gran espressione » en indique le caractère intimiste.
- Etude Op. 25 n°11: son contenu dramatique repose sur un thème mélodique assez court et mystérieux composé d’une phrase musicale de deux mesures qui n’utilise que les trois notes « mi-fa-do ».
- Etude Op. 25 n°12 : Les arpèges énergiques ondulatoires aux deux mains évoquent des flots agités, peuvent justifier l’appellation courante d’ « Océan » attribuée avec le temps à cette étude d’une grande profondeur expressive.
- Ballade n°1 Op.23 : Ecrite par intermittence à partir de 1831 à Vienne et publiée à Paris en 1837, Complexe dans sa simplicité, lyrique, passionnée, la première ballade est le reflet du romantisme de Chopin.
Saint-Saëns, Extraits du Carnaval des animaux
-Aquarium: le piano crée cette féérie liquide envoutante et gracieuse.
Eric Artz,Prélude n°3 Op.3 : Espérance
Liszt
- Campanella:L’étude n°3 « Campanella » en sol dièse mineur , une des plus difficiles du répertoire, requérant rapidité, souplesse et dextérité. est fondée sur le 2ème concerto pour violon de Paganini.
- Rhapsodie Hongroise n°2: Composée en 1847, assez éloignée du véritable folklore hongrois, elle s’appuie sur des musiques jouées par des Roms-tsiganes.
Eric Artz
Concertiste et professeur de piano à l’école normale supérieure de Musique de Paris, Eric Artz est titulaire d’un Master mention très bien au Conservatoire National Supérieur de Paris, un diplôme d’artiste 3ème cycle (D.A.I) ainsi que du diplôme de concertiste de l’Ecole Normale Supérieure de Musique. Il est également lauréat de plus de 20 Concours Nationaux et Internationaux. Lui aussi habitué des Musicales de Fontaine, il se produit régulièrement en soliste et avec orchestre en France, en Europe et à l'étranger (Israël, Suisse, Maroc, Japon, Mexique...)
20h L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Hector Berlioz (1803-1869)
La Symphonie Fantastique Op.14 ou « Episode de la vie d’un artiste »
Par le choix d’un thème précis, Berlioz ouvre la voie à la musique à programme.Surtout il utilise le procédé de l'Idée fixe: Dans cette œuvre àcaractère autobiographique, il réussit à faire du fantôme féminin qui hante le héros un thème varié soumis à maints avatars, traversant l’œuvre et devenant son principe d’unité.
Berlioz, qui précise avoir écrit « sous l’influence de Goethe » la Symphonie fantastique, définit l’œuvre comme « l’histoire d’un jeune artiste qui, s’administrant une dose non létale d’opium dans le but de soulager sa souffrance amoureuse, est en proie à une succession d’épisodes psychédéliques »
Si vous souhaitez connaitre le détail des cinq scènes descriptives, vous pouvez lire ce qui suit:
Rêveries . Passion : Le jeune musicien s’est épris d’une femme, incarnée dans un thème musical gracieux. Après un largo rêveur en ut mineur, un thème obsessionnel, tel une « idée fixe », exposé à la flute et au violon marque la rencontre avec l’être aimé. Il sera ensuite martelé, crescendo, réexposé en fanfare pour ensuite s’évanouir, accompagnant l’espoir puis la désillusion du jeune homme. Berlioz fait appel à toutes les ressources de timbres, de nuances, de rythmes pour exprimer au plus près les états d’âme de ce héros romantique.
Le Bal : l’artiste poursuit son errance lors d’un bal. Introduite à l’orchestre et à la harpe, la valse en la majeur est résolument exposée aux cordes et interrompue à deux reprises par le thème nostalgique de l’être aimé. Délicate et élégante, elle se conclut par un tourbillon fiévreux.
Scènes au champ : C’est un adagio en fa majeur, comme la Symphonie pastorale de Beethoven dont il s’inspire. L’artiste entend un duo chanté, se laisse bercer par le calme et la douceur de la nature. Mais flûte et hautbois marquent le retour du thème de la bien-aimée (idée fixe), suivi d’un épisode orchestral puissant, angoissé, jusqu’au retour final à l’apaisement.
Marche au supplice : Berlioz l’illustre ainsi « Ayant acquis la certitude que son amour est méconnu, l’artiste s’empoisonne avec de l’opium. La dose de narcotique, trop faible pour lui donner la mort, le plonge dans un sommeil accompagné des plus étranges visions : Il rêve qu’il a tué celle qu’il aimait, qu’il est condamné, conduit au supplice…et assiste à sa propre exécution » Mode mineur pour ce riche épisode : La puissance et le martellement des timbales du premier thème descendant plonge l’auditeur dans une ambiance martiale. La rythmique obsessionnelle des cordes suggère la fatalité de la mort prochaine. Le second thème plus exalté, plus puissant caractérise la marche brillante et solennelle. Les deux sont repris alternativement pour l’arrivée à l’échafaud. L’« idée fixe », évoquant les pensées de l’artiste pour celle qu’il aimait, apparait timidement à la clarinette, interrompue par un accord sec de l’orchestre : le couperet de la guillotine tombe. La musique qui suit n’est que la manifestation de la « joie » de la foule. Cette scène, la plus courte, justifie à elle seule le qualificatif de « fantastique »
Songe d’une nuit de Sabbat (assemblée de sorciers au Moyen Age): Le héros pour ses propres funérailles se voit entouré d’une troupe d’ombres, de sorciers, de monstres dansant une ronde démoniaque. L’« idée fixe », maintenant travestie de façon sarcastique, est interrompue par l’intervention d’un étrange Dies Irae, par des cloches, par la ronde du Sabbat. Le glas en accentue l’aspect morbide…bruits étranges, gémissements, cris… Berlioz, dans cette partition « pyrotechnique », tire de tous ses instruments les sonorités et bruits les plus extrêmes, les plus nouveaux, voire choquants pour atteindre la peinture d’une tempête « fantastique » qui s’achève avec une impressionnante fanfare de tout l’orchestre.
Comme la célèbre sonate pour violoncelle et piano, les deux trios élégiaques pour violon, violoncelle et piano sont composés alors que Rachmaninoff vit à Moscou.
Le trio n°1 fut écrit en 1892 alors que celui-ci accomplit, à 19 ans, sa dernière année de conservatoire.
L’œuvre ne comporte pas de numéro d’opus et ne sera publiée qu’en 1947. Le trio est en un seul mouvement, en sol mineur. Le terme "élégiaque" correspond à l’esprit de ce « lento lugubre ». Exposé au piano, puis au violon jusqu’à la fusion des instruments, il est teinté de pessimisme et d’une grande intensité expressive. Leur déclamation se fait plaintive, supplication poignante. Le thème ascendant initial est repris « a tutti » « forte » puis « smorzando-en mourant » pour une fin apaisée.
Si l’empreinte de son ami et soutien Tchaïkovski y est perceptible, la signature de Rachmaninoff y est déjà reconnaissable : richesse de la partie pianistique, de la mélodie empreinte d’une charge émotionnelle intense propre au compositeur post-romantique.
- Schubert Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100
Le trio n°2 Op.100 est écrit en novembre 1827 : Schubert, bien que très malade, fait preuve d’une grande énergie créatrice (en témoigne le quintette à cordes, chef d’œuvre composé à l’été 1828, deux mois avant sa mort le 18 novembre 1828).
Utilisé à maintes reprises en illustrations cinématographiques, comme
l’andante dans le célèbre film de Stanley Kubrick « Barry Lyndon » en 1975, ce trio reste l’une des pages les plus belles, représentatif de l’universalité de la musique de Schubert.
L’œuvre que Schubert, dans sa modestie, dédie « à ceux qui y prendront du plaisir », comporte quatre mouvements. On note tout spécialement la richesse et la récurrence des thèmes d’un mouvement à l’autre :
- Allegro :
Il comporte deux thèmes : le 1er en mi bémol majeur, est énergique, joué en « forte » - le second, harmoniquement plus subtil, est en si mineur.
- Andante con moto :
Il s’agit en fait d’un mouvement lent, écrit en do mineur. Son thème proviendrait d’un chant du folklore suédois. Scandé au piano, il se déploie lentement au violoncelle avant d’être repris au piano. Il va au-delà de la mélancolie pour atteindre une détresse tragique.
Retour au mi bémol majeur qui lance un thème plein d’élan entre piano et cordes et agrémenté de modulations subtiles.
- Allegro Moderato :
Le 1er thème, majeur, dansant et joyeux, est énoncé par le piano. Au 2ème thème mineur succède l’apparition tragique du thème « suédois » de l’andante, librement traité, intense, qui aura raison de la danse du 1er thème et de l’espoir.
Les interprètes
Natacha Melkonian, piano
Après un bachelor et un DE obtenus au PESM de Bourgogne Franche-Comté dans la classe de Laure Rivière, Natacha poursuit ses études à la HEM de Genève dans la classe de Cédric Pescia. Elle y obtient son Master pédagogie et son Master interprétation. Depuis septembre 2022, elle enseigne au Conservatoire de Musique de Genève.
Olivier Robin, violon
Après ses années d’études à Dijon, Lyon puis Berlin, Olivier intègre l’Académie Karajan de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Son expérience de musicien chambriste l’amène à jouer avec de nombreux ensembles.
François Robin, violoncelle
François débute le violoncelle en Bretagne et poursuit ses études musicales à Dijon, aux CNSM de Lyon et Paris en passant par Vienne et Madrid. Passionné de musique de chambre, il est violoncelliste du quatuor Van Kuijk de 2014 à 2020. Désormais présent sur tous les continents et les plus belles salles, il poursuit une activité de free-lance.
Dimanche 2 avril 16h30
Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
- Ravel Boléro en ut majeur M. 81
Alors que beaucoup de pièces furent écrites pour le piano, puis ensuite savamment orchestrées par Maurice Ravel, le « Boléro – ballet pour orchestre », composé durant l’été 1928, fait partie des quelques œuvres directement composées pour orchestre et reflète la prédilection de Ravel pour les rythmes de danse.
Le ballet puis la version de concert eurent un succès planétaire jamais démenti.
L’œuvre est singulière, simple dans sa mélodie en do majeur. A trois temps, sur le rythme obsédant d’un indolent boléro (danse espagnole d’origine ancienne), il s’agit d’une répétition incantatoire d’une même ligne mélodique, d’une combinaison des instruments de plus en plus complexe créant des sonorités inouïes, d’une variation de la masse orchestrale qui s’étoffe jusqu’à un long crescendo éclatant en une violence finale paroxystique.
Pour Ravel, il s’agissait « d’une répétition monotone imposée jusqu’au malaise »…
Le Sacre du Printemps ou "Tableaux de la Russie païenne"
version orchestrale
Après le succès de l’Oiseau de Feu, le Sacre du Printemps, ballet commandé par Diaghilev pour ses "Ballets Russes", provoque le scandale le 29 mars 1913 lors de sa création au théâtre des Champs- Élysées. La barbarie du sujet, la chorégraphie provocante de Nijinski, la laideur des costumes, l’étrangeté des sons produits épouvantent… Moins d’un an après, l’œuvre est acclamée en version concert.
Le Sacre décrit un "grand rite sacral païen" ; le sacrifice d’une jeune femme par sa communauté pour conquérir la faveur du dieu de printemps…
L’œuvre comprend des suites de tableaux en deux sections :
- Adoration de la terre
- Sacrifice, que clôt la célèbre « danse sacrale »
La sauvagerie émane bien du "grand orchestre", objet des explorations musicales de Stravinsky : les mélodies sont dévolues aux bois et aux cuivres, les archets se font percussifs, les timbres sont crus ; les courtes cellules rythmiques, les accents, créent tension et fièvre.
Sa force explosive révolutionnaire fait du Sacre du Printemps une des partitions essentielles de la musique du XXe siècle.
Anecdote musicale racontée par Christian Morin, dans son livre " Notes légères - Drôles d'histoires de la musique classique" :
La musique comme remède: A l'entracte d'un concert, une femme aborde Igor Stravinsky:
- Je vous admire tellement, Maitre. Mais, je dois vous avouer une chose: votre Sacre du Printemps ne me touche pas.
- Je suis compositeur, madame. Pas médecin, répond Igor.
Les interprètes
Flavien BOY La modestie du chef d'orchestre talentueux l'empêchera de vous le dire, mais à chaque étape de ses études au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon, à l'Université de Bourgogne en faculté de musicologie, comme au CNSMDP, Flavien Boy est l'abonné des mentions Très Bien et des médailles d'or.
Il obtient son DEM de direction d'orchestre mention Très Bien à l'unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Jean-Sébastien Béreau au conservatoire de Dijon en décembre 2004. Il entre ensuite dans la classe d'analyse de Michaël Lévinas au CNSM de Paris, où il reçoit un Premier Prix, mention Très Bien, en juin 2007.
Actuellement Directeur artistique de l'Ensemble Orchestral de Dijon, il travaille à redéfinir la relation entre public et musiciens. Il s'investit ainsi dans divers projets transversaux mêlant à la musique, pédagogie, théâtre ou danse.
L'Ensemble Orchestral de Dijon
Créé en 2004, l'Ensemble Orchestral de Dijon regroupe des musiciens professionnels et amateurs. Les musiciens de l'EOD prennent plaisir à explorer un répertoire éclectique. Chaque année, ils proposent des formes de représentations variées : concerts commentés, interactifs et ludiques, concerts pédagogiques dans les musées de la ville de Dijon...Ils se produisent en Bourgogne mais également dans toute la France et à l'étranger.
L'ensemble se compose habituellement d'une cinquantaine de musiciens mais il s'est élargi pour ces Musicales en Folie à 92 instrumentistes.
Chaque année depuis 2015, l'Orchestre s'offre une résidence autofinancée à l'étranger, c'est ainsi qu'il s'est rendu cette année à Crémone (Italie). Durant une semaine, les musiciens ont répété et préparé les œuvres, au programme de l'EOD, annoncées dans ce blog et que vous pourrez découvrir les 31 mars, 1er et 2 avril.
"Oh des disques": Sylvie Bouissou sera présente pendant toute la durée da festival et vous proposera tout un choix de disques et livres en relation avec les concerts.
Pendant les Folies, un point "boissons/petite restauration" sera ouvert samedi et dimanche à partir de 12h. ___________________________________________________________
Réservation pour les Folies
Nouveautés :
Seul le PASS qui donnera accès à tous les concerts, bénéficiera d'une place numérotée choisie sur plan identique pour tous les concerts.
Placement libre pour tous les concerts unitaires
Les billets peuvent être achetés à l'entrée en fonctiondes places libres; Pour être sûr d'assister au concert que vous avez choisi, il est donc préférable de prendre votre billet lors des permanences de réservation.
Option1: Hall du CAPJ Rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
Vous devrez remplir 1 formulaire de réservation par personne y compris pour les moins de 18 ans que bénéficient de la gratuité.Vous trouverez 1 exemplaire dans la brochure qui a été distribuée, d'autres seront également disponibles au "Bureau des Folies".
Pour mieux préparer votre commande, nous vous conseillons de "copier / coller /imprimer " et remplir le (ou les) bulletin ci-dessous en fonction du nombre de personnes avant de venir prendre vos réservations au CAPJ.
Option 2 : Réservez par courrier en envoyant le(s) formulaire(s) accompagné du règlement à l'ordre de "La Scène Fontainoise" à: Mme Colette Renaut 1, allée des Pampres 21121 Fontaine-lès-Dijon
La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Pour recevoirdirectement et gratuitementle blog dans votreboite de réception, vous pouvez vous abonneren indiquant votre adresse e-mail dans la case "Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC
Option1: Hall du CAPJ Rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
Nouveautés:
Seul le PASS qui donnera accès à tous les concerts, bénéficiera d'une place numérotée choisie sur plan identique pour tous les concerts.
Placement libre pour tous les concerts unitaires
Les billets peuvent être achetés à l'entrée en fonctiondes places libres; Pour être sûr d'assister au concert que vous avez choisi, il est donc préférable de prendre votre billet lors des permanences de réservation.
Vous devrez remplir 1 formulaire de réservation par personne y compris pour les moins de 18 ans que bénéficient de la gratuité.Vous trouverez 1 exemplaire dans la brochure qui a été distribuée, d'autres seront également disponibles au "Bureau des Folies".
Pour mieux préparer votre commande, nous vous conseillons de "copier / coller /imprimer " et remplir le (ou les) bulletin ci-dessous en fonction du nombre de personnes avant de venir prendre vos réservations au CAPJ.
Option 2 :Réservez par courrier en envoyant le(s) formulaire(s) accompagné du règlement à l'ordre de "La Scène Fontainoise" à: Mme Colette Renaut 1, allée des Pampres 21121 Fontaine-lès-Dijon
Tous les concerts sont tarifés à l’unité 16 €. Dès que vous choisissez plus d’un concert, le tarif est dégressif - Gratuit pour les moins de 18 ans.
Vous pourrez choisir la formule qui correspond le mieux à votre envie:
1 concert : 16 € / réduit: 12 €
2 concerts : 28 € / réduit : 20 €
3 concerts : 39 € / réduit : 27 €
4 concerts : 48 € / réduit : 32 €
5 concerts : 55 € / réduit : 35 €
PASS : 60 € / réduit : 36 € avec place réservée sur plan
Permanences de réservation
- Samedi 4 mars de 10 h à 15 h non stop
- Lundi 6 mars de 15h à 18h
- Mercredi 8 mars de 15h à 18h
- Lundi 13 mars de 15h à 18h
- Mercredi 15 mars de 15h à 18h
- Lundi 20 mars de 15h à 18 h
- Mercredi 22 mars de 15h à 18h
- du Lundi 27 au Jeudi 30 mars de 15h à 18h
Interview de la violoniste Agnès Pika, fondatrice de l'ensemble "Des Equilibres", que vous pourrez applaudir jeudi 9 mars.
En écoutantFrance Bleu Bourgogne, notre nouveaupartenaire, vous pourrez gagner desinvitations gratuitespour les concerts du 9 mars 20h, 31 mars 20h, 1er avril 20h et 2 avril 16h30.
Prendre des chemins de traverse, échapper aux étiquettes, concevoir la musique comme un échange : depuis sa création, Des Équilibres nourrit l’ambition de proposer un vrai dialogue. C’est la violoniste Agnès Pyka qui donne l’impulsion en 2006 pour cette réunion de musiciens venus d’horizons différents mais avec la même volonté de faire converser des esthétiques et des formes d’art diverses.
Des Equilibres est resté fidèle à cette vocation de défricheur de nouveaux territoires sans pour autant abandonner la tradition : depuis l’époque classique jusqu’à la création contemporaine, l’ensemble a abordé toutes les formes de la musique de chambre mais toujours avec une prédilection pour les œuvres rares ou inédites :
C’est ainsi que le 9 mars, vous pourrez entendre une pièce de Graciane Finzi :
GRACIANE FINZI est née en 1945 dans une famille de musiciens.
Après des études au conservatoire de Casablanca, sa ville natale, Graciane Finzi entre au Conservatoire National Supérieur de Paris ou elle obtient de nombreux prix dont ceux de harmonie, contrepoint, fugue et composition.
En 1979 elle est nommée professeur au CNSM de Paris. A partir de 1982, elle obtient de nombreux prix prestigieux (Prix Georges Enesco - Grand prix de la Sacem - Prix SACD -l’Institut de France lui attribue le Prix Chartier et, en 2020, le prix Florent Schmitt)–
Les plus grands interprètes et orchestres aussi bien en France qu’à l’étranger ont créé ses œuvres. Son répertoire se compose d’une centaine d’œuvres et de sept Opéras. Citons: ”La tombée du jour”, pour voix et orchestre créé par José Van Dam - le concerto pour piano et orchestre avec Jean-Claude Pennetier - « Par delà les étoiles » pour violon et orchestre, soliste et direction David Grimal…
« Brahms aujourd’hui… Beethoven au naturel »
Au programme, trois sonates pour violon piano inspirées par la Nature :
Graciane Finzi sonate Winternacht(2018) :
"Une occasion de découvrir de nouveaux univers et paysages sonores "
Winternacht, sonate en 4 mouvements pour violon & piano est écrite en regard de la 3ème Sonate de Johannes Brahms. Cette œuvre a été commandée par Agnès Pyka et Laurent Wagschal en 2018 pour sa création le 29 janvier 2019 à la Ferme de Buisson (lieu historique devenu centre culturel, situé à Noisiel (Seine-et-Marne), et regroupant une scène nationale dédié aux spectacles vivants)
Dans Winternacht, la compositrice reprend des fragments de thèmes de la sonate de Brahms en les modelant minutieusement avec une touche de fraicheur et de spontanéité. Son principe : Extraire une cellule mélodique, la contracter ou au contraire l’étirer, la renverser, en quelque sorte la dénaturer, modelant le matériau musical suivant ses envies et son inspiration…par exemple, une épopée miniature pleine d’images –tel un paysage de neige, doux et feutré – semble surgir du 3ème mouvement « cantabile »,
La musique de Graciane Finzi est très libre et met en avant de nouvelles couleurs sonores :« Je me suis attachée à chaque mouvement en prenant de petites cellules, reconnaissables ou pas, dans chacun d’entre eux. C’est une expérience très intéressante qui supprime le trac de la page blanche. J’aurais écrit une sonate en quatre mouvements sans faire référence à Brahms, elle aurait été très différente, poursuit-elle. J’ai travaillé dans la pâte sonore, et je me suis permis dans l’Adagio un côté soutenu, très cantando, que je n’aurais sans doute pas osé dans un autre contexte.» Graciane Finzi
L'appellation « le printemps », attribuée après la mort de l’auteur, définit le climat et l’esthétique de cette œuvre. C’estl’une de ses sonates pour violon et piano les plus enjouées et les plus lyriques et la première en quatre mouvements : aux trois mouvements habituels des sonates pour deux instruments vient s’ajouter un scherzo.
Brahms écrit son triptyque de sonates au bord du lac de Thun, en Suisse et prend cet environnement comme muse.
Dédiée au chef d'orchestre et ami Hans von Bulow, cette sonate en ré mineur a été créée à Budapest par Jenő Hubay et Brahms le 22 décembre 1888.
Pleine de lyrisme, de sensibilité et de charme, Elle comporte quatre mouvements :
Après un début Allegro où la puissance combinée des instruments semble surgir du silence, le second mouvement Adagio, poignant, se développe en toute liberté. Le troisième mouvement, Un poco presto et con sentimento, provoque le même sentiment et évoque presque une danse hongroise d'une grande légèreté, pour enfin laisser place à un final épique Presto agitato .
Les interprètes
Agnès Pyka, violon
Violoniste des plus singulière et talentueuse, Agnès Pyka a poursuivi ses études à travers l’Europe : A la Scuola di Alto Perfezionamento de Saluzzo (Italie) où elle remporte le premier prix de violon et de musique de chambre, à l'Académie "Ferenc Liszt" de Budapest (premier prix de violon et de musique de chambre) avant de gagner l'Amérique du Nord pour étudier avec Lorand Feniyves à l'Université de Toronto.
Elle reçoit par ailleurs les premiers prix des concours internationaux: National Jeunes Solistes Hart House (Toronto) ; National Schubert (Italie), Européen de Moncalieri (Italie).
Elle a consacré l’essentiel de sa vie musicale à la musique de chambre.
Elle crée en 2006 Des Équilibres, un ensemble à géométrie variable et laboratoire de création. Elle rencontre dès lors les plus grands noms de la musique. Toujours curieuse des répertoires d’aujourd’hui, elle collabore avec de nombreux compositeurs contemporains (Nicolas Bacri, Philippe Hersant et Graciane Finzi)
Elle étend le champ des possibles de la musique classique au gré de ses rencontres et de ses nombreuses tournées à l’étranger. 2022 sera l’occasion de rencontrer la chanteuse Cristina Branco, incontournable reine du fado contemporain,afin de partager une rencontre entre écriture contemporaine et musique de tradition..
Agnès Pyka joue un violon Stefano Scarampella (considéré comme l'un des meilleurs luthiers du XXe siècle) datant de 1900 :
Sa discographie est largement saluée par la critique nationale et internationale.
Laurent Wagschal, piano
Laurent Wagschal est né le 8 février 1972 à Lyon. C’est grâce à son père, claveciniste amateur, qu’il découvre le piano. Après avoir obtenu la médaille d’or au conservatoire d’Annecy, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Parallèlement, il suit des études jusqu’à un baccalauréat scientifique, son choix de devenir pianiste professionnel s’étant fait naturellement sans qu’il se pose de question.
Pianiste parmi les plus originaux et brillants de sa génération, il s’est distingué depuis plusieurs années par son engagement pour défendre le répertoire de la musique française et notamment ses compositeurs oubliés. En témoigne une discographie riche d’une vingtaine de titres chaleureusement salués par la presse et parmi lesquels figurent notamment des enregistrements consacrés aux œuvres pour piano de Dukas, Pierné, Schmitt, Fauré ; Il enregistrera l’intégrale de la musique de chambre avec vents de Saint-Saëns réalisée avec les solistes de l’Orchestre de Paris, enregistrement nominé aux Victoires de la Musique classique 2011 dans la catégorie « Meilleur enregistrement de l’année ».
Laurent Wagschal se produit régulièrement sur des scènes prestigieuses à Paris (Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Élysées, Auditorium du Musée d’Orsay, Radio-France), à l’étranger (Auditorium National de Musique de Madrid, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Carnegie Hall à New York, Dongsoong Hall à Séoul, Tokyo Opera City Recital Hall), ainsi que dans de nombreux festivals (Folle Journée de Nantes, Midem de Cannes, Festival Chopin à Paris, Festival Présences, Festival du Périgord Noir….).
Passionné de musique de chambre, il est lauréat de nombreux concours dans cette discipline.
L’Enregistrement
Soucieux de tisser des liens entre le répertoire classique et la musique de notre temps, de mettre en regard les œuvres du passé et celles d’aujourd’hui afin de toujours mieux faire sentir au public la continuité et l’unité de la musique, l’Ensemble de musique de chambre Des Équilibres a eu l’idée de commander à trois compositeurs, Nicolas Bacri, Graciane Finzi et Philippe Hersant, trois œuvres en écho aux Sonates pour violon et piano de Brahms (1833-1897), sonates aussi géniales que différentes entre elles.
Album enregistré en juin 2020 au studio Stephen Paulello, à Villethierry (Yonne) avec un pianode concert unique au monde" l’Opus 102" …comprenant 102 notes au lieu des 88 habituelles https://www.cadenceinfo.com/piano-opus-102.htm
Brahms aujourd’hui : sorti en février 2021 est d’ores et déjà YYYY Diapason, fff Télérama, Supersonic Pizzicato, 5 ***** Classica et nominé à l’ICMA International Classical Music Award 2022.
Dans le travail technique avant les concerts notamment pianistiques.
Souvenirs…souvenirs de quelques répétitions de l’EOD lors des Folies passées (Emmanuelle Swiercz, Gaspard Dehaene, Emmanuelle Bouillot) et des Folies actuelles.
Rencontre marquante avec Flavien Boy.
Toujours admiré comme chef inspiré de l’EOD, Flavien, avec beaucoup de simplicité, d’aisance et de pédagogie, répondit de façon précise et pertinente aux questions posées, allant même jusqu'à faire travailler aux spectateurs les rythmes très difficiles de la « Danse sacrale » du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky.
Puis, devant cette terrible partition, des échanges musicaux plus personnels se poursuivirent avec ce musicien d’une belle empathie.
Film de présentation des 7 concerts « Chefs d’œuvre de la musique classique » pour le 10ème anniversaire des Musicales en Folie.
BG
Soirée de présentation des Folies Photos Stéphane Floreani et JPG
Vendredi 31 mars, samedi 1er, dimanche 2 avril
Pour terminer la saison, un évènement :
Le 10ème anniversaire des Folies
7 prodigieux concerts
mis en musique par vos interprètes favoris
" Un voyage... qui nous invite au rêve et au partage de la beauté à travers les immortels chefs-d’œuvre légués par Beethoven, Schumann, Prokofiev, Mozart, Berlioz…toujours vivants ! "
Anne Queffélec, notre marraine
Vendredi 31 mars
17h30 Ouverture des Musicales en Folie
(entrée gratuite)
avec Daniel François, piano-jazz
Il a mené une carrière complète de professeur de Formation musicale au
Conservatoire National de région de Dijon. Son répertoire est construit autour de thèmes très divers (Ragtime, standards, mélodies françaises) souvent présentés sous forme d’arrangements personnels avec de grands clins d’œil à quelques grands compositeurs classiques.
20 h L’Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian...Mozart en Folie !
Joseph Bastian commence par étudier le violoncelle, le trombone et la composition. Puis il devient trombone basse solo de l' Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise...avant de diriger cet ensemble en février 2016. Récompensé du prix Neeme Järvi 2016 et du Prix Eugen- Jochum en 2019, il dirige un nombre important de concerts en Europe et en Asie.
Ce chef d’orchestre franco-suisse est l’un des talents les plus prometteurs de sa génération: Il est aujourd’hui célébré à la baguette pour sa ‘‘grande précision, son calme et sa maîtrise’’ et réputé pour son sens remarquable du dialogue qu’il crée avec les musiciens.
Il a été nommé chef principal de l'ODB avec un mandat de 3 ans.
- Concerto pour piano et orchestre n°20 en ré mineur K 466 (1785)
Trois mouvements tout en contraste :un allegro fougueux et dramatique, une romance lyrique et tendre et un joyeux allegro vivace assai.
avec Anne Queffélec, pianiste, qu' on ne présente plus tant ses talents sont loués partout dans le monde et que le public des Folies connait bien et apprécie; elle était présente le 12 avril 2013 pour la 1ère édition des "Musicales en Folie" ...sous le signe de Mozart.
Mozart a 32 ans et livre ici une partition sublime, délicate et mélancolique, caractérisée par une grâce inégalée, qui nous transporte au sein de l'esthétique classique viennoise : " Une œuvre dont chaque note est de l'or pur, chaque partie est un trésor "écrit Robert Schumann.
Samedi 1er avril
11 h Classes de violoncelle, de chant et atelier lyrique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon - entrée gratuite
La classe de chant lyrique de Roselyne Allouche, accompagnée
d’un ensemble de violoncelles d’Evelyne Peudon, ouvre le concert par
de petites formes : airs, solos, duos célèbres du répertoire classique ou
traditionnel. Puis, l’atelier lyrique de Sylvaine Bertrand interprètera un programme composé d’extraits de grands opéras français :
Purcell, Vivaldi, Haendel, Schubert, Offenbach, Gounod…
Classes de violoncelle, de chant et atelier lyrique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon
Samedi 1er avril
14h Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
-Schumann : Concerto pour piano et orchestre n°20 en la mineurOp. 54
Ce concerto écrit pour son épouse Clara à partir d'une Fantaisie pourorchestre composée en 1841, compte parmi les œuvres les plus aimées du répertoire : ses élans passionnés, son lyrisme et sa poésie sont les reflets d’une âme tourmentée et profondément romantique.
Schumann n’en écrira pas d’autres.
Eve-Melody Salom, piano
Elle débute ses études musicales et de danse au Conservatoire
de Dijon avant d’intégrer en 2015 le Conservatoire National Supérieur
de Musique et de Danse de Paris en piano dans la classe de Denis
Pascal. Elle y obtient en 2020 son diplôme de Master.
Passionnée de musique de chambre, elle rejoint au CNSMDP la classe
de Claire Désert en 2019 ainsi que la même année la classe d’alto de
Pierre-Henri Xuereb. Elle multiplie ses expériences pianistiques tout
en poursuivant en parallèle, des études en Cycle Concertiste au CRR
de Paris dans la classe de David Saudubray.
Soliste confirmée, elle est aussi chambriste passionnée en piano ou en alto, comme vous avez pu l'applaudir le 13 octobre 2022 dans la Symphonie concertante de Mozart pour violon et alto, en compagnie de Steve Duong.
-Prokofiev: Concerto pour piano et orchestre n°3 en do majeur Op. 26
Les cinq concertos pour piano et orchestre valurent à leur auteur, excellent virtuose, un réel ascendant sur le public occidental et une renommée internationale.
On retrouve dans le concerto n°3 en trois mouvements composé aux États-Unis en 1921 les contrastes caractéristiques de l’œuvre de Prokofiev…Dans un bel équilibre entre soliste et orchestre, d’amples mélodies côtoient d’énergiques toccatas… aux subtils pianissimos succèdent d’obsédantes et puissantes percussions. L’écriture pianistique riche de sonorités et de rythmes modernes est très virtuose et élaborée. Prokofiev joue de la densité et du débit de l’orchestre pour surprendre et créer des états d’esprit contrastés.
Sur le succès de sa création à Chicago le 16 décembre 1921 avec Prokofiev au piano et à la baguette Koussevitsky (D'origine russe, il fut directeur de l'Orchestre symphonique de Boston pendant 25 ans) , le compositeur écrivait :"Le public ne comprit guère, mais le soutint quand même".
Gaspard Dehaene, piano
C'est grâce à Chopin et sa 4ème Ballade, qu'à l'âge de 16 ans Gaspard vécut le tournant de sa vie : l'abandon de sa passion d'enfance, le tennis, pour celle de sa vie, la musique:
" À partir de ce moment, je m'engouffrai dans le tourbillon et découvris Beethoven, Mozart, Schubert, Schumann, Brahms... avec un tel amour qu'il me parut désormais impensable de vivre sans côtoyer quotidiennement au plus près ces génies. S'ensuivit une boulimie de travail, et de volonté de se cultiver, à travers la découverte d'œuvres musicales mais aussi de lectures, d'art en général"Gaspard Dehaene
La vidéo ci-dessous illustre poétiquement la rencontre musicale de Gaspard, à l'âge de 16 ans, avec Chopin, coup de foudre qui lui fit abandonner sa passion d'enfance, le tennis, pour la passion de sa vie, la musique:
Après ses études au CRR de Paris dans la classe d'Anne-Lise Gastaldi, Gaspard Dehaene obtient en 2012 son Master au CNSMD de Paris, dans les classes de Bruno Rigutto et Denis Pascal. Admis ensuite au Mozarteum de Salzbourg auprès de Jacques Rouvier, il approfondit son art avec Rena Shereshevskaya à l'École Normale de Musique, et obtient parallèlement son Master d'accompagnement vocal dans la classe d'Anne Le Bozec au CNSMD de Paris en 2017.
Parallèlement à une brillante carrière pianistique en récital, musique de chambre et avec orchestre, il enseigne depuis septembre 2021 comme assistant de la classe de Rena Shereshevskaya à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.
Dans son costume noir – nœud papillon et pochette blanche assortie à la chemise -, Éric Artz a déjà tout d’un grand. Et pourtant, il n’a que 10 ans. Nous sommes en janvier 1994 et, ce jour-là, le jeune pianiste choletais porte beau pour jouer devant les caméras de « L’École des fans », le sacro-saint rendez-vous télévisé du dimanche après-midi présenté par Jacques Martin: vidéo https://www.youtube.com/watch?v=JHhsu-1d-hc
Le petit Éric Artz va alors devenir pianiste:
Concertiste et professeur de piano à l’école normale supérieure de Musique de Paris, Eric Artz est titulaire d’un Master mention très bien au Conservatoire National Supérieur de Paris, un diplôme d’artiste 3ème cycle (D.A.I) ainsi que du diplôme de concertiste de l’Ecole Normale Supérieure de Musique. Il est également lauréat de plus de 20 Concours Nationaux et Internationaux.
Éric Artz se produit régulièrement en soliste et avec orchestre. Il participe a des "concerts à la lueur des bougies" Candelight qui mise sur une ambiance intimiste pour faire découvrir la musique classique et celle de dessins animés japonais.
Il y a un an, il était sur la scène CAPJ avec Brigitte Fossey pour évoquer Gatsby, le roman de F.Scott Fitzgerald...sur des musiques de Gershwin.
Samedi 1er avril
20h Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy
Berlioz Symphonie Fantastique (épisode de la vie d’un artiste)
1830 est l’année de création de la Symphonie fantastique op. 14de Berlioz, qui inscrit la musique symphonique française dans le romantisme musical. La principale nouveauté, outre l’originalité de l’orchestration, réside dans le caractère autobiographique de l’œuvre : la relation amoureuse tumultueuse et fantasmée de Berlioz pour une jeune actrice irlandaise.
Cette symphonie ouvre la voie à la musique à programme:
Elle innove par son effectif orchestral important, mais aussi dans la forme et la structure de sa symphonie, par l’utilisation de son "idée fixe, la femme aimée", que l’on retrouve plus ou moins modifiée à mesure de l’évolution psychologique du héros, dans chacun des cinq mouvements.
Dimanche 2 avril 14h30
Natacha Melkonian, piano - Olivier Robin, violon et François Robin, violoncelle
RachmaninoffTrio Élégiaque n°1 en sol mineur
À l’époque où il écrit ce trioen janvier 1892, il a 19 ans et accomplit sa dernière année d’études au Conservatoire de Moscou. Élève d’Alexander Siloti et fervent admirateur de Tchaïkovsky, Rachmaninoff compose ce qui est déjà un sommet d’écriture postromantique.
Le trio est constitué d’un seul mouvement en sol mineur. Le terme "élégiaque" correspond à l’esprit du premier thème, teinté de pessimisme et d’une grande intensité expressive. Dans cette œuvre de jeunesse, la signature de Rachmaninoff est déjà bien reconnaissable, dans sa charge émotionnelle autant que dans l’écriture de sa partie pianistique.
Schubert Trio n°2 en mi bémol majeur Op. 100
Trio lyrique romantique en quatre mouvements, composé par Franz Schubert en novembre 1827. Alors qu’il est déjà gravement malade, il continue de composer avec un indestructible enthousiasme et une grande vitalité, et dédie cette œuvre "à ceux qui y prendront du plaisir".
Elle envoûte le réalisateur Stanley Kubrick et l’andante accède au cœur des millions de spectateurs de son film Barry Lyndon…et évoque la mélancolie de Lady Lyndon dans la scène de séduction entre Lady Lyndon et Barry, au cours d’une partie de cartes et à la lueur d’un clair de lune irréel:tout est suggéré par un ralentissement extrême de l’action et par une suspension musicale de l’intrigue.
Après un bachelor et un DE obtenus au PESM de Bourgogne Franche-Comté dans la classe de Laure Rivière, Natacha poursuit ses études à la HEM de Genève dans la classe de Cédric Pescia. Elle y obtient son Master pédagogie et son Master interprétation. Elle a également l’occasion de travailler auprès d’Anne Queffélec, Philippe Cassard, François Chaplin et Bernard d’Ascoli. Depuis septembre 2022, elle enseigne au Conservatoire de Musique de Genève.
Olivier Robin, violon
Après ses années d’études à Dijon, Lyon puis Berlin, Olivier intègre l’Académie Karajan de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, avec lequel il joue sur les plus grandes scènes internationales en Asie et en Europe avec les chefs les plus renommés. Son expérience de musicien chambriste l’amène à jouer à la Philharmonie de Berlin, Bozar de Bruxelles, KKL de Lucerne, musée de l’Orangerie à Paris, avec Noah Bendix-Balgley, Gary Hoffman, le quatuor Artemis...
François Robin, violoncelle
François débute le violoncelle en Bretagne et poursuit ses études musicales à Dijon, aux CNSM de Lyon et Paris en passant par Vienne et Madrid. Passionné de musique de chambre, il est violoncelliste du quatuor Van Kuijk de 2014 à 2020. Il remporte le premier prix et les prix spéciaux du prestigieux concours de quatuor à cordes du Wigmore Hall à Londres en 2015. Désormais présent sur tous les continents et les plus belles salles telles que la Philharmonie de Berlin, Konzerthaus de Vienne, Concertgebouw Amsterdam, théâtre des Champs-Elysées... il vit avec sa famille en Suisse où il poursuit une activité de free-lance.
Dimanche 2 avril 16h30
Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé Ravel par Flavien Boy
Ravel Boléro en ut majeur M. 81 Alors que beaucoup de pièces furent écrites pour le piano, puis
ensuite savamment orchestrées par Maurice Ravel, le "Boléro ballet
pour orchestre", composé durant l’été 1928, fait partie des
quelques œuvres directement composées pour orchestre et reflète la
prédilection de Ravel pour les rythmes de danse.
Le ballet puis la version de concert eurent un succès planétaire jamais
démenti.
L’œuvre est singulière, simple dans sa mélodie en do majeur. A trois
temps, sur le rythme obsédant d’un indolent boléro (danse espagnole
d’origine ancienne), il s’agit d’une répétition incantatoire d’une même
ligne mélodique, d’une combinaison des instruments de plus en plus
complexe créant des sonorités inouïes, d’une variation de la masse
orchestrale qui s’étoffe jusqu’à un long crescendo éclatant en une
violence finale paroxystique.
Pour Ravel, il s’agissait "d’une répétition monotone imposée jusqu’au
malaise"…
Rythme du Boléro de Ravel par Gabriel Benlolo, percusionniste:
Le Sacre du Printemps ou "Tableaux de la Russie païenne"
version orchestrale
Après le succès de l’Oiseau de Feu, le Sacre du Printemps, ballet
commandé par Diaghilev pour ses "Ballets Russes", provoque le
scandale le 29 mars 1913 lors de sa création au théâtre des Champs-
Élysées. La barbarie du sujet, de la chorégraphie, des costumes,
l’étrangeté des sons produits épouvantent… Moins d’un an après,
l’œuvre est acclamée en version concert. Le Sacre décrit un "grand rite
sacral païen" ; le sacrifice d’une jeune femme par sa communauté pour
conquérir la faveur du dieu de printemps… La sauvagerie émane bien
du "grand orchestre", objet des explorations musicales de Stravinsky :
les mélodies sont dévolues aux bois et aux cuivres, les archets se font
percussifs, les timbres sont crus ; les courtes cellules rythmiques, les
accents, créent tension et fièvre. Sa force explosive révolutionnaire fait
du Sacre du Printemps une des partitions essentielles de la musique
du XXe siècle.
Vidéo pour suivre la partition de la danse sacrale :
Le Sacre du Printemps est écrit pour un orchestre exceptionnellement grand (92 musiciens), que Flavien Boy dirigera avec la fougue et la détermination que nous lui connaissons.
Les 92 musiciens de l'EOD en répétition à Crémone en février 2023
La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Pour recevoirdirectement et gratuitementle blog dans votreboite de réception, vous pouvez vous abonneren indiquant votre adresse e-mail dans la case "Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC
- une vidéo vous présentera les 7 concerts consacrés aux "chefs-d'œuvre de la musique classique"
(programme en fin de blog)
- Flavien Boy, le charismatique chef de l'Ensemble Orchestral de Dijon, vous expliquera comment il a préparé ses 4 interventions de façon à emmener avec lui tout un orchestre qui s'étoffera au fur et à mesure des œuvres au programme, de Mozart à Stravinski avec son chef-d'œuvre d'énergie musicale " Le Sacre du Printemps"
Samedi 4 mars 2023 10h - 15h non stop
1ère journée de réservation pour les Folies
Hall du CAPJ Rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
Nouveauté: Seul le PASS G, qui donnera accès à tous les concerts, bénéficiera d'une place numérotée choisie sur plan.
Placement libre pour tous les concerts unitaires :
Les billets peuvent être achetés à l'entrée en fonctiondes places libres; Pour être sûr d'assister au concert que vous avez choisi, il est donc préférable de prendre votre billet lors des permanences de réservation.
Tarifs :
Tous les concerts sont tarifés à l’unité 16 €. Dès que vous choisissez plus d’un concert, le tarif est dégressif - Gratuit pour les moins de 18 ans.
Vous pourrez choisir la formule qui correspond le mieux à votre envie:
1 concert : 16 € / réduit: 12 €
2 concerts : 28 € / réduit : 20 €
3 concerts : 39 € / réduit : 27 €
4 concerts : 48 € / réduit : 32 €
5 concerts : 55 € / réduit : 35 €
PASS G : 60 € / réduit : 36 € avec place réservée sur plan
Permanences de réservation
- Samedi 4 mars de 10 h à 15 h non stop
- Mercredi 8 mars de 15h à 18h
- Lundi 13 mars de 15h à 18h
- Mercredi 15 mars de 15h à 18h
- Lundi 20 mars de 15h à 18 h
- Mercredi 22 mars de 15h à 18h
- du Lundi 27 au Jeudi 30 mars de 15h à 18h
Hall du CAPJ Rue des Carrois Fontaine-lès-Dijon
C'était le jeudi 2 février
" ONDINE ET LE FAUNE "
Camille Girod Clara Adam
Ce fut encore une très belle soirée que celle du 2 février dernier, au cours de laquelle Clara Adam au piano et Camille Girod à la flûte traversière, deux musiciennes de grand talent, nous ont offert un programme de qualité tout empreint de merveilleux sur le thème des mythes d’Ondine et du Faune que suggéraient les deux pièces principales du concert, Ondine de Carl Reinecke et Prélude à l’après-midi d’un Faune de Claude Debussy.
En fait, le merveilleux, ce fut dès le matin, nos deux instrumentistes
offrant à 250 élèves des écoles de Fontaine de larges extraits de leur programme du soir. Et dès ce moment, la magie opéra et c’est en une très belle écoute que les enfants apprécièrent la narration que leur fit Camille, illustrée des passages musicaux les plus appropriés à leur jeune âge.
Quant au public du soir, il fut manifestement ravi, au sens fort du terme, par le charme serein des deux dames, et par la beauté de leur musique où la complémentarité des deux instruments était magnifiquement exploitée.
Ainsi, le public fut invité à découvrir un univers mythologique, non seulement avec la sonate Ondine de Reinecke, véritable musique à programme qui raconte les heurs et malheurs de la créature aquatique, mais aussi en compagnie des divinités Pan, Tityre et Krishna, évoqués par Roussel dans Joueurs de flûte, et enfin par Debussy dans son célèbre Prélude à l’après-midi d’un Faune, cette pièce où le célèbre compositeur donne toute la mesure de son art : modernité des mélodies, harmonie élargie et fluidité du discours.
Le concert se terminait avec la Danse rituelle du feu de De Falla (extrait de l’Amour Sorcier) qui ferait presque écho aux tribulations amoureuses d’Ondine.
OR
Clara Adam / Camille Girod photos Stéphane Floreani
Concerts à venir
Jeudi 9 mars 2023 20h
Ensemble "des Equilibres"
Agnès Pyka, violon
Laurent Wagschal,piano
- Brahms : Sonate pour violon et piano n° 3 Op.108 (1888)
- Finzi : Sonate Winternacht – 2018 pour violon et piano
- Beethoven : Sonate pour piano et violon n°5 en fa majeur, Op. 24 " Le printemps "
La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Pour recevoir directement et gratuitement le blog dans votre boite de réception, vous pouvez vous abonner en indiquant votre adresse e-mail dans la case "Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC
Des paysages sonores délicats, insolites, colorés, vous transporteront dans une nature luxuriante, parfois effrayante, peuplée de personnages mythologiques et légendaires :
“Ondine et le Faune" sont deux figures mythiques et fantasmées, à la croisée du monde humain et du monde animal; en ce sens, elles synthétisent à la fois les parts conscientes et inconscientes de l'imaginaire.
Ondine...une jeune femme jolie, blonde, ingénue et terriblement sensuelle, que l'on croise toujours près des fontaines, emportant les hommes dans leur désir; elle est la naïade inlassablement poursuivie.
Le Faune(créature légendaire qui apparait dans la mythologie romaine) est frénétiquement hanté par la possession du féminin, tendu et porté par un désir exacerbé.Habile musicien, il aime jouer à la flûte des airs entraînants.
Depuis l'antiquité, on associe la flûte aux vertus surnaturelles et à la vie pastorale. C'est l'instrument de l'harmonie intérieure, de l'inspiration, de la sagesse divine. Elle sert d'attribut à de nombreuses divinités (Krishna)
Ce récital est conçu sous forme d’un concert commenté autour d’œuvres de Reinecke, Roussel, Debussy et De Falla.
« Prélude à l'après-midi d'un faune », transcription de Gustave Samazeuilh. La poésie de Stéphane Mallarmé inspira à Debussy une partition aussi libre qu’onirique :
"Ce sont plutôt des décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves d’un faune dans la chaleur de cet après-midi. Puis, las de poursuivre la fuite peureuse des nymphes et des naïades, il se laisse aller au soleil enivrant, rempli de songes enfin réalisés, de possession totale dans l’universelle nature » Debussy
Manuel De Falla(1876-1946)
« Danse rituelle du feu », transcription de Paul Kochanski
Cetteœuvrecrée une atmosphère emplie de mystère et de superstition. Elle est tirée du ballet-pantomime de De Falla "L'Amour sorcier", qui raconte l'histoire d'une jeune gitane andalouse délaissée qui décide de recourir à la sorcellerie pour reconquérir le cœur de son amant.
Camille Girod, Flûte traversière
Elle a étudié au Conservatoire de Dijon puis à la Haute École de musique de Genève dans la classe de Jacques Zoon. Elle est invitée à se produire avec divers ensembles de renom de musique classique ou contemporaine (Orchestre de la Radio Suisse Romande, Orchestre de Chambre de Genève, l'ensemble de musique contemporaine « Contrechamps », l’Orchestre Dijon Bourgogne )
Parallèlement, attirée par différentes esthétiques et langages artistiques, elle étend ses possibilités expressives aux musiques et danses anciennes (Renaissance française, Baroque), aux musiques de traditions orales d’Inde du nord et Arabo-Andalouses.
Ses ouvertures musicales mêlées à sa pratique du théâtre lui
permettent des rencontres et créations multidisciplinaires avec des
comédiens, danseurs, improvisateurs et musiciens de différentes
cultures.
Son goût pour la création artistique, elle le partage dans son enseignement au conservatoire de Chenôve où elle enseigne la flûte traversière.
Clara Adam, piano
Elle débute le piano à 12 ans au conservatoire de Versailles où elle obtient un premier prix de piano dans la classe d'Edda Erlensdottir. Elle poursuit ses études musicales au conservatoire de Montpellier où elle reçoit l'enseignement de grands pianistes lors de classes de maître ou stages, parmi lesquels Nicolaï Lugansky, Elisabeth Léonskaja, Roger Muraro ou Hortense Cartier-Bresson.
Elle obtient un diplôme d'études musicales avec mention très bien à l'unanimité du jury et suit un cycle de perfectionnement instrumental dans la classe de piano de Pascal Jourdan.
Désireuse d'approfondir ses connaissances pédagogiques, elle entre au Cefedem Bourgogne et obtient un diplôme d'état de professeur de piano.
Elle se produit régulièrement en musique de chambre, accompagnement chanteurs ou soliste. Son approche didactique de la musique l'amène à créer notamment les spectacles « Compositrices de l'ombre :Fanny Mendelssohn et Clara Schumann » ou « Frédéric Chopin, la note bleue ».
Clara Adam enseigne le piano au Conservatoire à rayonnement communal de Chenôve et à l'Association Culturelle Fontainoise.
Nous avons déjà accueilli Camille et Clara à la Scène Fontainoise
Les spectateurs sont venus nombreux partager un voyage aux confins des arts où musique et peinture dialoguent; ils ont pu ainsi découvrir Alfred Manessier (1911-1993), peintre français non figuratif, considéré comme un des maîtres de la nouvelle École de Paris...et Bertrand Coynault, pianiste d'une qualité et d'une sensibilité remarquables.
Interview de Bertrand Coynault la veille du concert par France Bleu Bourgogne
"La construction d'une œuvre est mélodique, comparable à celle d'une symphonie" Alfred Manessier
le à celle d'une symphonie
"C’était à un véritable spectacle que le public de ce 19 janvier était convié au Centre Pierre Jacques de Fontaine-lès-Dijon.
Le jeune pianiste, Bertrand Coynault, proposait en effet l’un des opus de ses « Toiles Musicales » intitulé « Alfred Manessier, peindre la lumière ».
Et c’est au cœur d'une véritable féerie sensorielle qu’il emmena le spectateur…
Le pianiste, dans une lumière discrète, mais dominé par un grand écran d’une belle luminosité, déroula un spectacle entièrement conçu par lui-même, associant des pièces musicales soigneusement choisies aux images d’une vidéo de sa conception.
Et c’est ainsi à une découverte de l’œuvre d’Alfred Manessier qu’il associa l’écoute de Préludes de Debussy, de Nocturnes de Chopin et de quelques autres œuvres du grand répertoire pianistique.
Au début, on pouvait penser assister à un diaporama, les tableaux présentés apparaissant dans une grande immobilité. Mais très progressivement on s’apercevait, au fil du déroulement musical, que l’on était entraîné dans un « zoom arrière » qui dévoilait des parties au début cachées du tableau. Ainsi la Vieille voile, invisible lors des
premières secondes, entrait progressivement en scène pour occuper au final la partie centrale de l’écran, cependant qu’étaient égrenées les dernières mesures des Voiles de Debussy.
Mais aussi, comme descendant du ciel, les tableaux intitulés les Tours (Tour au Crépuscule, Tour de Minuit, etc.) apparaissaient dans leur verticalité, dévoilant la richesse et la profondeur de leurs couleurs, accompagnées par un Chopin qui dans ses Nocturnes nous fit vivre d’intenses moments d’émotion.
Ou encore, agrandies en des fresques ornant des espaces en trois dimensions, les lithographies illustrant les Cantiques spirituels se mariaient merveilleusement avec une grande Partita de J.S. Bach.
C’est ainsi que Bertrand Coynault dévoila les différentes facettes de l’œuvre du maître, en un premier temps figuratif, évoluant vite vers ce qu’on appelle l’abstraction, mais une abstraction au service d’une spiritualité, parfois même d’un mysticisme qui occupa notamment certaines de ses dernières œuvres, en particulier des vitraux.
Ainsi captivés par cette fusion sensorielle, on en oublierait le formidable travail musical du pianiste, se révélant un magnifique interprète aussi bien de l’impressionnisme de Debussy que du romantisme de Chopin sans oublier les fulgurances de De Falla qui concluait le spectacle avec le tableau Flamboyant de Manessier.
Acclamé et rappelé par le public, l’artiste offrit en bis un impromptu de Schubert merveilleusement associé à une Passion de Manessier.
Nous espérons bien retrouver Bertrand Coynault dans un futur proche avec de nouvelles Toiles Musicales et en attendant, chacun peut aller découvrir quelques tableaux de Manessier au Musée des Beaux-Arts de Dijon, dans le secteur de la donation Granville."
OR
Diaporama " Les toiles musicales " Photos Stéphane Floreani
L’œuvre picturale de Manessier est plurielle : Dès l’âge de douze ans, il commence à peindre sur le motif des petites études en Baie de Somme au Crotoy dont la lumière l'inspirera tout au long de son œuvre. A partir de la Seconde Guerre mondiale, outre ses créations surréalistes, cubistes, abstraites, il produit des œuvres d’art sacré, notamment des
vitraux qui illuminent l'église Saint-Sépulcre d'Abbeville.
Manessier a également réalisé un nombre important d’œuvres de la catégorie des multiples : eau-forte, lithographies, sérigraphies… Il a notamment beaucoup utilisé la lithographie comme étape préparatoire à ses projets de tapisserie.
Ci-dessous, plusieurs vidéos pour découvrir Alfred MANESSIER :
Nathan Mierdl , 24 ans, vient d'être nommé premier violon solode l’Orchestre Philharmonique de Radio France.
Tremplins: Nathan Mierdl a suivi l’enseignement de l’Académie de l’Orchestre philharmonique de Radio France, puis celle de l’Orchestre de Paris, ce qui lui permettra d’entrer à l’Orchestre national de France comme tuttiste en 2017, puis de rejoindre en 2018 le Philharmonique de Radio France comme violon co-soliste.
Il partagera son nouveau poste de premier violon solo de la phalange avec Hélène Collerette et Ji Yoon Park.
Un grand bravo à Nathan habitué de nos Musicales, où il a plus d'une fois conquis l'auditoire par sa jeunesse, sa technique, sa musicalité et son enthousiasme passionné.
- Brahms : Sonate pour violon et piano n° 3 Opus 108 (1888)
- Finzi : Sonate Winternacht – 2018 pour violon et piano
- Beethoven, Sonate pour piano et violon n°5 en fa majeur, Opus 24,
31 mars / 1er avril / 2 avril 2023
Les Musicales en Folie fêteront leurs 10 ans
" les Chefs-d'œuvre de la musique classique"
Vos interprètes favoris dans un programme de folie !
Anne Queffélec / Gaspard Dehaene / Eric Artz / Eve-Melody Salom / François & Olivier Robin, Natacha Melkonian / L'Orchestre Dijon Bourgogne dirigé par Joseph Bastian / L'Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy / les élèves du Conservatoire régional de Dijon.
La Scène Fontainoise est une association loi de 1901, qui propose, en étroit partenariat avec la Ville de Fontaine-lès-Dijon, au Centre d'Animation Pierre Jacques, une saison artistique.
Renseignements : 06 01 96 12 47
Le Blog de la Scène Fontainoise :
Dans la rubrique "Articles récents ", vous trouverez les archives concernant toutes nos manifestations ( annonces, comptes-rendus et photos des différents spectacles...)
Si vous souhaitez recevoir directement et gratuitement le blog dans votre boite de réception, vous pouvez vous abonner en indiquant votre adresse e-mail dans la case "Newsletter "
Règlement général sur la protection des données (RGPD)
Conformément au nouveau règlement général européen sur la protection des données (RGPD) qui a pris effet le 25 mai 2018, nous sollicitons votre accord pour continuer à vous adresser nos informations :
• Si vous souhaitez toujours recevoir notre blog, ne changez rien.
• Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, vous avez la possibilité de vous désinscrire.
Sans désabonnement de votre part, vos informations de contact resteront dans notre base de données.
Centre d'Animation Pierre Jacques - Photo Nicolas LEBLANC